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Pauca meae poeme V / Victor Hugo

Commentaire de texte : Pauca meae poeme V / Victor Hugo. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  4 Mai 2022  •  Commentaire de texte  •  1 299 Mots (6 Pages)  •  458 Vues

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  Plan : I) Souvenir avec Léopoldine: vers 1-13

            II) description de Léopoldine: vers 14-22

            III) deuil: vers 23-26

       

          Victor Hugo, poète français, considéré comme l'un des plus grands écrivains de la littérature française, connaît le plus profond désespoir le 4 septembre 1843 après la mort de sa fille, Léopoldine, et de son gendre, Charles, dans la Seine. Le poème V, extrait de pauca meae, livre IV des contemplations, est un souvenir de l'enfance de Léopoldine lorqu'elle venait déranger son père à son atelier. V.Hugo fait l'éloge de sa fille dans ce poème. En plus de raconter un souvenir, Hugo fait une description de Léopoldine, la désignant comme sa source d'inspiration. Ses derniers vers, étant un plainte très funèbre, change totalement le registre lyrique précédent.

     

          Le poème commence par un des souvenirs de V.Hugo. Au vers 1, le verbe au plus-que-parfait montre la vieillesse du souvenir, à quel point il remonte de très longtemps et qu'il ne se réalisera plus jamais. Le vers 2 est un enjambement du vers 1 composé de propositon infinitive, la phrase ne se terminant au vers 8, afin de décrire le mieux possible la scène. Au vers 3, il y a une comparaison entre Léopoldine et un rayon de soleil, ce qui fait penser à un ange lumineux descendant sur terre, blanche et pure, parfaite. C'est aussi implicitement un rappel sur sa mort, la spiritualité souvent fait pensé au paradis et à la mort. Au vers 4, il l'a fait revivre grâce au recours du discours directe, avec le terme « petit », terme affectueux pour montrer leur solide relation. Les vers 5 et 6 nous montrent une énumération de verbes d'action ainsi revivant la scène, la scène est si bien décrite qu'on s'y croirait presque, avec des césures toutes différentes, c'est un hypotypose. Au vers 7, il y a une comparaison de Léopoldine et d'un « oiseau qui passe », elle vole gracieusement et joliment, « qui passe » fait certainement référence au temps passant très vite, comme un oiseau volant... Le souvenir est si bien raconter qu'on se l'imagine parfaitement, très touchant car il montre la sincérité des sentiments de V.Hugo vis-à-vis de sa fille.

On retrouve par la suite le champ lexical de l'écriture/de la littérature avec les termes suivant: « ma plume », « mes livres », « mon œuvre », « mes manuscrits », montrant que Léopoldine suit les traces de sont pères dans l'écriture.  Le vers 9 a un ryhtme ternaire, mimant la main de Victor s’arrêtant quand elle arriva. Du vers 8 à 13, Léopoldine est vu comme une muse, la source d'inspiration même faisant des actions maladroites tel que « et mainte page blanche entre ses mains froissée ».

       

        A partir du vers 14, il fait une description de sa fille, en commençant par une énumération exprimant ses goûts, l’énumération alterne des éléments spirituels, « Dieu », « astres », et éléments terrestres, « fleurs », « prés verts ». Au vers 16, elle est comparée à une être spirituel, à une âme clair et transparente sans défaut, ici encore pour renforcer son côté parfait et affirmer qu'elle est bel et bien sa muse.

On retrouve le champ lexical de la spiritualité, le but étant de la faire revivre d'entre les morts, voici les termes : « dieu », « astres », « âme », « esprit ».

L’interjection « oh ! » au vers 18 est la transition entre la description de sa fille vers celle de sa famille parfait soit-elle « radieux » et « charmant » le prouve. Dans cette description, la famille a l'air de vivre paisiblement dans la joie et la bonne humeur. Il y a une énumeration par la suite étant le champ lexical de la littérature/l'écriture montrant ainsi que sa famille, réunis et heureux, donnait de l'inspiration à ses écritures. V.Hugo montre dans cette partie un côté nostalgique et nous fait comprendre qu'il aimerait revivre ces scènes plaisantes et agréables, sans aucun soucis et sans le désespoir présent, juste le plaisir d'être tous ensemble heureux et réunis.

 

        Le registre est jusqu'à présent lyrique puisque il partage ses propres sentiments qui nous émeuvent. Ces quatre derniers, même étant à la fin, nous laisse un dernier un registre qui nous donne froid dans le dos tant ces vers sont funèbres.

 

         A partir du vers 23, il y a un retour brutal à la réalité, c'est avec une interjection et l'enchaînement en un vers de trois phrases exclamative : « Et dire qu'elle est morte ! Hélas ! Que Dieu m'assiste ! ». Il nous communique sa peine, nous, et à lui-même par la même occasion, qu'elle est morte. Il se plaint de ne pas pouvoir la revoir. Un chiasme au deux vers suivant « Je n'étais jamais gai quand je la sentais triste ; - j'étais morne au milieu du bal le plus joyeux » montrant ainsi son amour profond pour elle, il se répété en disant qu'il est triste quand elle est triste, c'est une sorte de compassion profonde, un effet miroir peut-être montrant la similitude entre un père et sa fille. Il va jusqu'à prier Dieu dans ce vers afin qu'il Le prenne en pitié. Egalement une antithèse, puisqu'il rapproche dans un même vers deux termes opposés, cela renforce le côté pathétique, la communication de sa peine et sa plainte, contre Dieu certainement de lui avoir volé sa fille. Le dernier vers met en apposition « en partant », dans ce contexte Léopoldine part du bal les yeux attristés mais cela peut aussi faire référence à son âme parti à jamais laissant V.Hugo laissant « quelques ombres en ses yeux », il y a donc un double sens dans ce dernier vers.

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