Intelligence Economique
Note de Recherches : Intelligence Economique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresconomique est aussi un outil de valorisation du patrimoine informationnel en livrant à l’entreprise une information fiable et utilisable par l’entreprise. • Définition de la problématique : Aujourd’hui l’environnement des entreprises est caractérisé par la mondialisation des marchés, le développement technologique, la complexité des relations, la multiplicité des acteurs, l’augmentation des opportunités et la multiplication des risques et des incertitudes. La croissance exponentielle de la masse d’information crée des opportunités mais génère en même temps des incertitudes. L’entreprise doit s’adapter à ce contexte pour se maintenir et se développer. Il est évident pour elle de rechercher de nouveaux moyens pour faire face aux défis posés par l’instabilité de son environnement et l’abondance de l’information. • Notre problématique se fonde sur: La pratique de l’Intelligence Economique au sein des entreprises marocaines • Notre étude portera, au sein des entreprises enquêtées, sur : -Comment l’entreprise se procure-t-elle les informations ? -L’importance accordée à l’intelligence économique par les entreprises marocaines -Quelle est la démarche appliquée et suivie et quels sont les outils nécessaires ? -Quels dispositifs d’IE pour les différents secteurs ?
• Hypothèses : -Les entreprises marocaines commencent à s’intéresser à l’activité de l’intelligence économique et surtout les grandes structures. -Les entreprises suivent toutes les étapes du processus de l’IE. Certaines entreprises accordent plus d’importance à des phases par rapport à d’autres. -Peut être qu’elles disposent de département dédié à la pratique de l’IE -Et peut être qu’elles la pratiquent de façon informelle sans pour autant disposer de département ou de service d’IE. • Démarche de l’étude : L’objectif de cette étude est de mettre l’accent sur le concept de l’intelligence économique et ses différentes approches ainsi que donner réponse à la problématique de la pratique de cette dernière dans les entreprises Marocaines. La pratique de l’intelligence économique ne se traduit pas forcément par l’établissement d’un service ou d’une fonction qui l’assure, toutefois cette pratique peut être d’une façon informelle ou masqué derrière d’autres pratiques, ce qui nous a obligé à déterminer quelques traits distinctifs afin d’opérer et de détecter cette pratique dans ses différentes formes . Pour ce, le questionnaire a englobé bien essentiellement quelques questions portant sur la détermination des besoins en information, la collecte de l’information, le traitement de l’information, la mémorisation et la sécurité de l’information et la diffusion de l’information afin de bien déterminer les entreprises pratiquant de l’intelligence économique soit
d’une façon formelle ou informelle et qui intègrent cette notion au sein de son organisation. Le développement La partie théorique Le Maroc après l’indépendance a choisi une politique d’ouverture sur l’international et par conséquent sur un environnement incertain et complexe d’où l’intérêt de développer une démarche d’IE. « Discours Azzeddine El Mountassir Billah : Directeur général de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications. Octobre 2011 » Les grandes entreprises adoptent cette démarche que les PME/PMI ne maîtrisent pas vraiment. De nos jours, depuis les années 90 les organisations ont pris conscience de l’IE pour jouer un rôle important dans la politique de sensibilisation à travers des plans, des programmes et des conférences qui mettent l’accent sur l’importance de l’IE: * Veille informationnelle et Documentaire : (HCP : Centre National de Documentation www.cnd.hcp.ma 2010) qui concerne un certain nombre de missions enrichissant le champ d’action du CND, qui concerne essentiellement un projet de création d’un Centre d’Intelligence Economique. L’objectif c’est d’assurer aux utilisateurs des sources d’informations très fiables dans différents domaines afin de les aider à pratiquer de l’intelligence économique et devenir compétitif sur un environnement caractérisé par sa complexité. * Au niveau du colloque « Intelligence économique et stratégies d'influence » organisé par l’Association Marocaine d'IE le 14 janvier 2011- Casablanca, qui a montré la conscience que porte les organisations à l’IE en tant que dispositif incontournable et une
