Les Statistiques Méfiez Vous.
Compte Rendu : Les Statistiques Méfiez Vous.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresce, mes questions étaient trop générales et les réponses ne m’ont pas vraiment étaient utiles.
Pour ma part, j’ai remarqué que de nombreuses missions sont confiées à des statisticiens. Je me suis demandé pourquoi on fait des statistiques sur tout ? Pour quoi faire ? Je suis allé à la bibliothèque des Champs Libres où j’ai trouvé une importante documentation. Je me suis aperçu que les statisticiens obéissent à des règles mathématiques et des codes scientifiques. Malgré cela, dans les livres consultés le travail des statisticiens est souvent remis en question. D’où cette problématique : Pourquoi faut-il se méfier du travail des statisticiens ?
Descriptif du métier: Fiches des sites de Phosphore, Studyrama et metiers.be, Interview du professeur de l’ENSAI, Mr Guillaume Chauvet. Les statisticiens sont des spécialistes des chiffres. Ils savent les traiter et les transformer en courbes, graphiques et autres synthèses ; mais ils commencent par collecter les informations, les données qui les intéressent. Cela se fait grâce à des outils informatiques très perfectionnés.
Un métier varié: Sites de l’association SFdS , de l’INSEE et du département de mathématiques et de statistique de l’université de Laval au Canada. Les statisticiens travaillent dans des domaines d’activité très nombreux. Il peut s’agir de : l’agriculture, l’assurance, l’astronomie, la biologie, la chimie, l’éducation, l’environnement, la génétique, la finance, le marketing, les sciences sociales, la politique, la sociologie, le sport, ect
Travail scientifique: La Statistique en clair de François Grosjean et Jean Yves Dommergues, Les Statistiques et leur décodage sous la direction de Philippe Boulanger, Probabilités et statistique aujourd’hui de Martine Quinio Benamo. Le statisticien part de données qu’il a observées, puis va vers les mathématiques et enfin retourne vers l’application aux données. Il s’appuie sur des notions classiques comme la loi normale, le dénombrement, les combinatoires, la chaîne de Markov et les tests d’hypothèses.
Fiabilité du travail: La statistique sans formule mathématique de Bernard Py, Statistiques méfiez-vous ! de Nicolas Gauvrit, Les statistiques et leur décodage sous la direction de Philippe Boulanger. Les statistiques forment une partie des mathématiques. Elles devraient mettre tout le monde d’accord. Pourtant le travail des statisticiens a toujours été sujet à polémique. Pourquoi ? Notamment parce qu’on ne s’arrête pas aux résultats statistiques, on veut des interprétations de ces résultats.
Le travail d’un statisticien commence par la collecte de données en vue d’une étude quantitative ou qualitative. Il les rassemble et les synthétise de manière à ce que toutes ces données puissent être exploitées. Des représentations graphiques ainsi que divers diagrammes et courbes lui facilitent les taches. A la fin, le statisticien va transformer ces données en informations lisibles et compréhensibles par tout le monde. Le but est de permettre aux commanditaires ou à une partie de la population d’utiliser les résultats de l’étude pour faire des prévisions ou prendre des décisions. (annexe 1)
Pour faire ce travail, le statisticien a des outils à sa disposition. Le premier est un questionnaire d’enquête. Il peut l’élaborer lui-même et l’utilise pour la collecte des données. Pour cela, il a recours à plusieurs sortes de calculs et dispositifs mathématiques (annexe 2) pour effectuer l’échantillonnage. Ensuite, il existe différents logiciels qui serviront à enregistrer les données collectées et à les traiter pour obtenir de tableaux, des courbes, des graphes ou encore des diagrammes (annexe 2). Ces derniers seront interprétés et communiqués aux personnes intéressées.
Presque tous les secteurs ont besoin des services d’un statisticien. En marketing ou dans le secteur commercial d’une entreprise, ce professionnel s’occupe des différentes études de marché en vue de prévoir les ventes ou d’évaluer la satisfaction de la clientèle. Dans le domaine médical ou pharmaceutique, il analyse par exemple les impacts d’un médicament par rapport à une maladie pour en évaluer l’efficacité. En sociologie, il étudie l’évolution d’un phénomène social. Il peut aussi réaliser un sondage dans une étude politique, notamment avant une élection. Mais ce sont les secteurs financiers tels que les banques, les assurances, les institutions d’épargne et la bourse, qui sont les principaux utilisateurs des résultats du travail du statisticien. En effet, les prévisions prennent une place importante dans le monde de la finance. Voici quelques exemples qui illustrent la diversité et l’importance des travaux que peuvent conduire les statisticiens:
-Etude de la sureté de fonctionnement d’une centrale nucléaire,
-Evaluation sur la qualité de l’air et de l’eau d’une utilisation intensive de pesticide,
-Mesure de la croissance économique et effet sur le chômage,
- Analyse des inégalités d’accès à l’enseignement supérieur, (annexe 3)
-Etude sur l’emploi et les salaires des enfants d’immigrés, (annexe 3)
-Mesure du risque de non fidélisation de la clientèle d’une banque,
-Prévision de la durée de vie d’un climatisateur de voiture.
On fait des statistiques sur tout. Il existe dans le monde entier des organismes chargés de récolter des données numériques ou non sur des populations. L’INSEE est l’un des organismes les plus connus (annexe 3). L’opinion face à cette science est parfois méfiante et sceptique. On entend des phrases du type : « On peut tout faire dire à la statistique ». D’ailleurs un premier ministre du Royaume-Uni, Benjamin Disreali a dit : « Il y a trois types de mensonges : les mensonges, les gros mensonges et la statistique. » Pourquoi ces réactions alors que le travail des statisticiens est empreint de rigueur et régi par des règles mathématiques et des conventions ? Pourquoi les statistiques laissent elles ainsi la place à la discussion. Exemple concernant les chiffres du chômage : alors que tout le monde disposent des mêmes chiffres bruts, certains affirment que le gouvernement à mal travaillé, d’autres qu’il a de bon résultat sur le plan de l’emploi.
En fait, si les statistiques ne peuvent pas clore les débats, c’est parce qu’on ne s’arrête pas aux résultats : on veut des interprétations. Ce n’est pas le travail du statisticien qui est en cause. Il est parfaitement rigoureux et non discutable en lui-même mais il ne répond que partiellement aux problèmes
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