Poésie Et Lyrisme

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La poésie, lieu d’expression du lyrisme amoureux par excellence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110

t Séance 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116

Le discours théâtral, un autre mode d’expression du lyrisme amoureux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116

t Séance 6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129

Quand le lyrisme amoureux devient l’expression d’une souffrance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129

t Séance 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136

Le rôle des figures de style dans le lyrisme amoureux au théâtre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136

t Séance 8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143

Entraînement à l’épreuve du DNB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143

t Séance 9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146

Comment le lyrisme amoureux se modernise-t-il ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146

t Séance 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151

Lecture cursive : Les Caprices de Marianne, Alfred de Musset, 1833 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151

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séance 1 —

Séquence 4

Introduction à la séquence À travers cette séquence, nous allons nous intéresser à un thème récurrent de la littérature, celui de l’amour. De tout temps, l’écriture est apparue comme un moyen privilégié d’exprimer le sentiment amoureux, ses nuances, ses bienfaits et ses dangers. L’envie de saisir sa plume pour traduire ce que l’on ressent pour l’être aimé n’est pas rare, même chez le plus modeste des « écrivains en herbe ». Or, la forme d’écriture qui accorde une large place à l’expression de la sensibilité et des sentiments personnels est le lyrisme. Aussi cette séquence t’aidera-t-elle à mieux comprendre ce que signifie ce mot et quelles en sont les particularités. Le lyrisme se trouve dans des œuvres de genres différents; nous avons choisi de l’étudier à travers la poésie et le théâtre, ce qui nous permettra de revenir sur les règles de versification et les caractéristiques du texte théâtral, tout en suivant les transformations du lyrisme amoureux à travers l’évolution de ces deux genres littéraires.

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Avant de passer à l’étude de la séquence, sache que tu dois te procurer Les Caprices de Marianne, d’Alfred de Musset (n’importe quelle édition conviendra) et le lire, pour ta culture personnelle, d’ici la fin de la séquence. Tu peux bien sûr l’emprunter à quelqu’un ou à une bibliothèque. Cette lecture fera l’objet d’une évaluation.

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Séance 1

Qu’est-ce que le lyrisme ?

Prends ton cahier-mémoire et recopie le titre de la séquence, suivi de celui de la séance 1 ; souligneles en rouge.

1- Les origines du lyrisme et son évolution

Pour commencer cette séance, cherche l’étymologie du mot « lyrisme » dans un dictionnaire ou une encyclopédie. Puis vérifie les informations que tu as trouvées dans le corrigé.

Comme tu as pu le découvrir, à l’origine, le poète s’accompagnait d’une lyre et chantait, au sens propre, ses sentiments personnels. C’est pourquoi l’expression du lyrisme privilégie la poésie et la musicalité de la forme. Toutefois, si l’écriture poétique est une manière toute adaptée à l’expression des sentiments personnels, le discours théâtral peut, lui aussi, exprimer la sensibilité des personnages. Exercice de reconnaissance du genre littéraire d’un texte.

Lis les différents extraits proposés ci-dessous.

Indique, pour chacun d’eux, s’il s’agit d’une pièce de théâtre ou d’un poème. Justifie ta réponse.

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Séquence 4 — séance 1

a) « Je m’en allais, les poings dans les poches crevées ; Mon paletot aussi devenait idéal ; J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ; Oh ! là ! là ! Que d’amours splendides j’ai rêvées ! » b) Perdican. – Insensé que nous sommes ! nous nous aimons. Quel songe avons-nous fait Camille ? (…) Ô ! Mon Dieu ! Le bonheur est une perle si rare dans cet océan d’ici-bas ! c) Je suis le ténébreux, - le veuf, - l’inconsolé, Le prince d’Aquitaine à la tour abolie : Ma seule étoile est morte, - et mon luth constellé Porte le soleil noir de la Mélancolie. d) Coelio, rentrant. – Malheur à celui qui, au milieu de la jeunesse, s’abandonne à un amour sans espoir ! Malheur à celui qui se livre à une douce rêverie, avant de savoir où sa chimère le mène, et s’il peut être payé de retour ! 2- Les thèmes lyriques

Lis les textes suivants, extraits de poèmes ou de pièces de théâtre ; le poète ou les personnages s’y expriment avec lyrisme sur différents sujets.

Détermine, pour chacun de ces extraits, le thème (le sujet) abordé. a) L’amour s’en va comme cette eau courante L’amour s’en va Comme la vie est lente Et comme l’Espérance est violente Le Pont Mirabeau, Apollinaire b) Cela vous soit un exemple certain Que vos beautés, bien qu’elles soient fleuries, En peu de temps cherront1 toutes flétries Et, comme fleurs, périront tout soudain. 1. cherront : tomberont Les Amours, Ronsard c) « J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois ; mais j’ai aimé. » On ne badine pas avec l’amour, Musset

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séance 1 —

Séquence 4

d) « Qu’il est doux d’être au monde, et quel bien que la vie ! Tu le disais ce soir par un beau jour d’été. » Sonnet, Musset e) « Vous êtes amoureux. Loué jusqu’au mois d’août. Vous êtes amoureux. – Vos sonnets la font rire. Tous vos amis s’en vont, vous êtes mauvais goût. - Puis l’adorée, un soir a daigné vous écrire… ! » Roman, Rimbaud

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