Philo Pourrait-On Penser Sans l'Aide Du Langage?

du langage?

Les auteurs que nous allons à présent étudier nous donneront des éléments de réponse.

Un outil extraordinaire : le langage

Le langage se suffit-il à lui-même

De l'utilité à la maîtrise de la langue dans l'élaboration de la pensée

e langage n’est-il alors qu’un simple instrument de la pensée (puisqu’ici la langage semble excéder celle-ci) ? Celle-ci serait alors indépendante, antérieure, voire plus large que le langage par lequel elle s’exprime. Le langage n’est-il pas au contraire une condition nécessaire de la pensée, c’est-à-dire ce sans quoi il n’y a de pensée, d’une part communiquée (c’est évident), d’autre part solitaire (semble moins évident). C’est ici entre autre le problème de l’ineffable : existe-t-il de l’indicible néanmoins pensé ? D’autre part, si la pensée comprise comme l’ensemble de la vie consciente, psychique semble bien pouvoir se passer d’un langage, n’est-ce pas une apparence trompeuse ? Des opérations de l’esprit comme l’imagination ou la perception sont-elles vraiment « sans langage » ? Et si ces opérations avaient un langage, ne serait-ce pas en un sens plus large que celui de la pensée conceptuelle

Le langage sert à communiquer avec autrui, ou encore à exprimer ses propres pensées. Mais sert-il également à formuler ces pensées elles-mêmes qu’il aura ensuite pour tâche de transmettre ? Dans ce cas, comment expliquer le sentiment que certaines de nos pensées sont « trahies » par le langage, et que celui-ci est insuffisant ?