Lettre à Ménécé, Epicure, Commentaire 1 Ère Partie
Commentaires Composés : Lettre à Ménécé, Epicure, Commentaire 1 Ère Partie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresà plus tard la philosophie, car c'est remettre à plus tard le moment d'être heureux. Mais c'est aussi une contre idée, au débat antique, à la question à qu'elle âge faut-il faire de la philosophie ? Jeune, avec des sophistes,ou à plus de 50 ans, comme le pense Aristote. De plus, ce passage, explique aussi que la Philosophie n'est pas réservé à une élite de sages vieillards ou de jeunes lettrés, Epicure, au contraire, la place comme une action qui doit être quotidienne et qui est à la portée de tous.
C'est en philosophant que l'on atteint un état d'harmonie avec Cronos, le temps, le vieillard rajeunit et le jeune homme devient serein comme un vieillard. Le présent est l'instant où l'on est heureux, en effet, Epicure, en philosophe « matérialiste », explique qu'il est inutile de se priver, car il y a rien à attendre de la mort, contrairement à la pensée postérieur de Saint-Augustin avec l'immortalité de l'âme et la cité de dieu ; il faut donc vivre l'instant présent, philosopher, réfléchir.
On peut donc résumer Epicure avec la célèbre locution « Carpe Diem » d'Horace.
La philosophie, se constitue donc comme un art de vivre, à suivre pour être heureux.
Car c'est en philosophant que l'on trouve ce qui nous rend heureux,
Le Bonheur, en effet, s'atteint lorsque nous avons tout ce qu'il nous faut.
Si l'on n'est pas heureux, par contre, nous tendons quand même vers le Bonheur, en essayant de faire tout pour l'avoir.
Ensuite, Epicure interpelle son lecteur, Ménécée, il l'incite à suivre ses préceptes afin de vivre heureux, lui donner les clés pour ouvrir les portes du bonheur.
Mais ce bonheur peut-il se résumer en principes à suivre?
Existent-ils des techniques permettant l'acquisition d'un art du bonheur ?
Comme vous la savez, selon Epicure, de tels principes existent, ils s'acquièrent par la philosophie.
*Ainsi, philosopher est un moyen d’atteindre le bonheur, mais cette pensée contredit l'idée de destin, chère à la mythologie, comme le montre le mythe d’œdipe, on ne peut échapper au dieu.
II)
*Dans son 4 ème et 5 ème §, Epicure s'attarde sur le cas des dieux.
Tout d'abord, le panthéon, à l'époque d'Epicure est surtout constitué de Dieux populaire, venat principalement homérique. Ils possèdent des passions, tout comme les Hommes, pensons à la tristesse de Démeter, séparée de sa fille Perséphone, à l'amour d'Apollon pour Daphné, et enfin à la jalousie d'Héra envers les maîtresse de Zeus. Ces dieux utilisent le monde des hommes pour s'affronter avec notamment la guerre de Troie. Les Hommes sont utilisés comme des marionnettes et ils subissent le Destin . (ex : Achille qui part à la guerre de Troie).
Mais revenons au texte, Epicure donne tout d'abord une certaine définition des divinités, ce sont des êtres immortels et bienheureux. Epicure ne refûtes pas leur existence et ne contredit pas leur essence divine. La connaissance des dieux est inné, ce qui prouverait leur existence.
Mais peut être pense-t-il aussi à la condamnation de Socrate, à qui on reprochait de renier les dieux et d'en introduire de nouveau, et cherche-t-il à éviter d'être condamner à mort, par la Doxa de Platon.
En effet les croyances populaires ont un immense pouvoir, même si elles sont fausses.
La plèbe croit que les dieux sont à l'origine des phénomènes naturels, Le mont Etna par exemple aurait un volcanisme dut à la colère de Typhon, ou aux forges d'Héphaïstos.
Tandis qu'Epicure, s'inspirant de la physique de Démocrite, enseigne en son jardin, que toute chose provient de mouvement de particule dans le vide dans un univers infini. Les corps naissent de la rencontre d'atomes déviés par le hasard, et non par une intervention divine, l'Homme n'est donc pas le fruit du titan Prométhée.
Pour Epicure, les Dieux vivent dans des intermondes, des espaces ,où bienheureux, ils ne subissent pas la déviation des atomes. Ainsi ils n'interfèrent pas dans la vie des Hommes, ils ne sont pas présent à l'origine, pendant notre vie ( pas de destin), ni après.
Donc, pour un épicurien, nos vies ne sont aucunement habité par une quelconque présence Divine.
Les Dieux ne sont pas comme ceux de la multitude, de la foule. Or renié les dieux « populaire », ce n'est pas être impie pour Epicure. L'impiété est plutôt dans la crainte, et aussi « l'emprisonnent » que subissent les Dieux, même si ils n'en ont pas conscience, par la croyance de la foule.(thèse de Sartre).
Celle-ci, rend, responsable les dieux du bien et du mal, tandis que pour Epicure les Dieux ne sont pas dispensateurs des bienfaits et des méfaits. Ils n'existent aucune justice divine qui punit ou qui récompense. Citatation de Lucrèce « Tant la religion fut capable de
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