Faut-Il Se Connaître Soi-Même ?

ssaire à l’anticipation de ces crises, de manière à les anticiper voire les éviter pour certains cas. Cette crise peut être un conflit avec autrui ou avec une situation difficile à vivre. Cela engendre donc une remise en question: Est-ce de ma faute ? Pourquoi cela m’arrive-t-il à moi ? Que faire pour traverser cette épreuve ?

En clair, ces questionnements arrivent d’eux-mêmes et même s’ils ne trouvent pas de réponses ils exigent une recherche de connaîssance de soi-même.

Nous savons donc que pour pouvoir avancer dans la vie, il est nécessaire de se connaître soi-même. Mais a-t-on toujours besoin de nous connaître parfaitement ?

Il ne faut pas se connaître soi-même car cela peut nous blesser. Généralement, toutes les vérités à notre égard, dont nous ne sommes pas au courant, ne sont pas bonnes à savoir. Certains éléments de notre identité, dont nous ne sommes pas fiers, peuvent être refoulés et, inconsciemment, nous ne préférons donc pas y penser pour éviter de se faire du mal psychologiquement. Ainsi, on peut, en plus, se poser la question suivante : Vaut-il mieux se faire du mal à penser aux choses dont on a peur, et qui peuvent nous mettre de mauvaise humeur, pour la vaincre ou tout simplement l’ignorer ? Il semblerait que de garder ce poids sur la conscience pour la suite de notre vie soit une mauvaise idée, mais c’est souvent difficile.

Il ne faut pas chercher à se connaître car nous ne le pourront réellement pas. En effet, les personnes qui nous décrivent notre identité auront toujours un avis totalement ou en partie subjectif à propos de nous, de part la relation qu’il y a entre nous. Et quand bien même le critique ne nous connaîtrait pas beaucoup, il sera toujours aveuglé par les apparences superficielles. De la même manière, nous avons envers nous-même une connaissance subjective de nous même. Chacun se trouvera forcément un défaut physique qui n’en sera pas un pour d’autres par exemple. Notre jugement est toujours faussé par notre estime personnelle, qu'elle soit trop haute ou trop faible.