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Crise des institutions internationales

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Par   •  21 Mars 2019  •  Cours  •  778 Mots (4 Pages)  •  764 Vues

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Crises des institutions internationales

1/ Crise de fonctionnement

Les institutions disposent d’informations qui peuvent échapper aux Etats-nations. Les objectifs de la direction ou du personnel en général de ces institutions peuvent apprendre à supplanter les objectifs qui ont été assigné par les Etats. Ce qui pose la problématique de gouvernance des institutions on résonne ici en termes de conflit d’agence (entre principal : Etats, et agent : institutions internationales). Mais cette approche a des limites puisque se sont les Etats qui décident au conseil d’administration. On pourrait même posé cette problématique dans le sens inverse, ici se sont les gouvernements qui vont dissimuler les informations dans le cadre de la sélection adverse. Par exemple ils peuvent cacher au FMI le montant du déficit budgétaire (il faut être très doué). Le FMI n’a pas les moyens de repérer ceux qui dissimulent et on va appliquer des conditions moyennes à tous, ces conditions vont pénaliser les bons et vont avantager les mauvais qui seront les seuls à bénéficier des soutiens, d’où l’utilisation de sélection adverse.

Ce qui nous amène aussi à la problématique de resquillage (biens publics). De ce point de vue l’efficacité des politiques internationales doit être acceptée par leur capacité à empêcher les comportements de resquillage (comportement de free rider). L’augmentation du nombre de pays adhérant à ces institutions peut être interpréter de 2 façons contradictoires : - positive : l’augmentation du nombre d’adhérents à pour effet de généraliser des règles qui ont pour fonction de réduire le resquillage, il vaut que les pays soient dans le système, on peut évoquer le principe de réciprocité de l’OMC. – négative : l’augmentation du nombre d’ négative : l’augmentation du nombre d’adhérents rend plus difficile le contrôle du respect des règles. Crée un billet en faveur des petits pays, parce que même si ceci ne respecte pas les règles l’accord reste mutuellement bénéfique pour les pays qui s’engagent à le respecter. On peut citer l’exemple de la clause de la nation la plus favorisée, favorise le resquillage parce que l’ouverture est pour l’ensemble des pays membres.

L’aléa moral, c’est le FMI qui est le plus exposé à cette critique de l’aléa moral, sachant que le FMI vient secourir les pays en difficulté, les gouvernements peuvent être incités à adopter des politiques expansionnistes. Les investisseurs peuvent prendre des risques exagérés, ils savent que en cas de crises ils peuvent se dégager sans pertes puisque l’intervention du FMI va permettre de soutenir le taux de change. Exemple de l’Argentine qui a connu des crises dans les années 1990 début 2000, le FMI a été accusé d’entretenir l’aléa moral en apportant trop longtemps un soutien à ce pays qui n’arrivait pas à résoudre ses problèmes budgétaires.

Ne faut-il pas une législation apportant l’impossibilité de la faillite des Etats.

2/ La crise de légitimité

Cette situation était habituelle dans les pays en voie de développement, ce qui est nouveau c’est la mobilisation des opinions publiques des pays développés

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