Commerce exterieur de la France

emestre 2009) dépasse celle des exportations (+5,9 %).

* La progression des achats de la France à l’étranger s’explique aux trois quarts par la hausse des approvisionnements hors Zone Euro, dont la valeur en euro s’est mécaniquement élevée dans un contexte de dépréciation de la monnaie unique

* les échanges de la France restent encore inférieurs (de plus de 10 %) aux niveaux qu’ils avaient atteints au 1er semestre 2008, avant le déclenchement de la crise.

* le déficit commercial de la France s’est creusé au 1er semestre 2010 pour s’établir à 24,5 Md€ après 20,4 Md€ au 2nd semestre 2009. Cette dégradation du déficit s’explique notamment par l’alourdissement de la facture énergétique ( a cause de la dévalorisation de l’euro face au dollar et de la hausse des cours du baril de Brent (calculés en dollar).

* II/ La France conserve ses parts de marché mondiales, et son rang parmi les grands exportateurs européens

* Préservées au coeur de la crise, les parts de marché de la France se maintiennent également dans un contexte de reprise économique, comme en témoigne l’évolution de ses exportations, en ligne avec la demande mondiale qui lui est adressée

* La part de marché de la France en volume vis-à-vis des pays de l’OCDE se maintient notamment, à 6,4 % au 1er semestre 2010. Les principaux partenaires européens de la France ont également réussi à préserver leur position durant les derniers mois.

* Les exportations françaises avaient été légèrement moins affectées par l’effondrement du commerce mondial que celles des autres grands exportateurs européens.

* III/ La France bénéficie d’une orientation sectorielle et géographique favorable

-La France a su tirer profit du dynamisme de la demande mondiale, et en particulier de la demande asiatique.

- l’Asie contribue au 1er semestre 2010 à hauteur d’un tiers à la croissance globale des exportations de la France alors qu’elle n’absorbe que 10 % des ventes totales. Elle dépasse les USA

- les exportations progressent rapidement vers les pays situés hors Zone Euro : leur contribution (+3,7 %) à la croissance des ventes est presque deux fois supérieure à celle de la Zone Euro pour un poid identique

-En termes sectoriels, la bonne orientation de la France dans les secteurs de l’aéronautique et de la pharmacie continue à porter ses fruits. Dans ces deux secteurs, les exportations françaises dépassent en effet à la fin du premier semestre leur niveau d’avant-crise ( prises de commandes airbus retrouvent un niveau elevé )

- La priorité accordée à l’innovation permettra d’entretenir la spécialisation française dans les produits de haute technologie, pour lesquels la demande reste forte.

-Les perspectives pour le reste de l’année 2010 sont favorables à une poursuite de la croissance des exportations. La France continuera en effet à bénéficier, dans l’hypothèse d’une stabilisation du taux de change de l’euro, d’une compétitivité-prix renforcée, dont les effets sur les ventes se matérialiseront pleinement au 2e semestre 2010 en particulier pour pays emergents

-L’IMPACT DU TAUX DE CHANGE DE L’EURO SUR LE COMMERCE EXTÉRIEUR

Entre novembre 2009 et juin 2010, l’euro s’est fortement déprécié notamment par rapport au dollar, au yen et à la livre. Cette dépréciation procure des gains de compétitivité aux producteurs français (cf. fiche sur la compétitivité).

Elle est donc un facteur de soutien à l’activité en France, en stimulant nos ventes hors Zone Euro mais aussi au sein de la Zone Euro du fait des gains de compétitivité liés au renchérissement des prix étrangers convertis en euro.

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