Analyse de soin : appendicite aigue
Rapport de stage : Analyse de soin : appendicite aigue. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Sannay • 7 Novembre 2022 • Rapport de stage • 1 522 Mots (7 Pages) • 433 Vues
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Analyse de situation
Stage 2/ semestre 2
Analyse de situation
Guidant : DUTOYA Laetitia 03/06/2022
IFSI IFAS
9 Chemin de Bois Vignal BP 146 - 07200 AUBENAS
Table des matières
Présentation de la structure............................................................................................................1
2 Présentation de la situation vécue sur mon lieu de stage...............................................................2
3 Questionnement/Réflexion .............................................................................................................3
4 Conclusion ………………………………………………………………………………………………………. 4
Lieu de stage
Je suis étudiante en première année en soins infirmier, j’effectue la deuxième partie de mon deuxième stage du semestre deux sur cinq semaines en service de chirurgie viscéral. La chirurgie viscérale traite essentiellement les affections des organes abdomino-pelviens. Le service de chirurgie viscéral est composé de treize lits. Les équipes sont formées d’ASH, AS, IDE, de chirurgiens et de secrétaire. Plusieurs acteurs sont amenés à intervenir dans ce service : Diététicienne, psychologue, ide stomathérapeute.
Choix et déroulement de la situation
Lors de ma quatrième semaine de stage, j’ai dû prendre en soin un patient rentré dans le service pour une appendicite aigue ou j’ai dû réaliser un prélèvement sanguin.
Dans cette situation, le patient est opposant aux soins invasifs et il est difficile de le piquer plusieurs fois pour parvenir à un prélèvement sanguin. Je prépare le matériel nécessaire et prévoit deux aiguilles afin d’éviter les allers retours en cas d’échec. Je me présente au près du patient et lui explique le soin que je vais lui prodiguer, son intérêt et lui demande son accord, tout en lui précisent que je suis étudiante. Celui-ci accepte difficilement en me faisant parvenir sa crainte des soins invasifs et notamment celui des prises de sang. Le patient se montre très retissant mais donne son accord mais pour un seul et unique essai. Tout en discutant et en rassurant le patient, je prépare mon soin et m’installe. Mr A me semble très anxieux et commence à s’agiter. J’essaie de comprendre et demande à Mr A, pourquoi ce soin lui fait-il peur ? Mais celui-ci ne l’explique pas. Je procède à la palpation du bras du patient dans le but de trouver une veine. Ce premier essai est un échec. Le patient présente des veines difficiles à piquer et celui-ci est anxieux. Je m’excuse et lui demande son accord pour un nouvel essai et lui précise l’importance du soin. Mais le patient refuse et s’agite. Je lui propose alors de faire appel à l’infirmière du service ou de repasser plus tard. Mais il refuse à nouveau. C’est donc avec frustration mais compréhension que je sors de la chambre. Je fais part à l’infirmière de la situation. Elle décide d’appeler le chirurgien pour lui annoncer que le prélèvement n’a pas pu être réalisé et que le patient refuse. Celui-ci propose de retenter un nouvel essai un peu plus tard mais que les résultats sont importants. Quelques instants plus tard, l’infirmière décide de rencontrer Mr A et lui propose à nouveau le soin mais il refuse. C’est qu’après une série de tentative et des heures de négociations avec l’équipe ainsi que le chirurgien que le patient a finalement accepté le soin.
Analyse et questionnement
Une prise de sang se fait soit pour une analyse, soit pour préparer une intervention chirurgicale (autotransfusion) ou pour faire bénéficier un tiers d'un don de sang (transfusion). Elle est généralement demandée par un médecin. La prise de sang est l’un des examens médicaux le plus courant.
Selon l’article 4311-7-35 En application d’une prescription médicale ou protocole écrit, qualitatif et quantitatif, daté et signé par un médecin, l’infirmier est habilité à pratiquer des prélèvements par ponction veineuse ou capillaire ou par cathéter veineux.
La grande majorité des patients ne ressente aucun malaise lors d’un prélèvement sanguin, mais elle peut susciter des appréhensions. Pour certains, l’état de leurs veines rend le soin plus difficile, car elles peuvent être endolories ou difficile à prélever. Certaines personnes peuvent se sentir anxieuses et même montrer de l’agitation et ainsi s’opposer au soin.
L’anxiété peut être diffuse, persistante, irrationnelle et concerner la plupart des situations de la vie quotidienne. On parle alors d’anxiété généralisée. Cette angoisse impossible à contrôler est source de souffrance et rend impossible tout plaisir.
L’anxiété peut également se fixer sur une ou plusieurs situations très précises dont la présence va provoquer des symptômes intenses. Ce sont les troubles phobiques. La phobie devient grave lorsqu’elle oblige la personne touchée à restreindre ses activités.
Parfois, l’anxiété se concentre de manière intense sur une période très courte, quelques minutes à peine. Sans signe annonciateur, elle surgit violemment et provoque des symptômes qui peuvent simuler une crise aiguë de maladie cardiaque, pulmonaire ou neurologique. Ce sont les troubles paniques, également appelés attaque de panique ou crise d’angoisse
Jusqu'où un patient peut-il refuser un soin ?
La loi du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé a fait du refus de soins une liberté fondamentale. Elle implique le consentement du patient avant tout acte diagnostique ou thérapeutique et son information précise et intelligible sur les soins susceptibles d'être entrepris par l'équipe soignante.
Le patient peut, même en mettant sa vie en danger, refuser des soins ou retirer à tout moment son consentement. Ce droit au refus est prévu par la loi (article L.1111-4 du code de la santé publique).
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