Analyse De L'Ouvrage De Vincent Caradec

En effet l'auteur souligne dans l'ouvrage à de très nombreuses reprises l'hétérogénéité de cette vieillesse. Il évoque énormément de cas particuliers qui dans ce titre n'apparaissent nullement. Je pense que c'est une volonté de Vincent Caradec mais il est vrai que pour moi cela apparaît comme un léger manque de cohérence.

Ensuite on remarque la distinction qu'il fait entre vieillesse et vieillissement déjà dans son titre, ce qui paraît judicieux en entendant bien sûr que ces deux termes ont des significations évidemment différentes. Le vieillisement étant basé sur toute la durée d'une vie alors que la vieillesse est limitée à une certaine période. Cette distinction est poursuivie dans le texte car le vieillisement constitue une partie bien distincte dans le livre, envisagé sous dxes visions différentes bien sûr mais il n'y a pas de confusion, ce qui se rapporte directement au titre. Cependant, même si cette délimitation est marquée, elle n'est pas absolue ni dans le titre, ni donc dans l'ouvrage. En effet, si les deux termes n'avaient pas de lien ils ne seraient pas regroupés dans un seul livre. C'est pour cela qu'il place le vieillissement de façon secondaire car les représentations de la vieillesse entraînent les perceptions du vieillissement. Le lien est donc indéniable, c'est pour cela que l'ordre adopté dans le titre et celui du texte sont les mêmes et représentent bien la volonté de Caradec.

La lecture de l'introduction soulève des enjeux et des objets, elle présente asussi un projet, résumez les avec vos propres mots.

Cette introduction nous présente des enjeux et des objets majeurs au sujet de la sociologie étudiée ainsi qu'un projet implicité, il est intéressant de voir l'importance de l'étude de la sociologie de la vieillesse et du vieillisement, qui est évolutive et en quoi Caradec peut nous éclairer sur celle-ci. Les enjeux présentés dans l'introduction sont divers. Tout d'abord, malgré les difficultés que cela entraîne, l'auteur tente de définir le vieillesse non pas en généralisant mais au contraire dans montrer l'hétérogénéité.Ensuite, il annoce une évolution de vieillesse avec une tendance à se modifier au fil du temsp à cause de différents facteurs qu'il est important de souligner pour une compréhension de la sociologie étudiée. Il y a également un désir de distinguer les élement qui constituent l'analyse de la sociologie pour pouvoir ensuite établir des liens entre eux, qui sans analyse individuelle ne seraient pas évidents.Pour cela, Caradec envisage trois objets d'étude particuliers qui vont constituer les trois pilliers de cette analyse.En premier lieu, il s'intéresse à une distinction, une séparation des âges. En effet, au cours d'une vie, un individu change nécessairement et cela est indéniable, aussi, on s'apperçoit que ce changement est partagé par d'autres, ce qui constitue des points communs, des ressemblances qui ramènent à une appartenace sociale qui s'oppose avec des individus qui en ont une autre. Cela forme des générations et les interactions entre celles-ci avce de nombreuses conséquences.Comme second objet d'étude, l'auteur s'interesse plus particulierement aux « personnes âgées » qui font partie d'une même génération et ont donc sûrement des ressemblances, ayant vécues des événéments au même moment, soumies aux mêmes systèmes politiques ensemble, etc. Mais en se focalisant sur ces points communs, il cherche à en déduire aussi les différences éventuelles et leurs impacts sur les groupes d'âge ainsi qu'à une échelle plus large sur leur importance au sein de la vie politique et la défense de leurs intérêts.Le troisième et dernier objet d'étude se concentre sur le vieillissement et donc sur son ressenti individuel face à cette expérience inévitable de la vie ainsi que la visison que l'on a de soi-même au cours de l'expérience face à un monde qui se transforme également et dans lequel l'individu vieillisant doit trouver sa place et évoluer avec le monde et avec le temps.Le projet de Caradec n'est pas explicité, dans le sens qu'il n'énonce pas de volonté personnelle mais plutôt une volonté générale des sociologues de répondre à de nouvelles demandes. Nouvelle demande, car c'est un thème de sociologie récent qui n'était évoquer auparavant dans le sens où l'âge relevait plutôt d'une analyse scientifique que d'une analyse sociologique car il était considéré comme un fatalité de la nature contrairement à d'autres thèmes fréquemment étudiés comme les catégories sociales qui elles, relevaient de sciences sociales pour les sociologues.Caradec souhaite à travers ce livre éclairer les nombreuses interrogations autrefois jugées dépourvues d'intérêt social.

