Le vélo à l'envers
Étude de cas : Le vélo à l'envers. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar LauraGagnon • 23 Octobre 2018 • Étude de cas • 857 Mots (4 Pages) • 801 Vues
Au tout début de la vidéo, lorsque Destin tente de faire du vélo à l’envers, il en est incapable. Cependant, habituellement, Destin a la capacité de faire du vélo régulier. Justement, plusieurs structures sont à l’origine de ce phénomène. Premièrement, il y a l’Hippocampe, le siège principal de la mémoire chez les êtres humains. En effet, très jeune, Destin a appris à faire du vélo. Au fil du temps, les neurones empruntent un chemin bien précis quant à l’action de faire du vélo. À chaque fois qu’il le pratique, il renforce le trajet de l’influx nerveux jusqu’à l’hippocampe, dans son cerveau. Par contre, plus ce parcours nerveux est fort, plus il est difficile de l’enrayer et de le modifier. Le cerveau est incapable de faire la différence avec un vélo normal. Quand Destin embarque sur le vélo inversé, l’équilibre que capte son oreille est envoyé à son thalamus. Le thalamus est un peu comme le centre de relais de tous les sens. Celui-ci reçoit en premier la bonne information et envoie l’influx nerveux dans la bonne aire du cerveau. Lorsque le cerveau de Destin comprend qu’il est en danger pour cause d’un déséquilibre, il transmet un signal au cervelet et aux noyaux gris centraux pour que ceux-ci rétablissent l’équilibre. Le cervelet coordonne donc les mouvements. Par exemple, le rythme que les pieds doivent garder pour appuyer sur les pédales et faire tourner la chaîne de vélo. Les noyaux gris centraux, eux, vont envoyer des commandes motrices, comme par exemple, de tourner le guidon à droite ou à gauche pour rétablir l’équilibre du le vélo. Par contre, étant donné que l’alignement du vélo est inversé, Destin en est incapable car son cerveau n’est pas en mesure de désapprendre le vélo ordinaire. Le cerveau va donc continuellement rechercher son équilibre.
2. Le garçon de Destin prend seulement deux semaines pour apprendre à faire du vélo à l’envers, tandis que son père, lui, a pris une longue période de huit mois pour arriver au même résultat. Ce phénomène est tout à fait normal. On pourrait même dire que ce phénomène est attendu de la part d’un jeune enfant. La raison du pourquoi il peut apprendre plus vite est forte simple. C’est grâce à la plasticité cérébrale. Elle représente la capacité de notre cerveau à rapetisser les parties peu utilisé pour laisser de la place à celles beaucoup plus stimulés que celui-ci doit grossir car elles sont davantage utilisées que les autres. De plus, le cerveau des enfants possède un nombre incomparablement plus grand de neurones contrairement à celui des adultes. Cette forte quantité de neurone rend la plasticité cérébrale encore plus importante, car elle possède immensément beaucoup de connections pour réarranger le cerveau du bambin. Son aire somatosensoriel, elle, peut alors se réorganiser beaucoup plus facilement que celle de son père. Étant donné que le jeune garçon fait seulement de la bicyclette depuis peu, il est énormément plus facile de réapprendre à faire du vélo pour lui. La nouvelle manière qu’il a appris à faire du vélo se loge dans sa mémoire procédurale. La mémoire procédurale est la mémoire des gestes moteurs.
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