Étude sectorielle cosmétique
Analyse sectorielle : Étude sectorielle cosmétique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar .......... • 29 Septembre 2021 • Analyse sectorielle • 5 531 Mots (23 Pages) • 880 Vues
Sommaire :
1 : Introduction
2 : Contexte
3 : Perception du secteur
4 : Situation actuelle
5 : L’évolution du secteur
6 : Relations clients
7 : Aspect règlementaire
8 : Conclusion
9 : Reference
Introduction :
Le secteur de la cosmétique englobe différentes catégories de produits servant au soin et à l’embellissement du visage, du corps, des cheveux ou encore de la dentition :
• Les cosmétiques : maquillage, crèmes de soin, produits pour bébé, crèmes solaires, etc.
• Les produits d’hygiène et de toilette : savons, gels douche, déodorants, dentifrices, etc.
• Les produits capillaires : shampoings, laques, gels, mousses coiffantes, teintures, colorations, etc.
• La parfumerie : parfums, eaux de toilette, eau de Cologne, etc.
Le secteur des parfums et de la cosmétique représente un poids conséquent dans l’économie mondiale. L’industrie cosmétique constitue l’un des atouts majeurs de l’économie française ; les parfums et cosmétiques comptent parmi les meilleurs ambassadeurs de la France à l'étranger. La renommée et la qualité́ des marques de parfums et cosmétiques fait en France sont universellement appréciées.
Les cosmétiques ne sont pas des produits de consommation comme les autres. Ils répondent d’abord à une quête universelle : la recherche du bien-être. Soigner son apparence, veiller à son hygiène, prendre soin de son corps font partie des préoccupations humaines depuis très longtemps puisque Très tôt, l’Homme s’est soucié de son apparence. Avec les matériaux dont il disposait, Au Ier siècle, non sans risques pour leur santé, Néron et Poppée éclaircissaient leur peau avec de la céruse (carbonate de plomb, très toxique) et de la craie, soulignaient leurs yeux au khôl (contenant du plomb toxique) et rehaussaient leur teint et leur lèvres avec du rouge (toxique quand il s'agissait de cinabre).
C'est avec les retours des croisades que le maquillage semble s'être répandu en Europe du Nord ; à partir du XIVe siècle, les nobles usent de la crème hydratante, du fond de teint, de la teinture pour cheveux et du parfum et dès le XVIIIe siècle les cosmétiques sont utilisés dans toutes les classes sociales.
Avec le temps, les cosmétiques ont varié selon les modes et les matières premières disponibles. Certaines recettes comme le cold cream de Galien sont encore utilisées aujourd'hui, d'autres recettes sont presque abandonnées comme les bains de bouche à l'urine. Certains produits très dangereux pour la santé (dont le fameux blanc de céruse, facteur de saturnisme) ont néanmoins été très utilisés ; jusqu'au début du XIXe siècle la plupart des cosmétiques européens et nord-américains contiennent du plomb.
Au XXe siècle et surtout au XXIe siècle, l'industrialisation et des découvertes changent le visage de la cosmétologie : parfums de synthèse, dérivés pétroliers, tensioactifs synthétiques et stabilisateurs d'émulsion. Ces nouveaux ingrédients ainsi que des formulations complexes réalisées par des chercheurs caractérisent les cosmétiques modernes, qui ont bénéficié pour leur large diffusion de l'avènement de la publicité.
