La cour du lion

La cour du lion

Introduction :

Le texte proposé est un extrait des Fables de Jean de la Fontaine, intitulée La cour du lion, c’est une fable en prose.

Cet auteur est un écrivain du XVIIème siècle, qui est la période du classicisme ce mouvement a pour but de plaire en instruisant. L.F.  s'inscrit dans la querelle des anciens et des modernes dans le parti des anciens. Connu pour ses fables qui sont des apologues (court récit allégorique à visée morale et plaisante) il met en scène des animaux dont les traits stéréotypés dénoncent les mœurs de la société dont il est contemporain.

Notre étude porte ainsi sur la fable La cour du lion que je vais vous lire à présent.

LECTURE TEXTE

PROBLÉMATIQUE (reformulé)

Afin de répondre à cette question, étudions dans un premier temps (des animaux pour plaire) avant d'analyser (La satire de la fable)

 prose ( sorte de discours sans les règles de la versification)

Développement :

I) Des animaux pour plaire

        a) Un récit plaisant

vers 1-14

Présentation du lion (psg principal), sa puissance, le lieu.

vers 15-32

ours, singe, renard

vers 33-36

moral, quatrain, qui ne rimes pas avec la fable

vers 21 sans rime = mise en valeur de la colère du lion

les rimes différentes font variées le rythme de la fable

Récit = Imparfait et Passé simple

Discours = Présent et Passé composé

Morale = Impératif

        b) Les animaux représentent des stéréotypes

Des animaux anthropomorphisme, qui prennent des caractéristiques humains

sentiments et comportements humains :

« étalait sa puissance » vers 13

« cette mine ; sa grimace déplut » vers 17-18

champ lexical de la monarchie :

« majesté » vers 1

« prince » vers 13

« monseigneur » vers 26

roi qui règne par la force :

« la griffe » vers 22

« cour plénière » vers 9

Ours : pas très futé, se fait avoir, meurt

Singe : flatteur excessif, va trop loin pour plaire au roi, meurt

Renard : futé, malin, il s’en tire vivant

II) La satire

        a) L.F critique un pouvoir arbitraire

« cour plénière » « magnificence » « un fort grand festin » « étalait sa puissance »

= pouvoir, générosité, vanité, puissance

vers 10-11

allitération en f

vers 14

la puissance du roi chute, remise en cause, le Louvre = dernier point de puissance

« quel louvre ! un vrai charnier » vers 15

L.F. casse le rythme, ça sens mauvais chez le roi de France/le lion

« odeur » « dégoûté » « cette odeur »

insiste sur l’odeur

« l’envoya chez Pluton » vers 19

périphrase, montre la violence du roi et « fut encor punie » insiste

« fut parent de Caligula » vers 27

fou, sanguinaire = critique envers le roi

La vanité (qui ne sert à rien, pour montrer sa puissance) du roi est burlesque

        b) La critique des courtisans

champ lexical de l’odorat : odeur, sens (sentir), odorat