Liberté
Mémoire : Liberté. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresrtie] Comme le signale le syntagme «on pense que…», le texte s’ouvre sur l’expression d’une opinion que Spinoza ne fait que rapporter, et dont la suite du texte montre qu’il ne la partage pas, mais qu’il s’emploie au contraire à la réfuter. Cette opinion comporte deux idées dont l’une est la conséquence de l’autre. Première idée : «être libre, c’est agir selon son bon plaisir», autrement dit, c’est faire ce que l’on veut, quand on le veut, au gré de ses désirs et de ses envies. Conséquence, et deuxième idée donc : agir «par commandement», c’est-à-dire agir en obéissant à la volonté de quelqu’un d’autre (notamment celle de l’Etat), c’est être esclave.
[Explication] Nous avons affaire ici à une vision des choses assez courante, vision des choses que l’on pourrait qualifier de “spontanéiste”, et qui aboutit à cette conséquence — suggérée par l’emploi du terme «esclave» — qu’il n’y aurait pas lieu de faire de différence entre les esclaves de l’Antiquité ou de l’époque coloniale, et les hommes vivant dans des Etats. Les uns comme les autres seraient privés de toute liberté, dans la mesure où ils seraient tenus d’obéir à une volonté étrangère à la leur, volonté des maîtres dans un cas, et volonté de l’Etat (exprimée par les lois) dans l’autre.
[Commentaire de la deuxième partie du texte].[Transition] Après avoir rapporté ces deux idées courantes, Spinoza entreprend de les réfuter. [Analyse de l’argumentation.] À l’idée qu’être libre, c’est agir selon son bon plaisir, il oppose...
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