La Liberté
Compte Rendu : La Liberté. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirese, acte que le prisonnier fait au quotidien est une forme de liberté car celle-ci s’acquiert chaque jour grâce à des gestes ou des choix même insignifiants.
Dans chaque homme réside une part de liberté qui est inaliénable. Et comme Rousseau le dit, c’est grâce à la conscience dont chaque être humain est doté que nous nous reconnaissons libres.
La liberté s’acquiert tout au long d’une vie, on se bat sans cesse pour notre liberté au travers de simples gestes du quotidien, des prises de position ou des rêves et des buts que l’on se fixe. Prenons comme exemple Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix, qui étant astreinte à une résidence surveillée, ne pouvait ni sortir, ni recevoir de visites, a su continuer à se battre contre le régime birman. Elle était enfermée et donc à priori privée de sa liberté, mais elle a réussi tout de même à contourner ces obstacles pour poursuivre ses actions politiques en luttant rien qu’en se levant tous les matins et en vivant du mieux qu’elle le pouvait.
Qu’est-ce que serait un homme sans une once de liberté ? Un homme sans aucune pensée propre qui n’agirait que sur la demande des autres et qui n’aurait aucune envie, aucune possibilité de faire des choix. Ce serait un robot, une machine, sans conscience et réflexion. Il ne pourrait vivre pleinement sa vie, il traverserait l’existence tel une âme sans vie.
Même pour un homme dit libre, la liberté totale n’est pas non plus possible. Nos choix et notre façon d’agir sont dictés par divers facteurs tels que les traditions, le besoin de plaire aux autres, les comportements qui nous sont imposés par la société et les idées auxquelles nous n’adhérons pas forcément mais dont nous avons l’obligation de suivre les préceptes. Les traditions ne se présentent pas comme un choix, mais comme un devoir, une obligation et c’est pourquoi on les perpétue par l'apprentissage que l'on a pu avoir lors de notre enfance et par les valeurs qu’on nous a enseignées. Lorsque nous suivons ces traditions, nous sommes comme sur un chemin déjà tout tracé, chaque acte de la vie y étant fixé. Notre liberté est donc entravée par ces coutumes, à nous d’arriver à en prendre le dessus pour jouir d’un peu plus de liberté.
Les autres êtres humains nous prennent aussi beaucoup de notre liberté. Nous ne pouvons pas faire ce que l’on veut dans une société, il y a des lois à respecter pour que nous puissions vivre en harmonie sans trop de désagréments de la part des hommes avec qui nous devons partager notre quotidien. Et donc en suivant ces lois et en tenant compte d’autrui, nous perdons de notre liberté. Nous serions ainsi plus libres à l'état naturel qu'à l'état social. La liberté culminerait dans l'anarchie. Le slogan des anarchistes est d'ailleurs : « La liberté ou la mort ! » Mais si les lois interdisent de nuire à autrui et limitent ainsi la liberté, elle interdit aussi à autrui de nuire. Ce que l’on perd en liberté, on le gagne donc en sécurité. Certes, la sécurité n'est pas la liberté. Mais en un sens la sécurité est une condition de la liberté. On se sent plus libre de sortir le soir dans la rue si la loi est appliquée qu'en temps de guerre civile. De même, on se sent plus libre d'aller et venir dans un Etat régit par des lois que dans une jungle où l’on risque à chaque instant d'être attaqué par une bête sauvage. La loi est donc la condition de la liberté dans la mesure où elle assure la sécurité.
Rien que le fait d’avoir des sentiments nous ôte un bout de notre liberté. Ces sentiments nous emprisonnent et font basculer nos décisions en leur faveur.
Tous ces exemples nous empêchent d’être pleinement libre car comme le dit la théorie
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