Les textiles intelligents

Synthèse personnelle

Les textiles intelligents

Les travaux personnels encadrés sont une épreuve du baccalauréat à réaliser pour les élèves de 1ere. Avec des camarades de classe nous avons donc formé un groupe de quatre afin de réaliser ce TPE. Notre groupe est formé de Mathilde Cyprien, Sara Dragicevic, Victoire Dupont et moi-même, je me suis portée volontaire pour être chef de groupe. Nous nous sommes mises ensemble afin que notre bonne entente et notre sérieux contribuent à la bonne dynamique de ce travail.

Au début de ce travail il nous a été demandé de choisir entre trois thèmes : structure ; matière et forme et la mesure pour traiter la physique et les mathématiques. Nous avons alors regardé d’anciens sujets afin de nous en inspirer et notre attention s’est focalisée plus particulièrement sur les deux derniers thèmes. Nous avons hésité entre l’Histoire de la mesure, la mesure et l’art, la construction et l’architecture de grands bâtiments, la création de cosmétiques, les nanotechnologies, la matière noire et l’antimatière, la mise en forme de la matière grâce à l’imprimante 3D et enfin les nouvelles matières.  Il a été à ce moment-là difficile pour nous de choisir, étant donné que nous avons toutes les quatre des centres d’intérêts assez différents. Sara, adorant la musique, était plus inspirée par la mesure et l’art,  Victoire, souhaitant être architecte préférait l’architecture et Mathilde était plus inspirée par l’espace. J’étais de mon côté plus désireuse de travailler sur les nouvelles matières car je m’intéresse au domaine de la mode et je voudrais plus tard être ingénieure textile. Nous avons cependant pu nous regrouper sur quatre sujets, les nouvelles matières, les cosmétiques, les nanotechnologies et l’imprimante 3D. La séance suivante nous avons toutes ramené divers documents sur ces sujets et avons comparé les sujets entre eux afin de savoir lesquels avaient le plus d’informations à traiter. Finalement nous nous sommes aperçues que les cosmétiques étaient un sujet peu original pour les TPE de 1eS, les nanotechnologies manquent d’informations, et l’imprimante 3D un sujet très convoité par différents groupes de notre classe, nous avons donc focalisé notre attention sur les nouvelles matières. Après mise en commun de recherches la semaine suivante, nous nous sommes aperçues qu’il convenait mieux de parler directement de nos jours de nouveaux textiles ou de textiles intelligents/ innovants et que ces derniers ne s’appliquent pas seulement au domaine de la mode mais aussi à des domaines plus scientifiques tels que la santé ou encore le sport. La problématique s’est rapidement axée sur l’amélioration du confort et de la vie quotidienne de l’Homme, grâce aux recherches globales sur internet et dans des revues scientifiques qui nous ont montré dans leurs études le but concret de ces textiles. Fin septembre à début novembre nous avons travaillé sur la formulation de cette problématique qui a débuter en tant que «  quelles nouvelles caractéristiques des fibres textiles permettent une amélioration du quotidien ? »  et s’est stabilisée sur «  en quoi l’association des textiles et des nouvelles technologies améliore-t-elle notre quotidien ? ». L’élaboration du plan a été selon moi la partie qui s’est avérée être la plus compliquée pour notre sujet et celle qui nous a le plus bloqué dans nos recherches. En effet, le sujet des textiles intelligents est un sujet extrêmement vaste, moyennement connu de nos jours, où les informations affluent et dans lequel il est difficile de cibler les recherches. La difficulté fut alors d’établir un plan qui traitait le sujet d’une manière à la fois globale et à la fois scientifique, s’appuyant sur des exemples concrets. Nous avons soumis plusieurs plans à nos professeures et nous nous sommes vite aperçues qu’ils n’allaient pas la plupart du temps, soit à cause d’un manque d’informations dans certaines parties, soit à cause de la redondance des procédés et de leurs applications dans les deux parties des différents plans que nous avons pu effectuer. Nos professeures de mathématiques et de physique chimie, ayant des connaissances limitées sur ce sujet peu commun, nous ont aidé du mieux qu’elles ont pu mais n’ont pas pu nous orienter vers un plan concret du sujet et nous avaient plutôt conseillé de changer de sujet, ayant l’impression que nous n’avancions  pas, ce qui était le cas par moment. Etant persuadée que ce sujet pouvait porter ses fruits si les recherches étaient plus axées et surtout étant alors à ce moment à un stade avancé de la réalisation du brouillon, j’ai motivé mes camarades qui commençaient alors à douter, de continuer sur cette voie et sur ce sujet que je leur avais au début proposé. Je savais que des ingénieurs étaient spécialisés dans les textiles alors pourquoi un TPE sur ce sujet n’irait- il pas ?

J’ai essayé de contacter l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Industries textiles, l’ENSAIT, afin de savoir s’il était possible de contacter quelqu’un, un professeur ou un étudiant ingénieur afin d’avoir plus d’informations sur le sujet mais je n’ai jamais eu de réponse. Victoire cependant, par le biais d’une connaissance, a réussi à contacter la délégué générale de la Fédération de la Maille de la Lingerie, Karine SFAR diplômée ingénieur chimiste. Nous nous sommes donc rendues, Mathilde, Victoire et moi, pendant les vacances de noël dans les locaux de la fédération et Karine SFAR et Clémence ANDRIEU, responsable de l’innovation et du développement durable, ont pu nous en dire plus sur ce qu’elles faisaient sous forme d’interview que nous avons enregistré à l’aide de mon téléphone, et nous ont surtout donné leur point de vue sur le TPE. C’est à ce moment-là je trouve que notre travail a vraiment pris forme, elles nous ont aidé à structurer le plan en deux parties, une sur les procédés et l’autre sur les applications, nous ont dit les points importants qu’il fallait faire impérativement figurer comme les textiles connectés et nous ont surtout donné de nombreux documents, papiers mais disponibles en ligne, qui sont je trouve une des principales sources que nous avons toutes utilisé. De plus elles nous ont aidées à reformuler une problématique plus générale et finale qui est  « en quoi l’association des textiles et de la science a-t-elle fait évoluer notre quotidien ? ».  Cette rencontre avec des professionnels nous a permis de renforcer notre choix sur le sujet, nous avons eu la confirmation que des professionnels travaillaient dans ce domaine. Nous nous sommes alors réparties encore une fois les tâches, j’ai effectué la partie sur la microencapsulation, mes sources ont été exclusivement en ligne, la partie sur les cosmétotextiles pour laquelle ma principale source a été le leaflet donné par la fédération sur ce sujet et je me suis porté volontaire pour retranscrire l’interview. Nous avons décidé, le sujet s’y prêtant plutôt bien, de faire la production finale sous forme d’un magazine s’inspirant de ceux de mode. Nous avons dans un premier temps utilisé le site internet Madmagz, pour notamment rendre le brouillon, mais il a très vite présenté des limites au niveau de la mise en page et nous avons toutes mis énormément de temps à la réaliser correctement. Voyant que cela ne convenait pas j’ai essayé d’utiliser le logiciel Adobe in Design mais s’étant avérer difficile d’utilisation, nous avons réalisé la mise en page grâce à Word, ce qui nous permis d’avoir un peu plus de liberté par rapport au site internet. Victoire s’est occupée de la mise en page et je l’ai secondé pour apporter les dernières modifications, de même nous nous sommes partagées la conclusion et je me suis occupée de chercher et de contacter, grâce aux contacts de ma mère, un imprimeur pour imprimer la production finale sous forme de magazine.