La Princesse de Clèves, Madame de Lafayette
Analyse sectorielle : La Princesse de Clèves, Madame de Lafayette. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Zojoo • 23 Novembre 2020 • Analyse sectorielle • 431 Mots (2 Pages) • 678 Vues
Madame de Lafayette est une auteure du 18eme siècle et fait partie du classicisme. Ses textes sont influencés par la préciosité. Cette œuvre a de nombreuses références historiques, une jeune princesse au sein de la cours d’Henri II est déchiré entre la vertu et la morale. L’incipit pose le cadre historique. L’héroïne va apparaître plus tard au cours du récit. Ce passage fait référence à 3 personnages historiques réels : HENRI II, La Favorite et la Reine.
LECTURE
Nous pouvons donc nous interroger sur un projet de lecture, comment cette incipit joue-t-elle avec les attentes du lecteur et met-il en place une attitude ambivalente de la Cours ? Afin de répondre à cette problématique, nous allons d’abord étudier la description de la cours et la première apparition du roi, de la ligne 1 à 6. Puis, dans un second temps, nous découvrirons les occupations de la Cours et le retour sur la liaison avec la favorite. Ensuite, pour finir, nous évoquerons le dernier paragraphe, de la ligne 14 à 20 correspondant à la présentation de la reine et le retour sur la jeunesse du roi.
Pour commencer, le mot « magnificence », à la première ligne évoque une grande beauté faisant donc écho avec la « galanterie » qui est l’élégance des manières. Nous pouvons donc en déduire un comportement séducteur, qui est dangereux pour la vertu. Il y a aussi une référence à Nemours avec « plusieurs galanteries à la fois ». Un code temporel est posé qui est le règne d’HENRI II (à la ligne 2 et 3). Il y a aussi un cadre spatial précis avec « France » (ligne 1), tout cela correspond aux soucis de vraisemblance et Madame de Lafayette adopte le ton d’une chronique historique. C’est différent des autres romans avec une antiquité idéalisée (comme les romans précieux). Nous pouvons remarquer une présence de négation dans la première phrase qui introduit discrètement un éloge paradoxal.
Il y a 3 adjectifs au sein de la seconde phrase avec « galant », « bienfait » et « amoureux ». Ces derniers forment un rythme ternaire qui est retrouvé à la ligne 16. Il y a donc une symétrie dans l’écriture. « Galant » vient de la tradition courtoise, ce portrait est ainsi abstrait. Ces 3 qualités qui semblent positive ne sont pourtant pas les plus importantes pour un roi.
Nous pouvons y lire une concessive introduite par « quoique » à la ligne 3. Elle va permettre l’apparition de « Diane de Poitus ». L’amour de Henri II pour Diane est marqué par la « passion » (ligne 4).
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