Les Misérables
Dissertations Gratuits : Les Misérables. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresous emporte avec lui dans cette terrifiante ballade en forêt.
Tout d’abord, il se sert de personnifications qui donne l’illusion que les éléments naturels sont vivants : "le tragique masque de l’ombre semblait se pencher vaguement sur cet enfant" ; "des buissons chétifs et difformes sifflaient dans les clairières". On a l’impression que l’auteur décrit le paysage du point de vue de Cosette. En effet, elle n’a que 8 ans et un enfant de cet âge fait souvent preuve de naïveté. Comme nous l’avons montré précédemment, la nuit alimente le fantasme. Ainsi, Cosette s’imagine que les éléments de la forêt qui l’entourent sont animés et qu’ils peuvent lui faire du mal : "les ronces se tordaient comme de longs bras armés de griffes cherchant à prendre des proies". D’ailleurs, Hugo explique lui-même qu’un enfant éprouve plus de peur qu’un adulte dans l’obscurité avec la phrase : "cette pénétration des ténèbres est inexprimablement sinistre dans un enfant".
De plus, l’auteur a recourt à des comparaisons qui ont pour but de créer des images fortes et illustrer ses idées de façon plus précise. Grâce à la comparaison "les hautes herbes fourmillaient sous la bise comme des anguilles", on visualise le mouvement ondulatoire des herbes. L’auteur met les mots en images pour mieux se faire comprendre et toucher le lecteur. En effet, grâce aux comparaisons, on s’imagine plus aisément l’ambiance qui règne dans la forêt. La comparaison : "vastes nuages noirs qui étaient comme des pans de fumée" nous laisse imaginer une atmosphère terrifiante où l’obscurité prédomine.
Victor Hugo use également d’une comparaison : "on eût dit une plaie lumineuse" et d’une périphrase : "le contraire du jour" dans une volonté de poésie ce qui montre bien son appartenance au romantisme.
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