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Mere Teresa: Savie, Son Oeuvre Et Le Développement Planétaire

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Période d’initiation et de probation (incluant des ‘épreuves’) à la vie religieuse stable.

A 19 ans (1929) elle arrive à Calcutta

A 21 ans elle fait ses premiers vœux (1931)

Elle est d’abord institutrice dans une école de filles riches de Calcutta puis professeur d’histoire géographie mais très vite elle se tourne vers les pauvres, les enfants abandonnés et les familles des bidonvilles.

1937 Soeur Teresa fait ses vœux perpétuels devenant comme elle disait, “l'épouse de Jésus” pour “toute l'éternité.” A partir de ce moment-là, elle fut appelée Mère Teresa.

En 1944 elle devient directrice de l’école

Jour de l’inspiration

En septembre 1946, en route pour sa retraite annuelle à Darjeeling, Mère Teresa reçut dans le train son “inspiration”, son “appel dans l'appel”. Ce jour-là, d'une manière qu'elle n'expliquera jamais, la soif de Jésus d'aimer prit possession de son cœur et le désir de satisfaire cette soif devint la motivation de sa vie. Elle est appelée par Dieu à se mettre au service des plus pauvres parmi les pauvres.

A la fin des années 40, la guerre civile fait rage entre les Hindous et les Musulmans, et particulièrement à Calcutta, ou règne la misère et le désespoir. Au coeur de cette pauvreté Mère Térésa demande à quitter son travail de directrice pour créer son propre Ordre de missionnaires afin d’aider les plus pauvres et répandre son message d’amour et de charité. Presque deux ans d'épreuves et de discernement passèrent avant que Mère Teresa ne reçoive la permission de commencer en Aout 1948.

Elle se revêtit pour la première fois de son sari* blanc, bordé de bleu et quitte seule sa congrégation (institut religieux) d’origine, pour entrer dans le monde des pauvres et demande la nationalité indienne.

* Elle adopte l'habit du sari comme habit religieux pour se fondre parmi les populations indiennes.

Elle reçoit une formation d’infirmière pendant 4 mois et est logée par les petites soeurs des pauvres.

En décembre 1948, elle donne des cours dans la rue aux enfants des bidonvilles de Calcutta, distribue des savons et en explique l'usage. Quelques jours plus tard, ils sont déjà plus de 50 enfants.

Dès 1949, Mère Teresa est rejointe par l’une de ses anciennes élèves et plus de 10 autres jeunes filles qui décident de la suivre pour partager avec elle le quotidien des enfants abandonnés, des sans-abri, des lépreux et des mourants vivant à Calcutta.

En 1950, elle fonde un nouvel ordre qui sera reconnu officiellement : les missionnaires de la Charité. Elle choisit ce nom de charité, (agapé en grec) : amour qui vient de Dieu, Mère Teresa voulant répandre l'amour qui vient de Dieu.

* Trois vœux : de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, auquel s’ajoute un quatrième vœu : celui de se vouer au service des plus pauvres d’entre les pauvres.

Une de ses anciennes élèves, Sœur Agnès, vient vivre avec elle et devient la 1ère religieuse missionnaire de la Charité. Bientôt d’autres suivent, de plus en plus nombreuses. Des hommes demandent aussi à travailler avec Mère Térésa : l’ordre des frères missionnaires de la Charité naît en 1963.

Son œuvre auprès des plus démunis commence par l'éducation des enfants des rues abandonnés, des sans abris et l'ouverture en 1952 du mouroir de Kalighat appelé Nirmal Hriday : « la maison au cœur pur » pour accompagner jusqu’à leur mort les grands malades et les plus démunis de Calcutta.

Plusieurs centres s’ouvrent en Inde. Puis en 1965, un 1er centre est créé hors de l’Inde au Venezuela.

Durant des années, elle ouvre des mouroirs, des dispensaires et des orphelinats d'abord pour aider les plus pauvres à mourir dignement car entourés et accompagnés, puis, lorsque les moyens financiers le permettent, les aider à vivre et à s'instruire.

Elle multiplie les voyages pour visiter les centres qui s’ouvrent dans de nombreux pays mais son cœur se fatigue.

