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Analyse de situation : Stage au cabinet libéral du Sisteronais

Rapport de stage : Analyse de situation : Stage au cabinet libéral du Sisteronais. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  23 Mai 2022  •  Rapport de stage  •  1 231 Mots (5 Pages)  •  3 216 Vues

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INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS

DIGNE-LES-BAINS

PROMOTION : 2020 2023

SEMESTRE 3

Cadre pour annotation

NOM PRENOM : ASSAIANTE MATHIEU

ANNEE SCOLAIRE : 2021/2022

Table des matières

I- Introduction .......................................................... 3

II- Description de la situation.................................. 3

III- Le questionnement............................................... 4

IV- L’analyse.............................................................. 5

V- Conclusion............................................................ 6


I- Introduction

Cette situation se passe lors de mon stage S3B au cabinet libéral du Sisteronais. Ce cabinet se compose de 7 infirmiers pour couvrir 4 tournées le matin et le soir avec en moyenne 40 patients par tournées. Les infirmiers s’occupent de donner les traitements, faire les piluliers , bilans sanguins , tests covid, douche, toilettes au lit et divers soins selon la demande.

II- Description de la situation

Un lundi, Madame M 96 ans rentre dans une de nos tournées suite à sa sortie d’hôpital où elle avait été admise pour « diarrhée et vomissement ». Elle mesure 1m58 et pèse 42Kg elle a un IMC de 17 ce qui correspond a de la maigreur. Elle est prise en charge tous les jours 3 fois par jour matin, midi et soir. Elle a tout le personnel et matériel médical à domicile (AS, Aide ménagère, IDE, visite médecin)

Cette patiente est atteinte de la maladie d’Alzheimer. La prise en charge est compliquée, la patiente refuse de boire et de s’alimenter. Une perfusion lui est donc installée afin de l’hydrater (1L/24h).

Les enfants de madame M nous demandent de ne pas faire d’acharnement thérapeutique et de ne pas la réanimer en cas de problème.

Deux jours plus tard, madame M est toujours dans le refus de s’alimenter malgré  nos stimulations nombreuses et varié. Nous nous apercevons que madame M n’a pas uriné depuis que nous la prenons en charge, que ses membres sont froids et que des marbrures apparaissent jusqu’aux cuisses. Elle est également très douloureuse malgré   les antalgiques de palier 1 mis en place.

Nous prévenons le médecine qui nous demande de lui faire réaliser un Bladder Scanne pour voir si la patiente n’est pas en globe urinaire. Celui-ci ne montra pas plus de 10ml dans la vessie, malgré les nombreux essais de tous les infirmiers .

Le médecin décide quand même de lui poser une sonde à demeure pour vérifier s’il n’y a pas de globe. Celle-ci ne retirera que 5ml d’urine.

Le médecin conclut que les reins de la patiente ne fonctionnent plus mais « qu’il faut sauver les reins de la patiente » ils nous prescrivent donc 2L d’hydratation par 24h et du Furosémide 80mg en IVD ainsi qu’un PSE de morphine.

Deux jours plus tard, madame M n’as toujours pas uriné, des poches d’eau apparaissent autour de ses yeux, ainsi que des œdèmes sur son côté droit car la patiente restée en position fœtale de ce côté.

Nous alertons le médecin qui ne change pas de prescription.
Cette patiente finira par décéder le lendemain matin œdématiée et méconnaissable.

III- Le questionnement

Pendant la prise en charge ainsi qu’après le décès de la patiente je me suis posé plusieurs questions :

  • -  Est-ce que la prise en charge de madame M était de l’acharnement thérapeutique ?
  • -  Pourquoi les médecins tenaient absolument à « sauver les reins de la patiente » ?
  • -  Pourquoi n’ont-ils pas arrêté ou diminué l’hydratation en voyant les œdèmes de la patiente ?
  • -  Le médecin a t il respecté le  choix de la famille ?
  • -  Qu’est-ce que l’acharnement thérapeutique ? quelles en sont ces limites ?
  • -  N’aurait-il pas fallu faire une prise en charge palliative ?
  • -  N’aurait-il pas fallu préserver l’image de la patiente en fin de vie pour sa famille ?
  • -  N’avait-il pas un risque d’OAP à force de la remplir ?
  • -  Quelle image la famille va elle garder du défunt ?
  • -  Qu’est-ce que l’on aurait pu faire à notre échelle d’infirmier ?

La question qui reste dominante et que je vais analyser est : « qu’est-ce que l’acharnement thérapeutique ? quel en sont ces limites ? »

IV- L’analyse

Tout d’abord, selon le dictionnaire Robert, l’acharnement thérapeutique est : « emploi systématique de tous les moyens pour maintenir en vie un malade condamné. »1 .Cette définition nous explique que l’acharnement et le fait de vouloir mettre tous les moyens disponibles en places afin de maintenir le patient en vie.

Dans notre situation, la patiente se dégrade de jours en jours, les marbrures et les membres froids annoncent que la fin de vie est proche. Cependant le médecin se focalise sur le fait qu’il faut « sauver ses reins » malgré le pronostic plutôt mauvais de la patiente.

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