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Communication politique

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Par   •  18 Octobre 2018  •  Cours  •  2 686 Mots (11 Pages)  •  697 Vues

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communication politique

Intro. La rencontre entre le cot communication et politique est très ancienne mais cette discipline est née plus tardivement.

1. les spécificités et la définition de la communication politique

Les raisons pour laquelle on distingue la communication politique de la communication classique sont d’un point de vue de l’aspect humain de l’offre car la valeur d’usage de l’acteur politique est quasiment nul pour l'électeur. Mais aussi Contrairement à un produit, un acteur politique n’est pas inerte.

La communication politique est très complexe car les dires et les actes d’un acteur politique sont constamment soumis au regard des medias, élécteurs

1.2  deux conceptions traditionnelles

        

  1. -Instrumentale :         séduire gérer circonvenir l’opinion        
  • Lindon :                 « marketing politique »

→ ensemble de théories et de méthode dont peuvent se servir les organisations politiques et les pouvoirs publics, à la fois pour définir leurs objectifs et leurs programmes et pour influencer les comportements citoyens »

        

  • Gerstlé :                 « communication en tant que t’elle »

→ « l’ensemble des efforts s’appuyant sur des ressources structurelles, symboliques et pragmatiques pour mobiliser des soutiens et faire prévaloir une définition de la situation qui est censée contribuer au règlement d’un problème collectif et/ou bien rendre efficaces les préférences de l’acteur »

        

  • Wolton         

→ l’espace où s’échangent les discours contradictoires des trois acteurs qui ont la légitimité à s’exprimer publiquement sur la politique et qui sont les hommes politiques, les journalistes et l’opinion publiques à travers des sondages.

        

  1. -compétitive :         influencer, contrôler les perceptions publiques des événements         politiques majeurs des enjeux.

Ex le camps républicains à investi 84 M de $ pour dénigrer son adversaire.

1.3 Les spins doctors

Toute l'activité d'une campagne électorale est géré par une agence représenté par un conseiller attitré au candidat. Ainsi chacun des conseiller se voit confié la stratégie du candidat, qu'on nomme les << Spin doctors >>

2.1. une faible influence

Il y a 2 modèles de déterminisme : l'École de Columbia et l'École du Michigan

ils considèrent que les électeurs sont enfermés dans une structure familiale qui préjuge leur mode de vote et que la communication électorale a peu d’influence

le Déterminisme de l’école de Columbia Montre le rôle très important du statut social, la religion, lieu de résidence et la famille dans le vote

Donc la communication électorale aurait très peu d’influence car l’individu serait influencé par d’autre élément éléments

Deux filtres atténuent l’influence des médias : « two step flow of communication » et « leader d’opinion »

 le messages de médias est relayé à des intermédiaires qui ont une vrai influence sur les électeurs

Le déterminisme de l’école du Michigan Montre que les électeurs fixent leur choix électoral très tôt en lien avec la sphère familiale et partisans

On peut en déduire que le candidat est surtout élu en raison de son appartenance à un parti la communication électorale ne peut donc pas faire changer les opinions

2.2 .Une influence possible (vision stratégique)

La communication électorale joue un rôle important dans les décisions prises. Ils existent 3 orientations différentes qui ont toutes un point commun :

- savoir ce que les individus font aux médias.

a)Le modèle sur les enjeux 

C'est un modèle qui met l'accent sur l'acteur plus que sur les structures avec une part d'indétermination, de liberté, de stratégie.

Ce modèle fait paraître un électeur réfléchit, calculateur, qui observent la conduite de la campagne électoral.

b) Le modèle cognitiviste

Il considère que l'électeur est un stratège, qui s'investit faiblement dans le choix électoral ( peu de volonté et un manque de compétence). Il reste cognitivement actif grâce à des raccourcis de réflexion et permet d'établir un jugement entraînant son vote. Ces heuristiques (raccourcis) sont souvent utilisés par des électeurs peut impliquer :

L'accessibilité (seuls les éléments les plus disponible de la campagne servent aux votes).

L'affect (= affectif : les émotions suscités par les candidats permettent le jugement de l'électeur).

Les cues (signaux d'appartenance du candidat, religieux ou partisanes qui permet à l'électeur de se construire un jugement).

c) Le modèle constructiviste  

Ce modèle considère que pour persuader quelqu'un il faut surtout s'attacher à la mise en forme, entraînant une influence indirect.

Il s'agit d'une influence indirect qui tient compte des lacunes de raisonnement de l'électeur et qui se base sur 3 mécanismes :

La cadrage, qui consiste à mettre en avant un message pour promouvoir la définition particulière d'un problème et en donner une recommandation, le traiter.

L'amorçage, qui consiste à modifier momentanément selon une information temporaire, ce sont souvent les médias qui sont à l'origine de ce mécanisme.

L'agenda setting, c'est le fait que les médias et la presse réussissent le plus souvent à dire aux gens ce qu'il faut penser.

C'est 3 mécanismes sont très proches.

Les effets d'informations, permettent de focaliser l'attention publique selon l'objet par le biais des médias, de contribuer à configurer l'objet en privilégiant certaines interprétations, d'amorcer le jugement en imposant certaines considération ou critères de jugements.    

2.3 Les stratégies de persuasion en 4 points

  • Stratégie du ciblage : Les citoyens à faible compétence politique sont plus réactif

aux médias.

Les citoyens fragiles intellectuellement et les moins éduquées politiquement sont les plus manipulables.

Les catégories intermédiaire ont besoin de persuasion direct.

Les catégories plus défavorisées sont moins exposé aux médias et donc moins sensible a la communication persuasive.

  • La stratégie de l'opinion publique : Il y a deux effets de sondage d'opinion le

« bandwagon” qui consiste à ce que les citoyens qui votait pour un candidat le laisse pour rejoindre le candidat leader.

L’underdog est le deuxième effet c’est quand le candidat est en retard dans les enquêtes d'opinion et se rendrait sympathique auprès des électeurs qui en conséquence ne voudraient pas qu’il  ai le sondage annoncée et voterait pour lui.

  • La stratégie de la triangulation :  C’est quand un candidat empiète sur le terrain

de l’autre par exemple il est de gauche et que son adversaire est de droite , il intègre les perspectives de l’autre partie dans le siens.

  • La stratégie du bi-conceptualisme : Elle ressemble à la stratégie de de

triangulation mais  elle consiste dans le cadre d’un parti de gauche par exemple, à se réapproprier ses positions en leur donnant une formulation de gauche majoritaire dans l’opinion.Le bi-conceptualisme reformule la sécurité pour en donner une vision globale qui inclut la sécurité des personnes et des biens, mais aussi la sécurité de l’emploi, la sécurité environnementale.

e ) Les tactiques

Le spinning consiste à donner à la presse les points fort qu’il va développer(le candidat), son but est de faire une sélection ciblée des informations qu’il souhaite qu’elles soient mises en avant

Le firebreaking consiste à faire diversion sur un sujet qui peut faire de l’ombre au candidat

Le pre-empting consiste à anticiper une information gênante pour qu’elle n’est pas de répercussion

Le kite-flying est un ballon sonde envoyé dans les médias pour tester la réaction du public

Le compte-gouttes consiste à faire accepter à l'opinion une information délicate par le biais d’une commission

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