Marketing Générationnel

ir la menace d'apocalypse de la guerre froide.

* Ils considèrent comme acquises (et parfois dépassées) les transformations morales des années 1960 et 1970.

* Ils n'ont pas connu le monde sans le sida.

D'ici 2015, la génération Y devrait représenter 15 %[ de la population européenne et 40 % des actifs en France[

* C'est d'abord une génération précaire, avec des difficultés à entrer sur le marché de l’emploi, des stages à rallonge, précarisation accrue, des salaires au rabais, peur du déclassement social… Elle est en première ligne des bouleversements économiques et sociaux. Elle va aussi devoir payer l’ardoise de la dette publique – 1.500 milliards d’euros –, et assurer le financement des retraites et les dépenses de santé d’une population vieillissante.

* La massification de l'enseignement fait que jamais une génération n'a été aussi diplômée.

* Élevée au numérique, nourrie à l’information instantanée, à l’aise dans le multitâches, disposant de signes identitaires forts par la musique comme par les vêtements grâce à Internet, la génération Y construit un style et une vie qui dépendent de moins en moins des adultes.

* Elle remet en cause les hiérarchies établies. Les gens pensent, travaillent et interagissent sur un mode plus collaboratif, avec une approche horizontale des rapports sociaux." Il ne suffit plus d’avoir le statut et les attributs du chef, il faut le prouver par ses compétences, il faut expliquer ses décisions et partager l’information." Une petite révolution pour les managers : ils croyaient voir arriver des jeunes individualistes. Ils vous découvrent partageurs…

* La génération Y se méfie des institutions, déserte les partis politiques, préfère les coordinations, les mouvements ciblés sur des actions concrètes : défendre les sans-papiers du côté de RESF (Réseau éducation sans frontières), et lutte contre le mal-logement avec des collectifs tels que Jeudi Noir, s'investi dans des projets (écologiques, solidaires ou liés au développement durable…).

* Ces engagements s’inscrivent dans un nouveau rapport au travail, une envie pour nombre d’entre eux de concilier emploi et réalisation de soi.