La conclusion rassemble des résultats et peut-être en déduit-elle des mécanismes ou des théories, lesquelles ? Elle présente peut-être des pistes pour les politiques publiques, lesquelles ?

La conclusion rassemble un résumé des résultats énoncés par Caradec tout au long du texte qu'il a reccueilli, d'enquêtes, d'analyses historiques et de propositions et théories effectuées par ses collègues sociologues depuis le commencement de l'analyse sociologique de la vieillesse et du vieillisement.

Il met l'accent sur une double perception de la vieillesse de la part des sociologues avec deux idéologies de la vieillesse qui s'opposent. Une, totalement pessimiste, mettant les retraités dans une situation sociale critique, évoquant une exclusion complète de la vie sociale et d'un rapport au monde qui s'amoindrit au fil du temps. Les centres d'hébergement que nous connaissons comme les maisons de retraite, sont perçues comme des prisons, mettant à l'écart tous les caractères propres de la personne comme lorsque l'on doit restituer tous ses objets personnels à l'entrée dans une cellule. Au contraire d'autres théories sont très optimismes face à l'entrée dans la période de vieillesse, elle est perçue comme une nouvelle étape de la vie à laquelle on s'adapte et le plus souvent aujourd'hui avec facilité. C'est une possibilité de se réinventer, au niveau des centres d'intérêts, des loisirs, la notion de temps entre en jeu. Le temps permet de faire ce que l'on ne pouvait pas faire, de pousser le plus loin possible ses passions, d'en découvrir d'autres inenvisagées, etc..

Ces théories observés sont faciles à comprendre, en effet il n'y a pas de mécanisme absolu qui s'articule autour de le vieillesse et du vieillissement étant donné l'hétérogénéité présente dans la vieillesse et les ressentis du vieillisement. Cela dépend de multiples facteurs comme les conditions de vie, la condition physique et bien d'autres, ainsi que de la période étudiée car les évolutions n'ont pas manqué.

Il y a cependant un mécanisme utilisé aujourd'hui pour la majeure partie des sociologues qui est celui de l'analyse individuelle pour comprendre les facteurs d'une vieillesse agréable ou non et voir si plusieurs éléments se retrouvent.

La conclusion ne présente pas particulièrement de piste pour les politiques publiques mais se limite à l'approfondissement de cette sociologie. Cet ouvrage n'a pas réellement de portée politique mais plutôt une portée sociale, pour aider à comprendre les populations et peut-être anticiper des mouvements politiques se rapportant à leur sociologie. La portée sociale est surtoutreprésentée sous une forme d'avertissement. Elle nous invite à faire des constats toujours dépourvus de généralités pour ne pas tomber dans une vision simpliste de la vieillesse et en offenser ses composants. Elle nous entraîne également à limiter nos conclusions à leur contexte temporel, c'est à dire à ne pas faire des généralités pour une période indéterminée et définitive mais sur une période donné car comme on l'a dit l'évolution est, elle, constante.

Pouvez-vous expliquer l'ordre des chapitre, c'est à dire le plan adopté ?Le plan adopté par Vincent Caradec est tout d'abord un plan rigoureux et structuré qui présente cerataines caractéristiques d'un plan d'ouvrage économique. Les titres ne sont pas rédigés mais résument brèvement le contenu des parties.Le premier effet, rien qu'en regardant d'un coup d'oeil, est celui de pércision, de « droit au but » cela donne une première direction. Par la suite, il est interessant de s'interroger sur l'ordre du plan et sur sa pertinence.Nous nous focaliserons sur l'enchaînement des trois grandes parties en priorité puis des sous parties à l'intérieur et enfin des paragraphes à l'intérieur de ces sous parties en prennat des exemples pour mieux observer en quoi leur enchaîenement est-il important.Premièrement, en ce qui concerne les trois grandes parties du livre, on remarque une cohérence certaine, également évoquée dans le choix du titre et des objets d'études. Le I s'intitule « la construction sociale de la vieillesse ». En effet, pour étudier la sociologie de cette vieillesse, il faut en revenir aux bases de sa construction, ses diverses perceptions, son évolution, etc …Ce I est