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Boxe éducative

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maternage soit compenser par une autre personne.Ces observations de Spitz :durant le premier mois : l'enfant est triste, pleurs sans raison, mais est à la recherche de contact, en essayant d'accrocher tout adulte qui passe a proximité de lui.au deuxième mois : la tristesse est toujours présente, l'enfant met moins d'énergie a rechercher le contact, son développement physique est perturbé, il y a perte de poidsenfin, à partir du troisième mois : le béné est anxieux et indifférent, refuse tout contact, son retard psychomoteur se généralise.Après trois mois de séparation : l'enfant n'a plus d'expression du visage, ne pleurs plus, il pousse des sortes de gémissements et des mouvements répétitifs, ce qu'on désigne sous le terme de stéréotype.Plus l'enfant est séparé tôt de sa mère, plus les troubles sont graves, mais peuvent s'atténuer dès lors qu'il y a retrouvailles.Entre 3 et 8 mois, période ou se forme la relation objectale avec la mère, (l'enfant commence à se percevoir comme un sujet et ou il perçoit sa mère en tant qu'autre, comme objet) si la séparation dure plus de cinq mois, les troubles sont irréversibles. L'enfant aura des troubles psychomoteur, une fragilité physique, et, surtout des trouble du comportement.1.2 La théorie de l'attachement et la construction du premier lien.Bowlby (1969) décrit l'attachement comme étant le produit des comportements qui ont pour objet la recherche et le maintien de la proximité d'une personne spécifique. Pour lui c'est un besoin social primaire et inné d'entrer en relation avec autrui, et non comme une pulsion d'ordre sexuel comme FREUD l'avait énoncé.La fonction de l'attachement est une fonction adaptative à la fois de protection et d'exploration. La mère, ou son substitut, constitue une base de sécurité pour l'enfant. Le bébé dispose d'un répertoire de comportement instinctifs, tels que s'accrocher, sucer, pleurer, sourire, qui vont pouvoir être utilisé au profit de l'attachement. L'enfant va diriger ses comportement d'attachement en direction de la figure d'attachement, en général la mère est la personne qui va tenir cette fonction. Bowlby a montré une véritable balance dynamique entre les comportements d'attachement et les comportements d'exploration : ce n'est que quand ses besoins de proximité sont satisfaits que l'enfant peut s'éloigner de sa figure d'attachement pour explorer le monde extérieur. L'attachement va bel et bien servir l'autonomie et non la dépendance.Le concept de « mère suffisamment bonne », désigne pour Winnicott, une réponse équilibré aux besoins du nourrisson, suffisamment signifiant, ni trop, ni trop peu.La mère qui ne serait pas assez, c'est à dire qu'elle laisse l'enfant en souffrance. Poussé a l'extrême, elle laisse l'enfant dans l'angoisse et une sensation de perte de lui-même.La mère qui serait trop bonne, c'est à dire qu'elle répond trop au besoin de l'enfant, et ne le laisse pas ressentir le manque qui est également essentiel à sa constitution, plus précisément à l'identification du MOI comme différencié de la mère, ce trop maintient l'enfant dans la sensation de toute puissance et d'omnipotence.Pour Winnicott, la croissance affective de l'enfant passe par trois étapes. Une étape de dépendance absolue, physiologique affectives, devant laquelle le bébé n'est pas encore en mesure de prendre conscience des soins maternels et ne fait pas la différence entre le besoins et le manque. Une deuxième qui est la dépendance relative, lorsque la mère s'absente, le bébé pleure, car l'angoisse apparaît, signe qu'il perçoit sa dépendance, Lorsqu'il la réclame, sa mère satisfait son besoin. Mais bientôt le seul assouvissement de son besoin vital ne lui suffit plus, il y a un manque, celui de l'autre qui va faire naitre le désir. L'enfant commence donc a exister en tant que sujet et perçoit une différence entre soi et l'autre. La troisième étape est l'indépendance toute relative, l'enfant est désormais de conserver l'image de sa mère mentalement et sait qu'elle reviendra pour répondre a ses besoin. C'est ce qui permet à l'enfant d'accéder à l'indépendance et notamment par le langage. La séparation se fait d'autant mieux qu'elle est accompagnée et encouragée.Les travaux de Mary Ainsworth ont permis de mesurer les comportements d'attachement des enfant. On distingue les liens d'attachement sécurisés, des liens insécurisés. Elle a observé des enfants de 12 à 18 mois lors d'une courte absence de leur mère. Certains manifeste un peu d'angoisse, puis retournent à leurs activités et sont capables d'entrer