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Note de lecture des fleurs du mal de Baudelaire

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Par   •  4 Décembre 2022  •  Commentaire de texte  •  361 Mots (2 Pages)  •  398 Vues

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La charogne :

 « et le ciel regardait » met en avant le fait que la charogne est au centre de l’attention. L’emploie du nom « ciel » fait allusion au monde. / La charogne est comparée à une fleur. Cette comparaison rentre dans son projet d’alchimie poétique. On peut extraire la beauté du mal.

Le poison :

Dans ces vers Baudelaire transforme la réalité comme le vin peut le faire (état d’ivresse). L’antithèse « le plus sordide bouge » / « luxe miraculeux » et la personnification du vin (« le vin sait » accentue la capacité du vin à rendre la réalité plus belle.

Moesta et errabunda :

Le parallélisme et la double exclamation du vers souligne un sentiment d’impatience vis-à-vis du départ. La répétition de « loin ! loin ! » accentue ce sentiment est met en exergue l’urgence de la situation. On peut également comprendre que « l’ici » est un environnement néfaste où la tristesse est omniprésente « ici la boue est faite de nos pleurs ! »

L’Horloge :

Dans ces vers le temps est personnifié. On peut le voir par la présence de majuscules et des verbes d’actions. («la Seconde /Chuchote » ; « sa voix/ D’insecte » ; « Autrefois »)

« Et j’ai pompé ta vie avec ma trompe immonde » fait ressortir l’envahissement du temps et sa violence à partir de sonorités fortes.

A une mendiante rousse :

Baudelaire conçoit une nouvelle vision de la femme. Il met l’accent sur la pauvreté comme le souligne ses vêtements « trous » mais également sur sa couleur de cheveux « aux cheveux roux ». La rousseur était mal perçue à l’époque car elle était associée à la sorcellerie. Tout de même, il y perçoit de la beauté. Il transforme le laid en beau.

La mort des pauvres :

Baudelaire tend à nous donner une définition de la mort d’où l’emploie de « c’est ». Toutefois, sa vision de la mort est contradictoire. En effet, il considère la mort comme ce « qui fait vivre ». La mort est également l’événement finale de la vie ; elle devient une attente. ( «  c’est le but de la vie, et c’est le seul espoir »).

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