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Les Assurances Sécuriplus

Étude de cas : Les Assurances Sécuriplus. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  11 Novembre 2021  •  Étude de cas  •  2 392 Mots (10 Pages)  •  489 Vues

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Travail noté 1
Les Assurances Sécuriplus

Question 1 (5 points)

En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les principes de division du travail et d’organisation scientifique du travail.

Division du travail

La division du travail est le premier principe de management de l’histoire. Adam Smith en est son premier théoricien. Selon lui, la division et la spécialisation du travail amènent une augmentation de la production, une amélioration des habiletés des travailleurs ainsi qu’une innovation au niveau des postes de travail. Et le plus important, c’est que la division du travail engendre la diminution des coûts de production et du temps d’exécution des tâches.

La division du travail est basée sur le principe de l’échange. En premier lieu, elle satisfait le marché en vendant moins cher ses produits qu’elle fabrique en volume, et ensuite, elle permet de répartir la richesse entre ceux qui travaillent dans l’usine (rémunération) et ceux qui possèdent l’usine (profits).

Un peu plus tard dans le temps, Charles Babbage postule aussi sur la division du travail. Il recherche des moyens pour abaisser les coûts, et du même coup, la rémunération aux travailleurs. Il privilégie la rémunération stricte du travail selon la valeur de chaque tâche, une fois celles-ci divisées et spécialisées. Il va jusqu’à réduire la valeur économique du travail en donnant des tâches différentes à des employés différents, selon la difficulté du travail (ouvrier qualifié ou non, adulte ou enfant, etc.). Cette façon de faire vient réduire encore plus les coûts de production.

Organisation scientifique du travail

L’organisation scientifique du travail vue le jour aux États-Unis, au début du 20e siècle. Cette approche a été pensée par Frédéric W. Taylor et vise à favoriser la production de masse.

Taylor veut « concilier les intérêts économiques des patrons avec ceux des employés ». Afin de garantir la prospérité des deux parties, il lui faut rectifier le management : du côté patronal, en accroissant la productivité de l’entreprise et en la stabilisant afin d’assurer un avenir prospère, et du côté des ouvriers, en améliorant leurs aptitudes au travail afin de leur garantir un salaire à long terme. La question que pose Taylor est : « Qu’est-ce qu’une journée de travail loyale? ». Bref, combien d’heures et quelle charge de travail peut exécuter un ouvrier en échange d’un salaire donné ?

Pour arriver à optimiser l’organisation du travail, Taylor a proposé 5 principes :

  • Trouver la meilleure méthode pour réaliser une tâche.
  • Recruter la personne la plus adéquate pour accomplir la tâche;
  • Garder les employés à jour dans leur formation;
  • Rémunérer les employés au rendement;
  • Diviser verticalement les tâches entre ceux qui les conçoivent et ceux qui les exécutent.

Ressemblances et différences entre les deux concepts

Certains points communs entre la division du travail et l’organisation scientifique du travail peuvent être soulevés, tels que leur motivation à diminuer les coûts de production et le temps d’exécution des tâches, ainsi que leur objectif de concilier les intérêts économiques des patrons et des employés.

En revanche, il y une grande dissemblance entre les deux concepts : la division du travail permet aux employés d’innover et d’améliorer leurs postes de travail tandis que l’organisation scientifique du travail ne laisse pas les employés penser ou innover, ils doivent agir comme des automates et effectuer leur tâche répétitivement.

Le cas

Dans l’entreprise Assurances Sécuriplus, le cheminement des réclamations sur les médicaments est décomposé en 17 tâches différentes, subdivisées en 5 sous-catégories, allant de la réception du courrier jusqu’à l’expédition des enveloppes de réponses aux réclamations. « Les réclamations soumises au service des réclamations/médicaments (ci-après, « le service »), dans le processus de cheminement des réclamations sur les médicaments suivaient un cheminement séquentiel spécifique (…)). Ce cheminement « séquentiel spécifique » peut aussi bien se classer dans la théorie de la division du travail que dans la théorie de l’organisation scientifique du travail.

Cependant, l’organisation scientifique du travail ressort plus souvent dans le cas. Premièrement, on voit que la direction de l’entreprise assure une formation à leurs employés, comme mentionné dans le cas : « Nous avons investi des milliers de dollars en formation internet et j’ai envoyé tous les commis aux réclamations suivre des cours de saisie et de traitement de données à l’extérieur (…) ». Cela cadre avec un des cinq principes définissant l’organisation scientifique du travail, soit de garder les employés formés.

Ensuite, nous pouvons apercevoir dans l’entreprise Assurances Sécuriplus la séparation verticale des tâches entre ceux qui conçoivent et ceux qui exécutent. Dans le texte, on peut voir dans la réaction du directeur Jean Blanchette, « quand je voudrais l’entendre japper je tirerais sur sa chaîne », qu’il n’est pas content qu’un employé ait suggéré « (…) d’être consultés afin de pouvoir expliquer les erreurs et suggérer des façons d’améliorer les choses. ». Cela découle de l’organisation du travail dans laquelle un employé ne peut pas innover son poste de travail, contrairement à la division du travail dans laquelle cela est encouragé.


Question 2 (5 points)

En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond ou ne correspond pas aux principes administratifs tels que définis par Henri Fayol? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les principes administratifs d’Henri Fayol.

Les principes administratifs de Henri Fayol

Henri Fayol est le créateur de la fonction de l’administration. Sa théorie se concentre surtout sur le travail des dirigeants d’une entreprise[1]. Selon lui, la fonction de l’administration contient :

  • les opérations techniques
  • les opérations commerciales
  • les opérations financières
  • les opérations de sécurité
  • les opérations de comptabilité
  • les opérations administratives.

La dernière fonction nommée ci-dessus, celle des opérations administratives, est un point central de la théorie de Fayol, et qui plus est, elle est encore utilisée dans les entreprises actuelles. Fayol décortique cette fonction en 5 éléments, d’où l’abréviation « POCCC « :

  • Prévoir
  • Organiser
  • Commander
  • Coordonner
  • Contrôler

Ensuite, Fayol distingue 14 principes de management devant être respectés dans une entreprise. Ces principes sont :

  • La division du travail
  • L’autorité et la responsabilité
  • La discipline
  • L’unité de commandement
  • La subordination de l’intérêt individuel à l’intérêt général
  • La rémunération
  • Le degré de centralisation
  • La hiérarchie
  • L’ordre
  • L’équité
  • La stabilité du personnel
  • L’initiative
  • L’union du personnel

Le cas

Dans le cas présentement analysé, les principes de management de Fayol qui sont respectés sont :

  • La division du travail
  • Le cheminement des réclamations sur les médicaments est divisé en 17 étapes et sous-divisé en 5 catégories.

  • L’autorité et la responsabilité
  • Le directeur représente l’autorité dans le service des réclamations/médicaments.
  • L’unité de commandement
  • Selon l’organigramme, le service des réclamations des médicaments n’a qu’un seul chef direct.
  • La subordination de l’intérêt individuel à l’intérêt général
  • Les buts de l’entreprise priment sur ceux des employés. Le directeur n’a aucun intérêt envers ses employés.
  • La hiérarchie
  • La hiérarchie est bien instaurée avec son directeur Jean Blanchette bien en haut de ses employés.

Ensuite, les principes qui ne sont pas respectés sont :

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