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Le Totalitarisme

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s Faisceaux italiens de combat, créé en 1919, des mécontents de tous bords : anciens combattants comme lui, nationalistes, et même syndicalistes révolutionnaires. Mussolini va dans un premier temps faire briser les grèves à ses escouades, milices d'anciens combattants qui n'hésitent pas à menacer et torturer les syndicalistes et leurs familles pour faire cesser les mouvements sociaux. Ils ont même recours à l'assassinat. Son action séduit la bourgeoisie d'affaires et les chefs d'entreprise qui le financent. Le mouvement recrute de plus en plus de personnes et a de plus en plus de moyens.

En 1921, les Faisceaux deviennent le « Parti national fasciste » et affichent leurs ambitions politiques. Malgré l'affaiblissement des partis de gauche et l'échec de la grève de 1922, la conquête du pouvoir par les urnes n'est pas assez rapide pour Mussolini. Il décide donc de faire un coup d'État : une marche sur Rome est décidée le 30 octobre 1922. Le roi, Victor-Emmanuel III veut éviter une guerre civile, il nomme donc Mussolini à la tête du gouvernement en pensant qu'il pourra négocier avec lui, mais il n'en est rien et ce dernier va peu à peu transformer l'État italien en régime autoritaire. Il a cependant réussi à arriver au pouvoir légalement.

2) Les démocraties face à Hitler de 1933 à 1939

Lorsqu'Hitler devient chancelier, le 30 janvier 1933, son premier objectif est de prendre une revanche sur le traité de Versailles, vécu comme un véritable diktat en Allemagne. Il considère la voie armée comme la seule efficace pour atteindre cet objectif. C'est pourquoi il décide de reconstruire une armée allemande, tout en rassurant les démocraties occidentales sur ses bonnes intentions. En 1934, une première tentative d'Anschluss (réunion de l'Allemagne et de l'Autriche) échoue : des nazis assassinent le chancelier autrichien Dollfuss, mais Mussolini, en massant immédiatement deux divisions sur le Brenner, fait échouer ce putsch orchestré depuis l'Allemagne. Cette même année, L’Allemagne refuse catégoriquement le pacte oriental qui réunirait France, URSS et Allemagne autour d'une reconnaissance des frontières est-européennes redessinées par le traité de Versailles. En mars 1935, Hitler officialise le rétablissement du service militaire obligatoire en Allemagne, ainsi le passage volontairement programmé de l'armée allemande à 36 divisions. En réponse à cette violation flagrante du traité de Versailles, la France et la Grande-Bretagne, signent, en avril, avec l'Italie, le « pacte de Stresa ». Néanmoins, cet essai d'isolement de l'Allemagne se révèle être sans suite...

Jusqu'alors, les provocations nazies avaient provoqué quelques tentatives de réactions de la part des autres puissances européennes occidentales. À partir de 1936, elles ne sont suivies d'aucune riposte. C'est ainsi qu'en mars 1936, l'Allemagne remilitarise la Rhénanie sans susciter la moindre réaction française. En novembre de la même année, l'Allemagne signe avec le Japon le pacte anti-Kommintern, un traité à visée anticommuniste, que parapheront à leur tour l'Italie en 1937, puis l'Espagne en 1938. À l'international, l'année 1937 se caractérise en Europe par la politique anglaise d'appeasement vis-à-vis du régime hitlérien, menée par le premier ministre Neville Chamberlain. L'Allemagne nazie a donc toutes les libertés pour aller à la guerre ; elle soutient par ailleurs avec l'Italie fasciste les troupes nationalistes de Franco pendant l'épisode sanglant et fratricide de la guerre civile espagnole, qui débute en 1936.

Bien décidé à mener sa politique jusqu'au bout, Hitler passe à l'action en mars 1938. C'est l'Anschluss : l'Autriche, envahie, est rattachée au Reich allemand. Ensuite Hitler réclame le territoire des Sudètes, correspondant au pourtour occidental de la Tchécoslovaquie et peuplé à majorité de germanophones (3 millions). Mis devant le fait accompli, les différents pays européens commencent à mobiliser ; c'est pourquoi se tient en urgence la conférence de Munich en septembre 1938, où sont présents E. Daladier pour la France, N. Chamberlain pour le Royaume-Uni, B. Mussolini pour l'Italie et A. Hitler pour l'Allemagne. De fait, cette conférence valide « l'acte de piraterie internationale » que constitue l'annexion des Sudètes, et marque de manière définitive le discrédit des démocraties face à Hitler. Précipitant cette logique de montée à la guerre, l'Allemagne nazie envahit le territoire tchèque le 15 mars 1939, qui devient le protectorat allemand de Bohême et Moravie. Là encore, la Société des Nations ne fait que condamner verbalement. De plus, en mai 1939, l'Allemagne et l'Italie paraphent le « pacte d'acier », un traité d'alliance militaire à caractère offensif. La guerre est imminente.

On le voit donc, la faiblesse des démocraties européennes a éclaté au grand jour face aux provocations d'Hitler. De 1933 à 1939, l'Allemagne nazie n'a trouvé personne devant elle pour l'empêcher de se préparer à la guerre. En envahissant la Pologne le 1er septembre 1939, Hitler lance irrémédiablement le conflit qui, il l'espère, lui permettra de mettre en place son IIIe Reich.

3) La dénazification après la seconde guerre mondiale

La dénazification commence tout d’abord par le Procès de Nuremberg le 25 novembre 1945. A cette occasion, les dirigeants nazis sont jugés entre autres pour crime contre la paix, crime de guerre et

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