Faut-il vraiment choisir entre le "cure" et le "care" - Anne Grinfeld
Fiche de lecture : Faut-il vraiment choisir entre le "cure" et le "care" - Anne Grinfeld. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Lucas_93 • 7 Mars 2022 • Fiche de lecture • 864 Mots (4 Pages) • 764 Vues
Introduction :
L’œuvre étudiée dans cette fiche de lecture est un article d’Anne (PRINCELLE) GRINFELD ayant pour titre Faut-il vraiment choisir entre le « cure » et le « care » publié dans la revue Soins Gérontologie N°106 en mars 2014 (pp. 23-26, 4 pages).
Anne GRINFELD est une infirmière contemporaine, cadre de santé en médecine gériatrique, travaillant dans les Hôpitaux universitaires Paris-Nord-Val-de-Seine à l’Hôpital Bichat Claude-Bernard situé dans Paris (XVIIIème arrondissement). On peut retrouver Anne GRINFELD dans d’autres écrits tels que ses deux mémoires Le heurt : ou se heurter édité par l’AP-HP (Association Publique des Hôpitaux de Paris) et soutenu en 2015 pour son diplôme de Master de Philosophie Pratique avec pour option l’Éthique médicale et hospitalière (29 pages). Son autre mémoire étant Une question de temporalité : comment définir la relation soignant-soigné dans les unités de soins de soins longue durée soutenu en 2012 et édité par l’AP-HP pour son diplôme de cadre de santé (54 pages).
Dans cet article tiré de la revue Soins Gérontologie, l’auteure traite deux concepts infirmiers fondateurs dans la profession qui sont le « cure » et le « care ». Elle explique les différences entre ces deux concepts et nous fait découvrir les limites de ceux-ci. C’est une réflexion, un questionnement que l’on pourrait se faire sur le fait de l’obligation de choisir entre ces deux concepts en tant que soignant, en particulier de ceux qui travaillent en unité de soins longue durée (USDL).
Résumé :
Tout au long de l’article, Anne GRINFELD met l’accent sur ses deux notions et sur le manque de temps que les soignant ont à accorder aux patients.
Elle définie ce qu’est le « cure » et le « care ». Tout d’abord, le « cure » étant le travail de prescription médicale, c’est un concept qui engage purement le rôle du soin.
Ensuite, le « care » se veut plus « humanitaire », fait en sorte qu’il y ai une attention plus particulière pour chaque patients, le tissage d’une relation de soins plus concrète.
Au début de l’article, elle nous explique que deux types de soignants existent (selon elle) : c’est qui appartiennent au « cure » et ceux qui s’inscrivent dans le « care ». Elle explique cette polarisation par un manque de temps expliqué par une importante charge de travail et une configuration des lieux qui n’est pas propice à une amélioration de cette qualité de travail, employant même l’expression tayloriste du « travail à la chaîne » (p. 23, paragraphe de droite, l. 28) ce qui montre bien l’automatisation de ce travail et le manque de temps à accorder aux patients. L’auteure parle même d’une soignante qui venait plus tôt le matin pour accorder le temps aux personnes âgées qu’elle ne pourrait pas leur accorder dans la suite d cela journée.
Ce manque de temps, pouvant faire culpabiliser les soignantes, pour sentiment de maltraitance envers les patients. Les soignantes subissent leur environnement, leur cadre de travail.
Elle parle du fait que le « cure » est plus équitable pour les patients et permet aux soignants de « fixer un cadre à la relation interpersonnelle » (p. 26, paragraphe de gauche, l. 4).
Enfin, elle conclue par le fait que les deux concepts si importants peuvent se réunir dans le concept de praxis (« activité humaine visant à modifier les rapports sociaux » définition venant de linternaute.fr) ce mot sou-ligné par Philippe Svandra comme « C’est par le verbe et l’acte que nous nous insérons dans le monde humain » (p. 26, paragraphe de gauche, l.18).
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