Notions psychologie clinique

HISTOIRE DE LA PSYCHOLOGIE[pic 1][pic 2]

ET EPISTEMOLOGIE

IIème siècle ap. J-C 

La logique : c'est la discipline qui étudie la cohérence du discours. Elle ne s’occupe pas du contenu du raisonnement mais de sa forme. Ce terme est inconnu à Aristote qui, néanmoins, est l’auteur de la première doctrine logique systématique. Les traités d’Aristote consacrés à la logique ont été rassemblés, au IIème siècle ap. J-C. sous le nom d’Organon, c’est-à-dire Instrument de la pensée.  Aristote définit la logique comme la science qu'il faut aborder avant toute autre discipline scientifique.

XVIIIème siècle  

L’homme machine (1748) : Julien Offray de La Mettrie croyait que les humains étaient des machines qui différaient des animaux seulement en complexité. Il pensait que ce qu’on appelait les expériences mentales n’étaient autre que des mouvements de particules dans le cerveau.

Phrénologie : Lorsqu'elle est apparue pour la première fois en 1796, la phrénologie, faisait partie des dernières avancées dans le domaine de la neurologie. C’est une méthode de diagnostic par l'observation des formes du crâne.

La loi de Weber : Le texte de Weber (1834) sur la sensibilité tactile donne la première formulation de la loi gui servira de base à la psychophysique de Fechner. Selon cette loi, en observant les différences des choses, nous ne percevons que des différences relatives et non pas des différences absolues.

 L’épistémologie : Mot créé par le philosophe écossais James F. Ferrier en 1856, du grec epistêmê « science », et logos « étude ». A pour but de décrire et faire comprendre le sens, la portée et les procédures de l’effort de rationalisation dans l’explication des phénomènes qu’exprime le mouvement de la science.

Les aires de Broca : Il est le premier en 1861 à établir de manière expérimentale un lien entre le langage et une région particulière du cerveau. Il introduit ainsi le concept de « dominance hémisphérique ». Il propose aussi un modèle fonctionnel du lobe limbique que l’on associe habituellement aux processus émotionnels.

La science : L'expression « psychologie scientifique » est apparue sous la plume de Johann Friedrich Herbart comme une réponse à l'emprise philosophique de l'idéalisme allemand. La science prend donc existence en répondant à des questions sur la nature et en l’examinant directement et en adoptant une distance définitive avec les dogmes de l’église, la superstition, la magie et d’autres formes de croyances fondées sur la spéculation métaphysique. On dit volontiers de Wilhelm Wundt qu’il est le père de la psychologie. C'est lui qui fonda le premier laboratoire de psychologie en 1879. Il pensait que l’esprit était un événement naturel que l’on pouvait étudier.

XIXème siecle

Le fonctionnalisme : Le Fonctionnalisme est un Système en psychologie dont l’approche consiste à étudier l’esprit (mind) tel qu’il est utilisé lors de l’adaptation d’un organisme à son environnement. C’est dans le sillage de la théorie de l’évolution et de la sélection naturelle que s’inscrivit le fonctionnalisme, qui domina la psychologie américaine au tournant du XXe siècle, des années 1890 au début de la première guerre mondiale

L’arc reflexe : Dewey développe une psychologie de la connaissance. Dans un important article de jeunesse (« The reflex arc concept», 1896), il avance que même une activité réflexe ne doit pas être conçue comme une succession de stimuli et de réponses. En effet, nous appelons quelque chose stimulus seulement parce qu’il a été suivi d’une réponse.

Le darwinisme social : Le darwinisme social est généralement défini comme l’extension aux sociétés humaines des lois darwiniennes de « la lutte pour l’existence » et de « la sélection naturelle ». Le darwinisme social affirme que la compétition, la lutte pour la vie, affecte, à l'intérieur de l'espèce humaine, les différents groupes sociaux qui la composent (familiaux, ethniques, étatiques) de telle sorte que des hiérarchies se créent, qui sont le résultat d'une sélection sociale qui permet aux meilleurs de l'emporter.

XXème siècle

Le behaviorisme : Le behaviorisme est né aux Etats-Unis et a dominé les recherches en psychologie durant la première moitié du XXème siècle. C'est J. B. Watson qui incarne le premier ce courant, avec un texte fondateur qu'il publie en 1913. La finalité du behaviorisme est d'orienter, de modifier le comportement des hommes pour qu'ils puissent réorganiser leur existence et surtout l'éducation de leurs enfants.

Le néo behaviorisme : Le néo-behaviorisme s'ancre à la philosophie empiriste anglaise selon laquelle l'expérience donne accès au réel. Ce courant applique ce principe à l'étude de la conduite humaine, c'est-à-dire que les connaissances, la personnalité et les comportements sont le résultat de ce que notre environnement nous fait vivre.