Présentation du problème de gestion des stocks

er, entretien des locaux, frais de personnel, etc.), on inclut également le coût engendré par l’obsolescence ou le vol, on y inclut aussi le coût du capital immobilisé.

Calcul de Cp : On définit cp qui est le coût de possession d’une unité alors Cp = cp x s (stock moyen)

Remarque : cp s’effectue souvent par l’intermédiaire d’un taux exprimé en % du prix unitaire de la pièces

* Cl : Coût de lancement ce sont les frais administratifs, les frais de réceptions et les coûts de transport,

Calcul de Cl : On définit cl qui est le coût de lancement d’une commande alors Cl = cl x n (le nombre de commandes sur un an.

* Cr : Coût de rupture, coût plus difficile à quantifier, il peut cependant être calculé quand il entraîne une vente manquée (coût = marge perdue), quand il entraîne un dépannage en urgence (coût = dépannage) ou alors lorsqu’il entraîne le paiement d’une pénalité (coût = pénalité).

Calcul de Cr : On définit cr qui est le coût de rupture d’un article alors Cr = cr x M (Nombre d’articles en rupture).

Coût total de gestion des stocks (Ct) = Cp + Cl + Cr

IV- Le modèle à quantité économique (Wilson)

Le modèle de Wilson est le modèle central de la gestion des stocks, il repose sur des hypothèses très simplificatrices mais il est quand même utilisé dans de nombreux systèmes de réapprovisionnement.

* La demande est connue et régulière

* Le délai de livraison est fixe et certain

* La rupture de stock n’est pas admise

* Les prix unitaires sont fixes, indépendants du temps et de la quantité

Q est la quantité que nous recherchons c’est celle qui va minimiser le coût total de gestion (voir annexe 5).

Remarques :

* A l’optimum le coût de possession et le coût de lancement sont égaux.

* Le résultat de ce modèle est également exploité en termes de périodicité d’approvisionnement. (T) donc T = Q/M

* Au voisinage de l’optimum le coût varie très peu il est donc tout à fait possible de choisir une quantité proche de QW, dans la pratique on s’intéressera plus à la zone économique constituée par la partie inférieure de la courbe.