En 1990, elle veut démissionner de la charge de mère supérieure de son ordre, mais les souers la supplient de rester. Alors, à plus de 80 ans, Mère Térésa accepte courageusement de continuer son oeuvre : « Si c’est la volonté de Dieu, dit-elle, je le servirai de mon mieux ».

En mars 1997, sœur Nirmala, une hindoue convertie, lui succède enfin.

Extrêmement affaiblie, Mère Teresa meurt le 5 septembre 1997 à l’âge de 87 ans.

Elle a eu droit à des funérailles officielles. Présidents, premiers ministres, reines et envoyés spéciaux venus du monde entier étaient présents pour rendre hommage à celle qu’on appelle déjà la « sainte de Calcutta ».

Son corps fut enterré dans la Maison Mère des Missionnaires de la Charité. Sa tombe devint rapidement un lieu de pèlerinage et de prière pour les gens de toutes fois, riches et pauvres.

Mais la mort de Mère Teresa n’a pas arrêté le travail de son ordre.

Un an après sa mort, les Missionnaires de la Charité comptaient 4000 religieuses, 400 frères et des milliers de volontaires qui travaillent dans plus de

600 institutions, dans 123 pays, incluant des soupes populaires, des centres d'aide familiale, des orphelinats, des écoles, des hospices et des maisons d'accueil pour les personnes atteintes de maladies comme la lèpre, le sida ou la tuberculose.

Mère Teresa est béatifiée le 19 octobre 2003, à Rome par le pape Jean-Paul II qui reconnaît dans un temps record l’héroïcité de ses vertus.

Aujourd’hui, son ordre compte plus de 5000 sœurs et frères missionnaires répartis dans 130 pays du monde.

LA PLACE DE LA PRIERE DANS SA VIE

Alors que Mère Teresa vit pleinement sa vocation de missionnaire, elle insiste sur la nécessité d'une vie contemplative de prière.

En effet, malgré la surcharge de travail, elle impose, chaque jour, à chacune des Missionnaires de la Charité de participer à l'Eucharistie et à une prière commune le midi et le soir.

Pour Mère Teresa, la prière n'est pas du temps pris sur le service des pauvres, mais bien une partie essentielle de celui-ci : « plus nous recevons dans la prière silencieuse, plus nous pouvons donner.

Cette prière de Saint François d’Assise est affichée et récitée chaque jour par les coopérateurs de Mère Teresa à travers le monde

La vie est une chance, saisie-la

La vie est beauté, admire-la

La vie est Béatitude, savoure-la

La vie est un rêve, fais-en une réalité

La vie est un devoir, accomplis-le

La vie est un jeu, joue-le

La vie est précieuse, prends en soin

La vie est une richesse, conserve-la

La vie est un amour, jouis-en

La vie es mystère, perce-le

La vie est promesse, remplis-la

La vie est tristesse, surmonte-la

La vie est un hymne, chante-le

La vie est combat, accepte-le

La vie est une tragédie, prends-la à bras le corps

La vie est aventure, vis-la

La vie est bonheur, mérite-le

La vie est ta vie, défends la

SES ACTIONS

« A Calcutta, la rue n’est pas un lieu ou l’on passe, comme chez nous, mais un lieu ou l’on vit : c’est leur unique maison. »

« La moitié de la population vit avec une assiette de riz par jour et par personne, juste de quoi ne pas mourir de faim ».

Les Missionnaires de la Charité nourrissent et soignent gratuitement des milliers de personnes qui n’ont rien grâce aux dons reçues du monde entier.

Les sœurs qui y habitent ont choisi de vivre comme les pauvres : pas d’eau courante, pas de ventilateur malgré la chaleur, pas de réfrigérateur. Chacune ne possède que deux robes-saris et deux draps. Elles n’ont pour vivre que les dons qu’on leur fait.

L’ECOLE POUR LES ENFANTS DES BIDONVILLES

Au début, Mère Teresa apprend à lire et à compter aux enfants en écrivant dans la boue. Maintenant, ils ont une belle école.

Les Missionnaires de la Charité ont ouvert des écoles dans d’autres quartiers pauvres. A Calcutta, la moitié des enfants ne peuvent pas aller en classe.

La « MAISON AU CŒUR PUR »

Nirmal Hriday en langue bengalie, souvent appelé le MOUROIR DE KALIGHAT est un hospice

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