Les Politiques Économiques Européennes
Mémoire : Les Politiques Économiques Européennes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresaprès la crise des subprimes, on parle alors, de politique de relance monétaire.
Une politique de relance est une politique économique conjoncturelle qui a pour but de relancer l'économie d'un pays ou d'une zone monétaire lorsque ses capacités de production sont sous-utilisées. La finalité est de favoriser la croissance pour lutter contre le chômage.
Dans le contexte de la crise des subprimes, la Banque centrale est intervenue avec succès depuis août 2007 pour éviter une crise de liquidité sur le marché des prêts interbancaires. Néanmoins, elle a maintenu ses taux directeurs inchangés à 4 % jusqu’en juin 2008 puis les a relevés à 4,25 % début juillet, et ce n’est que depuis octobre 2008 que la BCE baisse ses taux directeurs. Une baisse des taux d'intérêt favorise la demande de crédit par les ménages et les entreprises, ce qui favorise une hausse de l'activité économique.
2) Les grandes orientations de politique économique (GOPE) définies par le Conseil sur recommandation de la Commission, constituent un cadrage annuel de politique économique. Adressées aux états membres, elles sont le cœur de la coordination économique au niveau européen. Elles offrent un ensemble de lignes directrices, de recommandations tant sur le plan macro-économique que structurel et constituent un support d’évaluation et de surveillance des politiques nationales.
Depuis la mise en place de l’Euro, la politique monétaire et la politique de change ne sont plus du ressort des Etats membre de l’UE, mais de celui de la BCE. Un pays de la zone ne peut plus diminuer son taux d’intérêt en cas de baisse spécifique de sa demande : il doit utiliser la politique budgétaire. En cas de dégradation de sa compétitivité, il ne peut plus dévaluer ; il doit avoir recours à la baisse des salaires, ce qui est long et douloureux, car cela déprime sa demande intérieure, et celle de ces partenaires s’il s’agit d’un grand pays.
En sens inverse, la zone euro protège ses membres des marchés financiers (ceux-ci ne peuvent plus sanctionner spécifiquement la politique d’un pays) et leur permet de financer facilement leurs déficits extérieurs : ainsi, la France a-t-elle pu avoir un déficit de 2,6% du PIB en 2005 (et l’Espagne, le Portugal ou la Grèce de l’ordre de 8%). La contrainte extérieure n’existe plus à court terme.
La politique budgétaire est donc la seule qui reste de la responsabilité des gouvernements des états membres de l’UE. Mais leurs marges de manœuvres sont limitées par le Pacte de stabilité, qui impose des contraintes excessives et peu justifiées économiquement, que ce soit la limite de 3% du PIB pour le déficit public, celle de 60% du PIB pour la dette publique ou l’obligation de viser à moyen terme l’équilibre des finances publiques.
Au total, l’organisation mise en place n’organise pas une coordination satisfaisante des politiques économiques de la zone euro.
On définit la politique économique comme l'ensemble des moyens mis en œuvre par l'État pour atteindre les objectifs qu'il s'est fixé dans le but d'améliorer la situation économique générale du pays.
Plusieurs raisons peuvent justifier l'intervention de l'État dans la sphère économique, parmi lesquelles la nécessité de maintenir la cohésion sociale, l'équilibre des marchés ou le libre exercice de la concurrence.
Les principaux objectifs de la politique économique sont, au nombre de quatre :
- La croissance économique, qui est mesurée par le taux de croissance du PIB. Dans ce domaine, l'objectif de l'État est de favoriser une croissance élevée et inscrite dans la durée.
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