Les Révoltes Populaires

nt bientôt presque tout le contrôle du pays.

Mais le roi des Perses, Artaxerxers Ier ne veut pas renoncer au pays. Il ordonne donc à ses armées de reconquérir l’Egypte. En 454 av J-C les Perses écrasent les Egyptiens et ordonnent le Grecs à quitter Memphis pour se réfugier sur une île où un siège durera 18 mois jusqu’à ce qu’ils soient entièrement défaits. Le prince Inaros est pris et exécuté. L’intervention a duré six ans, et a été un désastre pour avoir coûté la vie à environ 6000 Athéniens et à de nombreux autres Grecs.

* La révolte de Spartacus

Spartacus était un esclave et un gladiateur thrace. En -73, 200 gladiateurs de l’école de Lentulus Battiatus, à Capoue, complotèrent pour retrouver la liberté, mais ils furent dénoncés. Cependant, environ 70 gladiateurs réussirent à s’évader en direction de Naples. De nombreux travailleurs agricoles les rejoignent en route. Ils se réfugièrent sur les pentes du Vésuve.

Spartacus, un des trois chefs parmi Crixus et Œnomaüs ainsi que les autres esclaves réussirent à vaincre les gardes envoyés par la ville de Capoue. Ils organisèrent donc une armée qu’ils baptisèrent l’armée servile. Ils battirent 3000 Romains grâce à une ruse de Spartacus. A partir de ce moment, il rassembla nombre de combattants tandis que la ville de Rome le sous-estimait.

Mais l’armée se sépara : Crixus alla en Apulie et 30 000 hommes le suivirent. Il fut bientôt tué et sa troupe massacrée tandis que Spartacus vainquait es légions engagées contre lui, dirigées pas le consul Lucius Gellius Publicola. Spartacus organisa des « Jeux funèbres » pour venger la mort de Crixus, pendant lesquels 300 soldats romains durent s’entretuer dans un combat de gladiateurs. Il vainquit encore nombres d’armées jusqu’à avoir réalisé son objectif : Atteindre la Sicile pour ranimer la Deuxième Guerre servile qui avait ravagé cette île en -100.

Cependant, les pirates ciliciens avec qui Spartacus avec conclu un accord le trahirent et l’armée se retrouva coincée à la pointe de l’Italie. Cependant, le Sénat romain confia une armée de quatre légions au commandement de Crassus. Il ne cherchait pas à engager le combat contre Spartacus. Mais un de ses légats désobéit aux ordres et attaqua une partie des troupes de Spartacus avec plus de 8000 hommes, mais il subit un désastre : Crassus remit en usage un ancien châtiment et un dixième des soldats du premier rang, responsables de la déroute furent fouettés et mis à mort à titre d’exemple.

Crassus voulut ensuite bloquer Spartacus par une ligne de retranchements de 55 km de long. Mais Spartacus réussit à forcer le blocus grâce à une faible visibilité due à une nuit de neige. Crassus et son armée le suivit et il subit quelques défaites. L’armée de Spartacus voulut battre définitivement celle de Crassus, et l’affrontement eut lieu en Lucanie, mais ce fut Crassus qui battit définitivement les révoltés. Pendant que ses compagnons prenaient la fuite, encerclés par de nombreux adversaires, Spartacus mourut pendant la bataille en -71, mais son corps ne fut jamais identifié.

6000 esclaves furent donc crucifiés sur la Via Appia, entre Rome et Capoue sous les ordres de Crassus.

* … A nos jours

Pour présenter une seule révolte populaire survenue après l’Antiquité, j’ai choisi de faire un pont entre cette révolte mémorable de Spartacus, et celle des Spartakistes, en Allemagne, en 1919.

L’Adjectif « Spartakiste » est utilisé pour parler d’une la grève générale et de combats qui ont eu lieu à Berlin du 5 janvier au 12 janvier 1919. Le Parti communiste d’Allemagne fondé par la ligue spartakiste n’a cependant ni lancé ni mené le soulèvement.

Cette révolte a été provoquée par le renvoi d’Emil Eichhorn, chef de la police, le 4 janvier par le Conseil des commissaires du peuple. De nombreux travailleurs prennent alors spontanément le contrôle du siège d’un journal à Berlin et montent des barricades dans les rues. Ils furent bientôt rejoints par d’autres travailleurs qui boquèrent d’autres bureaux de journaux.

Les bureaux ayant été bloqués décident de soutenir la révolte et appellent à la grève à Berlin le 7 janvier. Environ 500 000 travailleurs se mettent