Commentaire - Les liaisons dangereuses - Laclos

truire » ligne 11.

Avec tous ces arguments nous pouvons conclure que Madame de Merteuil est bien une libertine hypocrite. Avec son comportement elle remet en cause les conditions de la femme dans la société du 18eme. Tout d’abord nous allons caractériser l’éducation traditionnelle de la marquise. Puis, nous allons monter le rejet de celle-ci envers l’éducation traditionnelle.

Durant son enfance, elle avait un caractère passif « observer et réfléchir » ligne 8 et « curiosité » ligne 11. En revanche, on peut dire qu’elle a une observation intelligente puisqu’elle sait faire la différence entre ce qui est bon à prendre et à laisser. De plus, ces deux qualités lui permettent de découvrir ce qu'on veut lui cacher ligne 10 « je recueillais avec soins ce qu’on cherchait à me cacher ». D’autre part elle a apprit à faire double faces, « m'apprit à dissimuler » ligne 11, « de régler de même les divers mouvements de ma figure » ligne 15

Dans cette lettre, la marquise critique l’éducation traditionnelle enseignée aux femmes de son époque. Elle est indignée par le manque de principe de cette enseignement notamment ligne 4 « donnés au hasard ». D’autre part, elle trouve que les femmes ne sont pas perçues comme des êtres pensants, qui ne font jamais appel à leur intelligence, leur réflexion. Par exemples, ligne 4 « reçus sans examen », « suivis par habitude ». Les femmes sont en totale soumissions. Elles sont même ramenées au simple statut d'objet « vouée par état au silence et à l'inaction » ligne 7-8.

Dans son portait, madame de Merteuil apparaît comme égocentrique, hypocrite et libertine. On voit également son côté actrice avec son jeu d’apparences et de simulation.

L’auteur, Laclos se sert de la marquise, dans « les liaisons dangereuses », pour critiquer la société du 18eme. Certaine facette de ce personnage nous renvoi au roman de l’Abbé Prevost « Manon Lescaut ».