CAS BIOLAT

2. Selon DRUCKER la finalité d’une entreprise c’est ça raison d’être c’est-à-dire l’idée qu’elle se fait de son existence. Elle ne se limite plus à la simple recherche de profit mais intègre désormais les notions de satisfaction client, amélioration du climat social et respect de l’environnement.

Dans le document on distingue les 3 types de finalité :

Premièrement la finalité économique :

- Ce sont les 1er collecteurs français de lait biologique, il joue donc un rôle important dans le domaine biologique du lait et est en relation avec plusieurs partenaires comme les transformateurs et distributeurs.

Deuxièmement la finalité sociale :

- Les producteurs de laits bio sont adhérents de Biolait, solidaires, ils ne subissent pas de discrimination territoriale, ils sont payés au même prix quelque soit leur situation géographique. La solidarité est aussi exprimée par la mise en place de collecte dans les territoires « difficiles »

- Il y a une répartition équitable de la valeur ajoutée entre chaque producteur adhérent.

- Et la transparence du fonctionnement interne de Biolait envers ses producteurs.

Troisièmement la finalité sociétale :

- La traçabilité totale des produits issus de l’Agriculture Biologique avec la mise en place d’un label « 100% Agriculture Biologique ».

- Construction d’un siège social écologique de type HQE

- Véhicule à motorisation EEV

4. Le marché est un lieu de rencontre réel ou fictif entre acheteur (demande) et vendeur (offre) qui échange entre eux des biens, des services ou des capitaux sur la base d’un prix déterminé.

Il existe différent type de marché en fonction :

- De la nature des échanges.

- De la zone géographique.

- De la périodicité.

5. Les parties prenantes : c’est un individu ou groupe d’individus qui influence ou son influencé par l’activité de l’entreprise.

Les parties prenantes de la société Biolait sont :

- Les salariés : maintien de l’emploi, conditions de travail.

- L’entreprise : le développement interne

- Les distributeurs : Biocoop, Système U

- Les producteurs : relations commerciales

- Les consommateurs : satisfaction de leurs besoins, l’information objective des produits, le relation qualité prix.

6. Certains facteurs peuvent créer des défaillances et des disfonctionnements du marché c’est le cas pour les barrières à l’entrée : c’est-à-dire un obstacle qui rend difficile ou impossible l’implantation d’une entreprise sur un marché. On distingue des barrières naturelles indépendantes de la volonté des entreprises.

La conversion à l’agriculture biologique correspond à la phase de transition entre un mode de production en agriculture conventionnelle et celui en agriculture biologique. Pendant cette période, le producteur travaille selon la réglementation bio, mais les produits ne sont pas commercialisés en bio.

La conversion conduit à ériger des barrières à l’entrée car les nouveaux arrivants sur le marché doivent attendre 2 à 3 ans avant de recevoir le label BIO sur ses produits et 6semaines à 1 ans pour les animaux, ce qui signifie que les produits ne seront pas commercialisés en tant que bio.

7. L’existence d’externalités c’est-à-dire le fait qu’un