Les fleurs du mal de Baudelaire - entrainement dissertation

Introduction:

Charles Baudelaire est un poète du 19e siècle se passionnant pour les transformations poétiques entre la boue et l’or. Il publie son célèbre recueil,

Les Fleurs du mal, en 1857 qui fut alors condamné pour manque de bienséance ce qui entraîne la censure de 6 pièces jugées immorales. En 1859, Baudelaire annonce à son ami Nadar qu’il lui est “pénible de passer pour le prince des charognes”. La charogne est un cadavre et dans ce cas, cela pourrait représenter la boue que Charles Baudelaire se plaît tant à transformer. Nous nous demanderons si nous considérons Baudelaire comme étant “le prince des charognes”. Pour cela nous verrons dans un premier temps l'intérêt particulier que porte Baudelaire à la boue puis comment Baudelaire rejette cette appellation.

Partie 1 : L’intérêt particulier que porte Baudelaire à la boue

Baudelaire présente un intérêt très présent pour la boue, qu'elle soit morale, naturelle ou sociale.

Les nombreuses transformations :

- de l’or à la boue présente dans le recueil Baudelaire rabaisse l’or au rend de charogne(comme dans le poème Les Transformations du vampire, où la femme est transformée à deux reprise, ou Le poison, où après avoir présenté chaque poison Baudelaire les transforme en boue en indiquant que les poisons le renvoie dans son spleen ou Rêve parisien où l’auteur présente ses rêves merveilleux puis le retour brutal à la réalité)

- de la boue à l’or, l'embellissement de cette charogne en quelque chose de mieux, ce qui indique qu’il prend son parti (Comme dans les petites vieilles où il embellit les ces femmes dénuées de féminité et d’humanisation en comparant leur regards à celui émerveillé d’une petite fille, A une Mendiante Rousse où il transforme une mendiante en reine et Une Charogne où la charogne devient “une carcasse superbe")

Les personnages de ses poèmes étant tous, ou presque, des marginaux (Les prostituées, Satan, la mendiante, les aveugles ou encore la negresse)

S'identifie souvent comme l’alchimiste qui transforme toutes les boues (Le poème Le Soleil où il s'identifie au soleil en tant qu’alchimiste) et se place en tant qu’observateur omniprésent sur Paris et ses marginaux (Crépuscule du Soir où il erre dans la ville à la recherche d’inspiration pour ses poèmes)

Baudelaire présente donc dans son recueil une omniprésence de la boue qu’il domine en tant que poète.

Partie 2 : Le rejet de cette appellation par Baudelaire

Baudelaire rejette cette appellation, trouvant pénible de porter le nom de “prince des charognes”.

il sous-entend qu’il n’est pas le prince des charogne et que c’est difficile pour lui de passer pour cela, ce qui pourrait nous faire penser que c’est à cause du spleen, qui est un état qui lui est imposé et compliqué pour lui, qu’il passe pour le prince des charognes