"Tel que nous pourrions penser" Vannevar Bush

Vannevar Bush (1890-1974) principalement connu pour être considéré comme l’un des inspirateurs du Web et pour son oeuvre nommé “As We May Think” (”Tel que nous pourrions penser” en traduction française). Son oeuvre comprend 176 pages, cependant, nous allons seulement nous intéresser aux pages 101 à 108. L’article “Tel que nous pourrions penser” est paru dans The Atlantic Monthly à Washington DC. V. Bush a écrit cet article en juillet 1945, c’est-à-dire quelques jours avant les bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki qui ont eu lieu le 6 et 9 août 1945 et peu de temps avant la fin de la seconde guerre mondiale, le 2 septembre 1945.

Vannevar Bush développe l’idée que la recherche scientifique pourrait enlever les limites de la mémoire individuelle afin que les savoirs du passé ne disparaissent jamais. En créant un appareil permettant l’accès à toute les connaissances humaine, nommé le “Memex”, Bush montre la nécessité d’accéder à ses connaissances.

Ainsi, Vannevar Bush se demande comment la science pourrait aider la mémoire individuelle ?

Tout d’abord, Vannevar Bush introduit son article en présentant son idée. En effet, il présente le système qu’il aimerait développer, qu’il a lui-même appelé le “Memex”. Ce système consisterait à stocker des informations afin qu'elles ne disparaissent jamais, mais avec lequel il serait également possible de consulter ses documents rapidement et à tout moment. Il contiendrait les archives de nos pensées puisque comme le dit Bush, “il s'agit d'un supplément agrandi et intime de sa mémoire” (ligne 5). Sachant que la mémoire individuelle de l’être humain à des limites, il serait possible grâce au Memex d’accéder aux connaissances du passé. Le Memex se composerait d’un clavier et d’un énorme système de stockage pour pouvoir ajouter autant de documents que l’on souhaite.

Ensuite, Bush explique le fonctionnement du Memex. Son idée suppose de donner un nom à chaque document intégré dans le Memex et d’indiquer ce nom dans le manuel de code pour retrouver le document grâce à un simple code. Il annonce que ce système fonctionnerait par lien hypertexte et qu’il serait possible de mémoriser les codes des liens les plus utilisés afin que “l’utilisateur n'ait pas à consulter trop souvent le manuel des codes” (ligne 25). Le Memex serait équipé d’un levier pour passer d’une page du livre à l’autre assez rapidement et il y aurait également un bouton spécial pour retourner à l’index. Pour Bush, le Memex serait basé sur la technologie d’avenir, c’est-à-dire sur des microfilms, des écrans et des caméras.

Par la suite, il est possible de lier les documents entre eux. En effet, grâce au même levier que pour faire défiler les pages, il est possible de consulter les documents comme s’ils formaient un seul et même livre. Vannevar Bush nous donne l’exemple d’une personne qui s’intéresserait “aux origines et aux caractéristiques de l'arc et de la flèche” (ligne 56). Cette personne pourrait parcourir de nombreux documents. Et à l’aide du Memex, il pourrait associer les documents intéressant les uns aux autres pour en faire une analyse fondée. Avec ses recherches, il pourrait également ajouter ses propres informations, comme par exemple annoter le texte ou encore intégrer des pages qui lui