en interaction avec d'autre adultes, ce sont les enfants « sécures ». D'autres, vont exprimer leur angoisse et leur détresse durant toute l'absence de la mère et auront beaucoup de mal a retrouver leur tranquillité après son retour, ce sont les « insécures ». Pour le enfant « sécure » il sera capable de supporter l'absence maternelle, qu'il mettra à profit pour explorer le monde extérieur. L'enfant « insécure » lui recherchera toujours sa mère ou l'évitera de façon évidente, sans réussir pour autant à investir d'autres personnes ou objets.Ces théories nous montre que la qualité des liens dans les premiers mois de la petite enfance sont déterminant dans le développement psychomoteur de l'enfant, et qu'elle constitue la possibilité pour l'enfant de se séparer de sa mère ou de sa figure d'attachement. Françoise DOLTO[3] désigne sous le terme de « castration symbolique » des pertes successives qui chaque fois, vont permettre à l'enfant de conquérir de nouveaux territoires et une nouvelle autonomie.2. Rupture et séparation à l'adolescence.L'adolescence est une période de changement physique et psychique entrainant de nombreux réajustement dans la vie personnelle et familiale. Dans cette période, le jeune se trouve confronté à de nombreux questionnements liés à son identité, son image, la sexualité, l'histoire familiale, ... Pour Françoise DOLTO, « l’adolescence est une phase de mutation. ». Elle est aussi capitale pour l’adolescent confirmé que le sont la naissance pour le petit enfant et les 15 premiers jours de la vie. La naissance est une mutation qui permet le passage du fœtus au nourrisson et son adaptation à l’air et à la digestion. L’adolescent lui, passe par une mue au sujet de laquelle il ne peut rien dire, il est, pour les adultes, objet de questionnement qui, selon les parents, est chargé d’angoisse ou plein d’indulgence.« l'adolescence, c'est le drame du homard ! […] Les homards, quand ils changent de carapace, perdent d'abord l'ancienne et restent sans défense, le temps d'en fabriquer une nouvelle. Pendant ce temps là, ils sont très en danger. Pour les adolescents c'est un peu la même chose […] Dans les parages d'un homard sans protection, il y a presque toujours un congre qui guette, prêt à le dévorer. Notre congre à nous, c'est tout ce qui nous menace, à l'intérieur de soi et à l'extérieur »[4]Il faut entendre par phase de mutation entre l’enfance et l’âge adulte, période plus ou moins longue, où à cause des transformations physiques, intellectuelles et affectives que le mineur va rencontrer, ses relations avec l’extérieur s’en trouvent bouleversées. Ce laps de temps engendre la perte de certains repères et l’enfant va devoir abandonner, de lui-même ou sous la pression extérieure, sa vision et sa perception du monde qui l’entoure pour accéder à un nouveau statut social. En fonction de son vécu psychoaffectif et social et des ruptures auxquelles il s’est confronté, ce passage vers l’âge adulte sera plus ou moins douloureux et chaotique. Le concept de rupture, qui est souvent associé à la définition de l’adolescence, se doit donc d’être explicité dans la mesure où il contribue à la structuration de l’individu.La rupture peut être définie comme étant « une séparation plus ou moins brusque entre des personnes qui étaient unies »[5] . Pour tout être humain, la première rupture est le moment de la naissance : le fait de quitter le ventre maternel peut causer, pour certain, un traumatisme important. Cette séparation est matérialisée par les ciseaux rompant le cordon ombilical.En fait, les ruptures font partie de la vie. Certaines sont constructives et contribuent à la maturation, l’accès à l’état d’adolescent pour l’enfant puis, d’adulte pour l’adolescent ainsi qu’à l’acquisition de son autonomie en sont l’illustration. Ce sont des étapes souventredoutées par le jeune et son entourage mais qui une fois franchies, donnent l’accès à unecertaine reconnaissance de la part de ses pairs et à une place parmi eux. D’autres ruptures seront beaucoup plus insidieuses et douloureuses pour l’adolescent qui peut les subir soit directement (notamment pour suivre un des deux parents en cas de divorce,…), soit indirectement (pour un père au chômage, le fils pourra en subir journellement les conséquences,…). Ces ruptures peuvent être temporaires ou plus radicales et définitives, c’est le cas de l’abandon. Elles peuvent être de son propre fait (fugue, abandon de la scolarité) ou imposées par d’autres (incarcération de la famille, placement d’office,…). Ces ruptures sont de nature à fragiliser et déstabiliser l’adolescent, parfois

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