Extrait Étude De Cas
Mémoire : Extrait Étude De Cas. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiress l'égalité des classes durant cette période, menée par le mot d'ordre: « Enrichissez-vous ! » L'individualisme et la consommation (soutenue par des politiques libéralistes dès 1997) sont devenus de nouveaux moteurs économiques, accompagnés par une professionnalisation progressive des techniques de gestion, destinées à améliorer la productivité. Le gouvernement a également œuvré pour attirer des capitaux étrangers, sources cruciales de développement économique: les zones économiques spéciales (ZES), exemptes de taxes, ont été créées à cet effet, étendues peu à peu à tout le littoral.
Grâce à l'introduction du libre-échange, on observe qu'un quadruplement du PIB s'est produit depuis 1978. Les incitations par taxes préférentielles sont également à l'origine d'incitations à produire en Chine, pour l'import comme pour l'export. La République populaire de Chine tente d'harmoniser le système de taxes et règlements pratiqués sur les entreprises, aussi bien chinoises qu'étrangères. Ainsi, les taxes préférentielles dont bénéficient les exportateurs dans les zones économiques spéciales et les villes côtières sont l'objet d'une révision. Les exportations chinoises vers les États-Unis représentaient 125 milliards $ US en 2002, tandis que les importations américaines atteignaient 19 milliards. Ce déséquilibre est attribué de façon récurrente par les États-Unis à un taux de change jugé défavorable entre le Yuan et le dollar. En revanche, pour la Chine, une réévaluation du yuan telle que la souhaitent les États-Unis créerait une inflation très importante, elle-même génératrice de tensions sociales internes.
Le 21 juillet 2005, la Banque Populaire de Chine a annoncé qu'elle mettait en œuvre un système de fluctuation du yuan dans les limites de 0,3 % par jour par rapport au dollar américain, contre 3 % maximum par rapport à un panier de devises étrangères, dont le yen et l'euro.
Rattraper le retard économique On estime que la Chine a été la première puissance économique mondiale durant la majeure partie des vingt derniers siècles. Jusqu'au XVIIIe siècle et la révolution industrielle , c'est également en Chine que l'on trouvait le niveau de vie le plus élevé de la planète. C'est sous la dynastie Qing que le développement économique de la Chine commença à ralentir, alors que les pays occidentaux passaient lentement d'une société à dominante agraire à une société industrielle. En 1820, la Chine comptait pour 33% du PIB mondial, contre 9% aujourd'hui.
En 2010, la Chine accède au rang de 2ème puissance économique mondiale derrière les États-Unis avec plus de 9% du PIB mondial. Ce développement effréné des activités économiques est davantage dû aux investissements et aux exportations qu'à la consommation intérieure. Le développement économique actuel de la Chine est l'un des plus rapides du monde, puisque l'on y enregistre une croissance dont la moyenne, depuis trente ans, frôle les 10% par an. La République populaire de Chine est depuis 2001 membre de l'OMC.
La croissance de la Chine est essentiellement tirée par les exportations. Leur montant a plus que doublé en quatre ans, pour atteindre plus de 1000 milliards de US$ en 2009, ce qui fait de la Chine le premier exportateur mondial. L’essentiel de ce commerce se fait avec l'UE, les États-Unis et le Japon. La balance commerciale de la Chine est excédentaire avec un grand nombre de pays. La présence des entreprises étrangères sur le sol chinois est en grande partie à l'origine de la forte accélération de la croissance des exportations. Elles ont attiré la main d'œuvre qualifiée dans les zones côtières où elles se sont implantées. Seulement 41% des exportations chinoises proviennent d'entreprises intégralement chinoises. Aujourd'hui, 39% des exportations en provenance de Chine sont réalisées par des entreprises étrangères et 20% sont le fait de partenariat entre les sociétés étrangères et les sociétés chinoises. La Chine continentale entretient son attractivité pour les entreprises avec une main-d'œuvre bon marché, non syndiquée et docile. Un ouvrier non qualifié en Chine coûte environ un dollar par heure, ce qui est bien en dessous des minima des pays industrialisés. La non-organisation des ouvriers chinois représente un
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