Rapport De Stage Cic

agence après un master.

Cette politique de recrutement est en phase avec l’image que le CIC souhaite avoir auprès du grand public soit, se placer en tant que précurseur, novateur et vecteur de changement. Le slogan télévisé « CIC parce que le monde bouge » illustre parfaitement cette ligne de conduite.

ZOOM SUR LE DEPARTEMENT ENTREPRISES

Le département ou s’est déroulé mon stage est celui dédié aux entreprises c'est-à-dire les sociétés ayant un chiffre d’affaires au delà des 1,5 millions d’euros.

Mr NGUYEN, responsable de mon stage, en association avec Mr GUILBERT, directeur du secteur, formaient l’équipe en charge de ces sociétés sur le secteur Toulouse Nord (Toulouse et ses environs étant délimités en quatre secteurs).

Le portefeuille client comprenait un peu plus d’une centaine de contacts et la prospection et rencontre avec de potentiels clients était permanente.

Le métier de chargé d’affaires entreprises a vocation commerciale. Les rendez-vous, avec des clients au même titre que ceux avec les prospects, sont nombreux. Concernant les clients, ces entretiens ont pour but la fidélisation et le suivi quant aux prospects l’objet est, le plus souvent, de se présenter et si possible répondre à un de leurs besoins.

S’en suit des études de dossiers (avant tout des résultats de leurs sociétés) pour évaluer dans quelle mesure il est possible d’accompagner l’entreprise concernée.

Le SAV correspondant au dépannage ponctuel des clients et traitements, parfois dans l’urgence, de déblocage de fonds, devis … est également très présent dans le métier.

Analyse de l’expérience d’un point de vue technique

Analyse de dossiers

Ces analyses concernent aussi bien les clients, les prospects que les créations d’entreprises.

Ces analyses doivent être effectuées à chaque mise en place, renouvellement ou modification de contrat.

En fonction de la taille de l’entreprise, de sa structure financière, du montant sollicité, de la nature du service, des garanties mises en place et donc du risque encouru les analyses peuvent être une formalité de mise à jour et de conformité ou peuvent être destinées à la Direction Régionale voire au siège du CIC (situé à Bordeaux) en vue d’analyse approfondie avant accord.

Les rubriques qui suivent constituent une analyse complète d’un dossier.

Objet de la demande

Il s’agit d’énoncer de manière concise et précise la nature et le montant de l’offre à mettre en place.

Une brève justification de la demande doit également apparaitre. Pour une demande de financement par exemple, le matériel à financer doit être précisé (fonds de commerce, acquisition immobilière, véhicule de transports…)

Risque lié à la géographie du capital

Il se décompose en trois catégories

* Risque juridique et risque lié aux détenteurs du capital

Un organigramme juridique peut être fourni mais il s’agit surtout d’aborder la forme juridique et l’identité des actionnaires de l’entreprise.

* Risque lié à l'animateur

Il est important de connaitre l’historique, les compétences et les motivations du directeur de l’entreprise. Une telle connaissance permet en effet une meilleure analyse et compréhension des décisions prises ce qui permet par la suite une activité de conseil performante car personnalisée.

Le type de management effectif dans l’entreprise peut également être abordé dans cette rubrique.

* Risque lié à la politique du groupe

Il s’agit d’effectuer une approche globale de la stratégie économique du groupe en précisant la qualité des relations, les conditions de paiement mises en place et ce sur toutes les sociétés s’il s’agit d’un groupe d’entreprises.

Risque lié à l’activité

La démarche est ici très proche d’une analyse marketing de type SWOT puisqu’il s’agit de renseigner les quatre rubriques suivantes :

* Risque lié au marché

La situation du marché (taille, dimension géographique, concentration, degré de saturation) ainsi que son évolution actuelle et future doivent être analysées. L’entreprise doit ensuite être étudiée dans son marché afin de pouvoir définir brièvement le type et l’importance de la concurrence.

* Risque lié au produit

Il convient d’analyser l’adéquation produit-marché et d’expliquer voire de justifier la politique de différenciation de la société (technicité, politique prix, marge, R&D, exclusivité, brevets ou encore politique de stock…).

* Risque lié aux contraintes d’environnement de l’entreprise

Les normes, contraintes et usages du secteur doivent être énoncés. La dépendance ou délocalisation vers des sous-traitants peuvent également être abordées.

* Appréciation de l’activité et de son évolution

L’activité de l’entreprise peut être abordée d’un point de vue global, par type de produits, de clients, en volume ou en valeur.

Risque fournisseur/client/sous-traitants

La répartition, le pourcentage de CA, la part confiée et son évolution, la qualité ou encore les délais de paiement sont les points qui sont abordés dans cette rubrique.

Risque lié à la rentabilité

* Approche de la rentabilité réelle

Fiabilité des Soldes Intermédiaires de Gestion SIG, point mort, salaires des dirigeants et politique d’amortissements et de provisionnement sont les principaux indicateurs de l’analyse.

* Appréciation des évolutions constatées

Le caractère ponctuel ou récurrent, l’importance de l’évolution et les causes sont commentés.

* Appréciation relative des résultats

Les résultats sont à rapprocher de ceux du marché et de la politique globale de l’entreprise. La part conservée dans l’entreprise et celle reversées aux actionnaires ou associés constituent également des critères d’appréciation.

Risque lié à la structure financière

* Appréciation des équilibres structurels

Il s’agit ici d’analyser le contenu des postes, notamment de l’endettement, ainsi que de certains ratios dont la part de Fonds Propres par rapport au total du bilan. Ces données doivent rapprochées des besoins d’investissement et de capitalisation de l’entreprise concernée.

* Appréciation du besoin en fonds de roulement BFR et du fonds de roulement FR

La couverture du BFR par le FR ainsi que son évolution tant en euros qu’en jours de CA doivent être commentées. Les postes clés de qualité ou d’un déséquilibre de ses indicateurs peuvent ainsi être repérés.

* Appréciation de la trésorerie

Le montant du poste de trésorerie est à rapprocher du poste clients, du CA ou encore de la nature de l’activité. Il est important de ne pas se fier uniquement à sa valeur à la clôture du bilan mais d’observer s’il existe une saisonnalité ou des évolutions. Il est ainsi plus simple de mesurer les besoins et le degré de dépendance de l’entreprise.

Exercice en cours et prévisions

Il s’agit d’évoquer les projets d’évolution dont a fait part l’interlocuteur de l’entreprise lors des rendez-vous en s’attachant à être le plus précis possible.

Risque lié à la politique d’investissement

* Evaluation et implications

Il s’agit dans un premier temps de définir la nature de l’investissement (R&D, de renouvellement, de développement…). Le choix de financement (apport en fonds propres, autofinancement, crédit, crédit bail), la productivité et la politique d’amortissement de ce financement sont ensuite pris en compte.

* Politique de personnel

L’organisation fonctionnelle et commerciale ainsi que le degré de qualification du personnel et la souplesse (interim, CDD) sont de bons indicateurs de cette catégorie.

Appréciation sur les relations bancaires

Une appréciation sur les relations existantes et leurs évolutions est attendue. Les relations entre l’entreprise et son partenaire bancaire doivent être équitables. L’engagement de l’un doit entrainer un engagement réciproque, c’est un échange ou les deux parties doivent sortir gagnantes.

L’engagement de l’entreprise, au-delà des engagements légaux de remboursement, porte essentiellement sur la quantité de flux confiée au CIC. Cet engagement est souvent oral et n’est pas toujours respecté. C’est alors au banquier de s’assurer