Contexte :
La France compte 79 000 établissements liés au monde des produits cosmétiques. Le secteur cosmétique français affiche 14,5 milliards d'Euros d'exportations et confirme son rôle de leader mondial. Les entreprises cosmétiques constituent le 3ème secteur d’exportateur du pays, et la France est même le premier exportateur de cosmétique au monde, devant les États-Unis et l’Allemagne. Les quartes leadeurs de ce secteur sont français ce sont Beiersdorf,estée lauder, l’oreal et shiseido
Il y a des entreprises de toutes tailles qui sont réparties sur tout le territoire français,ce secteur emploient 55 000 personnes, dont 57% de femmes. S’y ajoutent environ 25 000 emplois indirects, avec notamment les flaconniers, les artisans verriers, les producteurs de plantes à parfums… L’économie de la cosmétique , c’est aussi 79 000 établissements utilisant des produits et créant 170 000 emplois dans les villes ou les campagnes. Des esthéticiennes, maquilleuses, manucures, coiffeuses, coiffeurs qui vendent, conseillent, pratiquent des soins et apportent du bien-être au quotidien. Ces professionnels exercent dans des lieux multiples : salons de coiffure, d'esthétique ou de soins, boutiques de cosmétiques ou de parfumerie, à domicile... On trouve aussi des produits de beauté dans les pharmacies, parapharmacies, spa, centres de soin des hôtels... La France compte 8000 instituts de beauté et 60 000 salons de coiffure qui contribuent à cette économie . Les acteurs en cosmétologie et parfumerie peuvent se classer dans les catégories suivantes : • les différents prestataires industriels - laboratoires de recherche et d’analyse, appartenant parfois au secteur de la pharmacie - fournisseurs et sous-traitants (verriers, plasturgistes, producteurs d’emballages...) - fabricants de composants actifs( produits naturels synthétiques, huiles essentielles...) • au cœur de la filière - les groupes industriels dont les selectifs spécialisés (Clarins, Estée Lauder...) - les généralistes (L’Oréal, Shiseido...)
- les spécialistes du mass market (Henkel, Gillette, Kao Corporation...)
- les fabricants façonniers travaillant pour les producteurs de produits finis • les distributeurs Les grandes surfaces, la diffusion sélective (Marionnaud, Sephora...), les pharmacies et parapharmacies, et la vente directe (L’Occitane...)
La cosmétique est un secteur qui offre beaucoup de métiers puisque derrière tous les produit ce cache tout un travail tel que la conception et production de matières premières actives, la conception et tests de produits composés de base, les fournisseurs et prestataires (emballages, flacons, étiquettes...) ,la fabrication de produits composés et compositions parfumant et la fabrication de conditionnement du produit fini
Perception du secteur
Afin de mieux comprendre l’état du marché de la cosmetique , voici quelques chiffres sur les habitudes de consommation des produits cosmétiques par les Françaises :
• 10 minutes : c’est le temps qu’elles accordent chaque matin au nettoyage de leur visage.
• 19 minutes et 11 minutes : c’est respectivement le temps passé à se maquiller, et à se démaquiller le soir.
• 9 : c’est le nombre de produits qu’elles utilisent chaque jour sur leur visage (deux fois moins que la moyenne mondiale).
• Le mascara et le soin hydratant sont respectivement le produit de maquillage et le produit cosmétique qu’elles utilisent le plus au quotidien.
Les chiffres d’un sondage réalisé en 2020 (post confinement) révèlent que les Françaises tendent à réduire le temps qu’elles consacrent à leur routine beauté. Cela s’explique notamment par leur désir de se maquiller de moins en moins :
• Aujourd’hui, 1 femme sur 5 se maquille tous les jours, alors qu’elles étaient 2 sur 5 en 2017.
• Ce phénomène du « no make-up » est particulièrement présent chez les moins de 30 ans : plus de 50 % d’entre elles déclarent avoir réduit la fréquence à laquelle elles portent du maquillage depuis la crise sanitaire.
Le volume de produits de maquillage vendus a d’ailleurs reculé de 5,5 % ces dernières années.
La vente de produits cosmétiques se répartie comme telle :
• 40 % : soin de la peau.
• 21 % : soin du cheveu.
• 18 % : maquillage.
• 11 % : parfums.
• 10 % : produits d’hygiène.
En moyenne, les habitants de l’Hexagone achètent une cinquantaine de produits de beauté par an et consacrent
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