Cours De So
Note de Recherches : Cours De So. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirescapitalistes possédaient le capital
Mais montée des entrepreneurs, de l’esprit d’entreprise (création de grands groupes)
=> Développement des valeurs libérales (=>baisse du nombre de rentiers)
Max Weber : protestantisme : réussite dans le W signifie prédestination divine
Ainsi le travail n’est plus péjoratif => généralisation du W
De + : foi en la science => frénésie de production
Mais certaines méfiances persistent et apparaissent :
-machine = destruction d'emplois => révolution jugée trop rapide et destructrice
-développement d’un antagonisme de classes => crainte de la classe ouvrière (confrontation idéologique patrons/ouvriers)
-développement des utopies sociales (Lafrage : écrit un éloge de la paresse/ Godin : crée familistère)
Les changements socioéconomiques :
Passage :
d’un système domestique (chez soi et par soi) à un système de fabriques (usines)
d'une solidarité mécanique à une solidarité organique
Développement du salariat => baisse de l’autonomie de travail => changement de statut
2 grandes séparations :
Ceux qui possèdent du capital (patrons)
Ceux qui possèdent leur seule force de travail (ouvriers)
Formation (à l’école)
Apprentissage (emploi)
Révolution industrielle et division du travail :
Hausse de la division du travail => entre les individus et les groupes spécialisés dans les activités complémentaires de production
Division du Travail :
Division sociale du travail :
Niveau macro => répartition par métiers/CSP/classes sociales
Niveau micro => hiérarchie dans l’entreprise => nouvelles classes sociales : patrons et ouvriers
Division technique du travail :
Niveau macro => subdivision du travail (primaire/secondaire/tertiaire)
Niveau micro => segmentation des tâches/division horizontale : baisse compétences
La division sociale devient plus importante et se complexifie
Concentration des moyens de production => classe des capitalistes de plus en plus importantes
Apparition de nouveaux métiers
Dimension technique => baisse des compétences, savoir faire et de l’autonomie
CCL =>
On produit plus, moins cher => grâce à la concentration et à la mécanisation = la répartition et la division
Les + => formidable croissance éco
Les - => très douloureux : pas de syndicats/intensification du W / hausse des risques/rapport patron-ouvrier se dégrade.
B) Le Taylorisme et le management scientifique :
Un ingénieur atypique :
Frederick Taylor (1856-1915)
Théoricien à l’origine de nouveaux concepts mais aussi praticien
Né d’une famille aisée (Philadelphie) assez rigide => destiné à être homme d’affaire
Pour des raisons de santé, ne réalise pas son rêve d’aller à Harvard pour se faire embaucher en tant qu’apprentis dans une petite entreprise => Ouvrier mécanique => devient chef d’équipe (fait des cours du soir) =>Ingénieur à 28 ans => directeur salarié puis quitte sa firme en 1890
Il dépose des brevets et commence à imposer des nouvelles méthodes de travail.
1893 => se met à son compte et devient ingénieur conseil
L’objectif de Taylor :
Prospérité maximale pour tous :
-Donner à chacun W max dans les limites de ses compétences
-Amener chaque ouvrier à être capable de réaliser la production optimale qu’un ouvrier qualifié serait capable de produire
-Primes pour ceux qui remplissent les conditions => W à l’allure d’un ouvrier qualifié
Les raisons de l’inefficacité du W selon Taylor :
-le freinage: restriction volontaire de la vitesse du W par les ouvriers
(Ouvriers payés à la pièce sont plus productifs => quand entreprise voit que ouvriers peuvent produire plus, arrête d’augmenter les salaires)
-un nombre d'ouvriers qualifiés dont les salaires sont hauts trop important
Inefficacité des méthodes empiriques => remplacées par des méthodes scientifiques
Les grands principes du management scientifiques :
1er principe : fixation des temps opératoires (standardisation des temps)
Dvp des blouses blanches : ingénieurs qui fixent le tps de W
2ème principe : fixation des méthodes de W par les cols blancs (bureau des méthodes)
Une méthode unique, imposée et décrétée par la hiérarchie et non par les ouvriers
=> the « one best way »
3ème principe : Prescription des tâches
Chacun doit savoir ce qu’il a à faire et doit toujours avoir qqch chose à faire (vs flânerie)
4ème principe : sélection des first class men
Chacun doit avoir une tâche adaptée à lui
« the right man in the right place »
5ème principe : contrepartie salariale = hausse des salaires
W à la pièce => si pas assez de pièces réalisées => mis de côté
6ème principe : Sélection d’organisateurs extérieurs pour le choix de la mise en place du système
Hommes compétents => connaisse + pratique + énergie alors que le W est difficile
Le directeur doit rester extérieur à l’introduction de la besogne
Croissance de la productivité (de +: stimulée par entrée en guerre)
20s = Âge d’or au USA
50s-60s = Europe après la guerre
Les limites :
Le management scientifique n’est pas capable de régler les pbs qu’il crée
Syndicats déçus car intensification mais sans contrepartie ou insuffisante
Taylorisme aussi dans le Tertiaire => Banque
60’s-70’s => mécontentement / contestation => mise en place d’une autre organisation
Les 3 critiques :
Vision de l’homme => approche mécanique
On critique approche doctrinaire plus que scientifique
Opposition : conception (cols blanc) / exécution (cols bleu) => dvp effets pervers du Taylorisme
La conception de l’entreprise n’est ni approchée, ni abordée => pas de notion de groupe
C) Ford : standardisation (1863-1947) :
Chaîne de montage : personne fixe (=différentes étapes du processus de production concentrées dans le même lieu => suppression de nombreuses pertes de temps)
Parcellisation des tâches
Standardisation : des outils, des matières 1ères, des produits finis et des modalités de transport
Cercle vertueux :
Production de masse => Gain de productivité (augmentation du coefficient de capital : Y\K) => Baisse des coûts => Hausse des salaires => Consommation de masse => Production de masse
(inverse du cercle vertueux keynésien = loi des débouchés : l'offre génère la demande)
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