Lafarge
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Ayant comme vocation la production du ciment artificiel Portland compose, qui est obtenu à partir du mélange de clinker, du gypse, du calcaire et d’autres ajouts. Deux classes de ciment sont produites dans l’usine de Tetouan : CPJ35 qui sert pour les simples constructions. Et le CPJ 45 qui est utilise pour la réalisation des grands travaux.
|Composition en pourcentage |
|CPJ 35 |CPJ 45 |
|Clinker 67 % |Clinker 78 % |
|Gypse 04,5 % |Gypse 05 % |
|Calcaire 22,5 % |Calcaire 13 % |
|CPL 06 % |CPL 04 % |
|Avec une production moyenne de 80% des ventes de l’usine |Avec une production moyenne de 20% des ventes de l’usine |
A partir de cette introduction, on peut obtenir une idée générale à propos de l’historique et de quelques caractéristiques de l’usine Cementos Marroquies mais cette modeste introduction ne permet pas de plonger dans la composition des différentes sections productives et administratives. A cet égard on procédera à une description précise de l’organisation et de la gestion administrative de l’usine.
Organigramme
Description détaillée
de l’usine
Afin d’aboutir au produit final ; le ciment, les matières premières subissent plusieurs opérations de transport, de cuisson, de transformation chimique.
On procédera à une analyse des différentes étapes du processus de production (voir annexe) :
1- Carrière de calcaire :
Trente-trois personnes sont mises au service de cette carrière qui est située à 6km environ de l’usine. Elle est sous forme d’un pli contenant un seul type de calcaire avec d’énormes réserves. Après divers types d’opérations de transformation on obtient un calcaire de textures assez fines qui sera transporte au silo de stockage par l’intermédiaire d’une bande transporteuse et a l’usine par des camions. Selon M. BARHOUN, la production journalière moyenne est presque de 1200t/jour.
2- Carrière d’argile :
Elle renferme une argile qui n’est pas à l’état pur, ce qui présente un point faible de l’exploitation. Les réserves en argile sont moyennes ce qui provoque un effort de recherches pour l’exploitation de nouvelles carrières.
3- Sécheur d’argile :
Avant l’utilisation de l’argile, celle-ci est triturée et séchée par gaz à une température de 400C° à cause de son humidité.
4- Broyeur a cru :
Ces broyeurs ont pour objectif la fabrication du cru dont la composition :
74 a 76% du calcaire
24 a 26% d’argile
0,5% d’oxyde de fer
C’est un produit pulvérulent.
5- Silos de cru
L’usine dispose de 8 silos de cru, 2 sont pour le stockage et les autres pour l’homogénéisation de cru qui donne à partir du calcaire, d’argile et d’oxyde de fer, un mélange homogène ayant une teneur indiquée de carbonate et une texture uniforme mais ce but n’est pas toujours atteint à 100%.
Selon les responsables, l’atelier d’homogénéisation présente une défaillance en ce qui concerne les performances, la pompe d’homogénéisation actuellement en place à une capacité d’extraction et de recirculation de cru très réduite par rapport à la capacité de broyage de cru des broyeurs BCI et BCII, pour répondre aux besoins de cru en ointe pour les deux fours. La matière n’est pas recirculée sur les silos et même une partie de cru sortie du BCII est envoyée directement aux silos de stockage, avec cette marche le cru entre très irrégulier. Pour l’alimentation de l’atelier, des solutions seront retenues :
- installation d’une pompe fuller de 900t/h.
- Installation d’un élévateur mécanique de 100t/h muni d’un système de distribution vers les silos par aeroglissierre.
6- Broyeur de coke :
La conversion du charbon au coke de pétrole a contribue à la diminution des coûts de production, grâce à la diminution des coûts énergétiques. Tenant notre considération que le fuel utilise avant pour la mise en marche des fours coûtait 3000dh/h.
7- Fours à clinker :
Ils Fonctionnent soit par le fuel oïl, soit par le charbon ou coke. Sa consommation en charbon est estime à 2000t/h. ces fours font la cuisson de cru pour donner le clinker, le constituant principal du ciment, la poussière qui sort des fours est considérée comme produit fini et le stock s’appelle C.P.L.
8- Broyeur a ciment :
Le broyage se fait en circuit ferme dans lequel la recirculation des gruaux est assurée par deux séparateurs dynamiques et les gaz de ventilation sont dépoussiérés dans un cyclone puis dans un filtre.
A partir du broyage d’un mélange de clinker, de gypse, du calcaire et d’autres ajouts, ont produit finalement le Ciment. Soit le CPJ35 ou CPJ45 qui varient selon leur composition en clinker, puis ils arrivent de leur part aux cinq silos de stockage du ciment ; les silos 2, 3 et 5 sont prévus pour recevoir le ciment classe CPJ35 et les silos 1 et 4 pour recevoir le ciment classe CPJ45.
9- Ensachage :
Une fois stocke dans les silos, le ciment traverse des canaux pour arriver aux ensacheuses 1, 2 et 3. Dans chaque ensacheuse un ouvrier s’occupe de placer des sacs vides au-dessous d’un tuyau par lequel circule automatiquement le ciment ainsi le produit est ensache et expédie dans les sacs qui contiennent 50kg de ciment a chacun ou sur camion-citerne des clients au chargement en vrac.
Organisation et Gestion
Administrative
L’organisation de Cementos Marroquies se base sur des liaisons fonctionnelles ; c’est à dire que les services travaillent en étroite collaboration entre eux, comme c’est indiqué par l’organigramme. On procédera à une analyse détaillée des différents services de l’usine :
A- Ressources humaines :
1- service secrétariat technique :
Ce service qui revêt d’une importance particulière assure la communication entre la direction et l’administration. La gestion de ce bureau est assurée par Mme Fouzia qui a pour mission : la réception et l’envoi du courrier par téléfax, le traitement des différents documents administratifs, le classement de ceux-ci par ordre chronologique et ainsi la gestion des différentes communications téléphoniques.
2- Service sécurité et formation :
Le fonctionnement de ce bureau est assure par M. Mechbal. Quant au sécurité, elle et avant tout une question de prévention ; il convient de ce protéger en choisissant les moyens adaptés aux différents risques. Il faut redire que rien n’est jamais acquis en matière de sécurité et que toute activité humaine (même la plus anodine), toue machine (même la plus protégée) génèrent des risques. La connaissance de ces derniers doit induire un comportement de sécurité de façon à éliminer ces risques ou à s’en protégé de manière collective ou individuelle.
A cet effet un groupe de travail « sécurité » a été crée en 1993 sous la direction de M. Mechbal en collaboration avec d’autres responsables des divers services en plus d’un infirmier. Ce groupe se réunit une fois
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