Rapport De Stage En École Maternelle

rnelle.

Elle ouvre ses portes à 8h20 et 13h20 et les élèves quittent à 11h30 et 16h30. Chaque élève est accueilli directement dans la classe, une porte donnant sur l’exterieur dans chaque classe.

L’école maternelle est composée de cinq classes : une de grande section, une de moyenne/grande section, trois classes mulit âges toute petite section/petite section/moyenne section est dirigée par Mme B.

Dans la cour de récréation, il y a des jeux pour les enfants (toboggan, jeux à grimper).

Une grande salle de jeux accueille les enfants pour les séances de motricité ou sert de lieu de récréation lorsque le temps ne permet de jouer dehors.

Quatre ATSEM (agents territoriaux spécialisés en écoles maternelles) sont présentes et aident les enseignants dans la préparation d’activités, emmènent les enfants aux toilettes, nettoient les salles de classe…

b) La classe

J’ai observé la classe de grande section de Mme B. Il y a 23 élèves dans la classe, quatorze garçons et neuf filles.

Elle est disposée de manière à pouvoir faire des ateliers. Il y a donc un coin rassemblement devant le tableau avec des bancs où chaque élève a sa place attribuée. Il y a plusieurs groupements de tables qui favorisent le travail en groupe.

Mme B, directrice de l’école, dirige cette classe. Etant déchargée le lundi, Mme C prend la classe toute la journée.

c) Le projet d’école

L’école Jules Vernes a pour projet de développer la lecture chez le jeune enfant. Ainsi un jour par semaine, des parents sont conviés à une séance de lecture et lisent une histoire aux élèves.

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d) Déroulement d’une matinée dans la classe.

A 8h20, les élèves commencent à arriver. Des ateliers de travail sont mis en place par l’enseignante. Les élèves vont déposer leur manteau dans le couloir puis une fois dans la classe vont chercher leur photo pour l’accrocher au tableau des présences. Une fois cela fait, ils regardent dans quel groupe de couleur ils se trouvent et s’assoient à leur table pour commencer l’activité. Cette activité peut être du coloriage, des puzzles…

Vers 9h, les ateliers se terminent et tous se regroupent sur les bancs autour du tableau. Les rituels commencent. On récite une comptine sur les jours de la semaine, un élève met la date au tableau. Ensuite l’enseignant interroge un élève qui vient montrer le mot correspondant au jour et l’épelle avec l’enseignante.

Une fois les jours de la semaine revus, un élève va chercher les photos des élèves absents et la classe compte les présents. Un élève vient au tableau pour faire des tours de légos correspondant au nombre d’élèves présents. Par exemple, Chloé avait fait des tours de cinq. Il y avait quatre tours de cinq légos et une tour de trois légos. L’enseignante demande alors le résultat. L’objectif est d’automatiser le comptage, regrouper de dix en dix et dénombrer le nombre dix.

Ensuite, l’enseignante fait une activité avec le groupe classe. Par exemple, j’ai pu observer une activité sur le tableau à double entrée avec des images en réfléchissant sur les informations données.

En milieu de matinée, les enfants vont en récréation. Au retour, les enfants passent par les toilettes et se lavent les mains.

De retour en classe, l’enseignante leur lit une histoire.

A 11H30 les parents viennent chercher les élèves.

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2) Axe d’observation : la pédagogie différenciée.

a) Définition

Mme B, l’enseignante de la classe de grande section que j’ai observée ne travaillait qu’avec la différenciation. Trouvant cela intéressant, j’ai alors choisi d’axer mon observation sur ce thème.

A l’école, chaque élève avance et apprend à son rythme. L’enseignant doit alors prendre en compte l’expérience, le vécu et les compétences de chaque enfant. C’est ainsi que s’installe la différenciation. L’enfant est au cœur des apprentissages.

Plusieurs définitions sont possibles pour la pédagogie différenciée mais toutes se préoccupent de la même chose, à savoir, adapter l’enseignement à la diversité des élèves.

La définition de H. Przesmycki me parait très appropriée. « La pédagogie différenciée met en œuvre un cadre souple où les apprentissages sont suffisamment explicités et diversifiés pour que les élèves apprennent selon leurs propres itinéraires d’appropriation de savoirs ou de savoirs-faire. »

La différenciation permet l’hétérogénéité de la classe. Car chaque élève acquiert des connaissances à des rythmes différents. Les élèves n’utilisent pas les mêmes techniques d’étude, ils ne résolvent pas les problèmes exactement de la même manière, ils n’ont pas pas les mêmes buts.

b) Observation et grille

Mon axe étant défini, je présenterai alors mes observations. Pour cela, j’ai fabriqué une grille qui me permettait d’analyser les élèves à travers cette pédagogie différenciée.

Mme B base ses ateliers sur la différenciation. Les niveaux des élèves étant tellement différents, l’enseignante a alors décidé, après les vacances de la Toussaint, d’instaurer des exercices adaptés aux compétences des élèves. On distingue trois groupes de niveaux dans la classe. Le groupe A est le niveau le plus avancé, le groupe B est le niveau moyen et le groupe C et le groupe des élèves en difficultés voire certains en déficience.

J’ai choisi d’observer deux élèves de chaque groupe de niveau.

Ma grille d’observation se base sur ces ateliers. Dans l’un des ateliers observés, les élèves doivent reconstituer la couverture d’un album vu en classe, « Les fées » et reconstituer son titre avec des lettres en étiquettes de façon cursive, détachée et en majuscules. Sur les feuilles, il y a plus ou moins d’indices selon le niveau du groupe. 4

Par exemple, le puzzle est découpé en morceaux plus ou moins réguliers. Les morceaux carrés très réguliers facilitent la tâche des élèves en difficultés alors que les morceaux de formes irrégulières apportent une difficulté à l’exercice pour les élèves avec des facilités (cf annexe 1). Le titre de l’album à reconstituer a un modèle plus ou moins développé ( cf annexe 1).

J’ai voulu observer à travers ma grille si les élèves, selon leur niveau et leur exercice, comprenaient la consigne, s’ils faisaient répéter la consigne, s’ils demandaient l’aide de l’enseignante, si l’exercice était fini dans les temps…

c) Analyse des résultats

Selon les résultats obtenus, j’ai pu remarquer que même si le niveau des élèves était différent, les consignes étaient comprises tout de même. Cependant, les élèves en difficulté demandent plus