Corpus
Note de Recherches : Corpus. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresue mais moins palpable que dans celui de Stendhal qui juge son personnage et se moque de lui. Grâce à cette présence au cœur de l’individu, les actes, fruit de décisions spontanées ou délibérées, prennent sens et/ou affirment des valeurs. La réalité va toucher le lecteur et permettre de créer une identification forte en montrant des situations ou des événements connus du lecteur, ce qui va ainsi intéresser celui-ci, et lui faire passer le message du roman. Le registre épique consiste à amplifier la réalité par la valorisation psychologique et physique excessive au héros comme nous le montre les hyperboles et les comparaisons : "tumulte discipliné et terrible (...) comme les écailles de l'hydre"
De plus, Hugo veut célébrer la fin de l'épopée napoléonienne ainsi que le basculement historique et stratégique qui engendrera la défaite des troupes françaises ainsi que de Napoléon lui même.
Quant à Stendhal, il fait le choix d'un point de vue subjectif ou point de vue interne. Point de vue interne, C’est le même procédé qu’utilisera Stendal pour décrire la participation de Fabrice del Dongo à la bataille de Waterloo dans La Chartreuse de Parme et Flaubert l’utilisera aussi dans Madame Bovary.
Nous avons là, les prémices d’un point de vue réaliste.
Avec cette vision, le narrateur juge le personnage à ses yeux naïf, sensible et surtout inexpérimenté qui se dit que "jamais [il] ne [sera] un héros".
L'auteur veut nous suggérer la complexité d'une bataille à laquelle le combattant "n'y comprenait rien du tout", le choc entre les rêves de gloire d'un jeune homme et la réalité sanglante de la guerre. La fonction première du romanesque est de nous transporter dans un monde de rêve et d'évasion.
Le roman a aussi le but de divertir, il lui faut donc conter un histoire intéressante comblée de péripéties et d’aventures de tous genres qui changent le quotidien du lecteur. La plus grande caractéristique de La Chartreuse De Parme est d'ailleurs de mettre l’aventure, omniprésente dans ce roman d’action, au premier plan : "ce qui lui sembla horrible, ce fut un cheval tout sanglant (...) en engageant ses pieds dans ses propres entrailles".
Vigny nous propose une vision enrichissante et complètement différente "de nos Chroniques". Il favorise le roman aux listes de faits historiques présentées dans les livres d'Histoire.
Pour l'auteur, il est impossible de laisser libre court à l'imagination avec un fait raconté froidement, sans histoire et sans vraiment de but de lecture. La lecture n'est pas ciblée car le lecteur n'est pas attiré par une histoire, des personnages qui sont fictifs. L'émotion n'est pas la même quand on raconte un fait sans y ajouter l'émotion ou les sentiments que lorsque un grand auteur nous le conte avec ferveur, bien sûr aidé de son talent d'écrivain.
De plus, le lecteur peut se reconnaître dans certains personnages ou éventuellement grâce au narrateur interne comme c'est le cas dans le texte de Stendhal. Dans ce passage, le narrateur joue le rôle d'un personnage étranger à la scène qui narre la première impression ainsi que les sentiments de Fabrice.
Ces deux extraits illustrent parfaitement et fidèlement le propos de Vigny. En effet, ces textes sont extraits de romans dans lesquels l'histoire de personnages fictifs est liée à une époque de la grande Histoire.
Il est ainsi possible de noter que le roman peut prendre des libertés par rapport à l'Histoire que les Chroniques ou les livres d'Histoire ne peuvent pas se permettre. Ces libertés rendent meilleures, selon l'auteur, l'assimilation des faits historiques souvent difficiles à s'approprier sans l'intervention du roman.
Pour conclure, il est possible de remarquer une forme d'ironie plus ou moins intense dans les textes. Hugo nous une suggère une parodie de l'épopée et de l'héroïsme à travers de nombreuses métaphores et hyperboles alors que de son côté, Stendhal se moque indirectement de son personnage principal qui est le héros dans le passage étudié. Stendhal peut se permettre de juger et de se moquer de son personnage grâce à la place du narrateur dans l'extrait. Enfin, Alfred
...