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Commentaire liaisons dangereuse laclos lettre 1

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mière journée passée en dehors du couvent qu'elle vient de quitter.

Nous pouvons alors nous demander comment cette première lettre arrive à dépeindre le comportement d'une société bourgeoise sans concession.

Pour répondre à cette question, nous pourrons voir dans un premier temps comment cet incipit peut être représentatif du reste de l'oeuvre et étudier dans un second temps le portrait d'une jeune fille naive et innocente.

Dans cette première partie nous pourrons analyser comment derrière une apparence des plus innocente se cache une société vicieuse, pour voir par la suite la place capitale que prend l'apparence physique dans ce milieu aisé.

La face cachée de cette société est dissimulée avec succès. En effet, la jeune Cécile qui est encore innocente et prude, ne se doute pas de tous les vices qui peuvent se cacher derrière les occupations bien saines qu'elle entretient, tel que la musique avec sa "harpe", le "dessin" ou encore la lecture. En effet, dans la suite du roman, cet environnement, sous une apparence sans faille, restera bien présent, mais seulement dans le but de masquer les différents vices qui seront mis en place tout au long de l'intrigue. Ici, nous pouvons relever le champ lexical très présent de l'apprêtement. Nous pouvons donc voir que la haute société accorde un point tout particulier à l'apparence physique. En effet, plusieurs remarques de la part de la jeune fille nous montrent que dès son arrivée, elle arrive malgrès "les bonnets et les pompons" à écrire une première lettre à sa bonne amie Sophie en lui relatant qu'elle a "vu plus de parures dans cette seule journée que dans les quatre ans " qu'elles avaient passés ensemble. Elle peut donc se vanter de pouvoir concurrencer la "superbe Tanville" qui venait souvent les voir "in fiocchi" au couvent. De plus, Cécile raconte à son amie qu'elle a "quantité d'Ouvrières" à son service, ainsi qu'un cordonnier venu tout spécialement pour elle.

Alors que cet incipit des Liaisons Dangereuses peut être représentatif du reste de l'oeuvre de par la description des moeurs de la haute société dont fait parti Cécile, et tout particulièrement l'importance de l'apparence physique; nous pouvons maintenant nous pencher sur le portait d'une jeune fille naive et innocente.

Pour cette seconde partie nous pourrons commencer par analyser comment la jeune fille jète un regard admiratif sur ce nouveau monde pour ensuite étudier les différentes obligations que cette nouvelle vie impose et finir avec l'innocence à toute épreuve de la jeune Cécile. Ici, nous voyons comment Cécile est en admiration devant ce nouveau monde. En effet, dans sa lettre, elle utilise plusieurs formules qui démontrent des signes d'admiration, tel que lorsqu'elle exprime sa surprise d'avoir "une Femme de chambre", " une quantité d'Ouvrières" ou encore "un cordonnier" à ses services. Elle s'étonne aussi de la considération un peu plus importante que sa mère lui donne "elle me traite beaucoup moins en pensionnaire que par le passé", et de sa liberté plus grande que lorsqu'elle se trouvait au pensionnat, " la Mère Perpétue n'est pas là pour me gronder, et qu'il ne tiendrait qu'à moi d'être toujours à rien faire". Enfin, elle s'émerveille devant le nombre de parures vues en une seule journée.

Aussi, plusieurs éléments nous montrent que la jeune Cécile a maintenant plusieurs obligations et règles dont elle ne peut se dédouaner; tel qu'un respect exact des horaires "je ne dois aller retrouver Maman qu'à sept" heures , " elle me dirait chaque jour l'heure où je devrais l'aller joindre l'après-midi". Nous pouvons remarquer que l'auteur souligne ces obligations par le biais de verbe pronominaux et de phrase injonctives tout au long de la lettre. Nous pouvons relever plusieurs exemples tels que " on ne m'a encore parlé de rien" ou encore" ma Femme de chambre dit qu'il faut que je m'habille". Enfin, nous pouvons remarquer la parfaite innocence de la jeune fille et le soucis de s'adapter. En effet, elle n'est pas encore en accord total avec les codes de cette société qui est la sienne, notamment lorsqu'elle ne sait pas comment saluer convenablement un "Monsieur" venu chez sa mère. Ce même homme qu'elle ne reconnait pas comme étant le cordonnier," je ne peux te rendre combien j'ai été honteuse",ou encore au moment où il lui fait un compliment indirect "voilà une charmante Demoiselle",

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