démarche qui permet de détecter les signaux faibles et d’imaginer le futur. Cette thématique a pu montrer la pratique de la démarche d’IE par l’IRES qui consistait en un système d’information prospective qui collecte des informations à travers un système de veille documentaire, les traiter et les analyser (SIP) pour en extraire des synthèses. Ces dernières sont envoyées sous forme d’alertes ou de notes d’orientations stratégiques aux entreprises des secteurs concernés. Ces structures (AMIE,IRES,CND) proposent une diversité de services ( Des rapports, des bases de données, des sites, des alertes) aux entreprises de tous les secteurs d’activités pour permettre aux entreprises d’accéder à des informations fiables et actualisées. On remarque qu’un effort considérable est déployé par ces institutions spécialisées pour promouvoir la pratique d’une démarche d’IE afin d’assurer la croissance de l’édifice économique national. Le problème au Maroc c’est qu’il y’a une mal compréhension du concept d’IE qui est associé à l’achat du matériel de haute technologie afin de rester compétitif, ainsi qu’il y’a une certaine réticence vis-à-vis de l’IE qui est l’utilisation des NTIC. La plupart des PME/PMI adoptent et préfèrent des approches de sous-traitance et de répondre aux exigences des donneurs d’ordre (L’un des résultats de l’enquête menée par l’IMIST). Ainsi qu’une prééminence de la veille sur l’intelligence économique, considérée souvent comme une simple affaire de « logiciels » ou d’outils de stockage de l’information. Les avancées de l’IE restent limitées malgré l’importance des enjeux (positionnement du Maroc dans la mondialisation, transitions sociétales…) et la multitude des acteurs concernés (Etat, collectivités locales, entreprises, société civile). Sans oublier l’absence d’un cadre
institutionnel de promotion de l’intelligence économique et d’une politique publique volontariste en la matière. La partie empirique Les résultats de la pratique de l’Intelligence économique au sein des entreprises Marocaines Pour l’analyse des résultats on a procédé par l’interprétation de croisements entre plusieurs variables pour rendre l’analyse plus pertinente. Le pourcentage de la pratique de l’intelligence économique au sein des entreprises marocaines est de 40%. Ce qui montre l’importance portée à ce concept durant ces dernières années. Les différents domaines d’activités pratiquent l’intelligence économique avec un pourcentage très important. (Voir annexe 2) • On remarque qu’il y a une prépondérance des grandes entreprises sur les autres types d’entreprises à savoir les PME et les TPE au niveau de la connaissance, la perception et la pratique de l’IE ce qui nous renvoie à dire que la réappropriation du terme reste toujours ambigue pour ces types d’entreprises (TPE,PME) , cela ouvre le champ à d’autres questions qui peuvent être objet d’une autre recherche . A cet égard quelques hypothèses peuvent être formulées. • On sait que l’IE adopte une approche globale qui s’intéresse au volet interne qu’au volet externe de l’entreprise, toutefois la plupart des entreprises sont soucieuses d’anticiper leur environnement externe et en réduire l’incertitude et ce en se focalisant sur les notions de risque, d’opportunités et de menaces et du marché .
• Les limites qui présentent le pourcentage le plus élevé sont le coût élevé, la complexité de la mise en pratique de l’IE, la résistance du personnel au changement et l’ambiguïté du concept ce qui renforce le constat précédent sur la prépondérance des grandes entreprises au niveau de la pratique de l’IE car ces derniers représentent des freins pour la petite entreprise dans la plupart des cas. (Voir Annexe 1 : Etat des lieux de l’IE) • On remarque que les entreprises questionnées collectent la plupart des informations afin de surveiller leur environnement et pour pratiquer la veille. En utilisant différentes sources d’informations en particuliers les bases de données professionnelles. • La plupart des entreprises toute taille confondue n’utilisent que les sources formelles pour le processus de collecte. Le processus de traitement de l’information est primordial pour les entreprises marocaines et surtout pour les grandes entreprises. (Voir Annexe 3 et 4 : Collecte et traitement d’information) • Les entreprises qui pratiquent l’IE partagent l’information à travers des plateformes utilisables par l’ensemble des entreprises. Comme au niveau du processus de l’intelligence économique la mémorisation et la sécurisation de l’information sont des étapes essentielles dans la pratique de cette démarche. (Voir annexe 5,6 et 7)
• La veille : La veille est pratiquée par la plupart des entreprises de l’échantillon : la veille concurrentielle, technologique et réglementaire sont les plus pratiquées par les entreprises marocaines de notre échantillon. Il nécessaire de traiter le volet intelligence économique et
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