Cours d'esthétique (1827) de Georg HEGEL
Commentaire de texte : Cours d'esthétique (1827) de Georg HEGEL. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar rafa_pug • 9 Juillet 2020 • Commentaire de texte • 1 393 Mots (6 Pages) • 1 373 Vues
Dans cet extrait des Cours d'esthétique (1827) d' Hegel, le texte peut se présenter comme une mise au point sur la nature de la conscience, qui introduit et explicite la distinction entre deux modes d’accès à la conscience de soi : la voie « théorique » et la voie « pratique ». Mais on constate que la seconde occupe bien plus de place que la première, et que l’analyse cette analyse se tourne vers une théorie sur l’art. Ainsi nous pouvons nous demander en quelle mesure Hegel prouve que la conscience de soi converge vers une théorie de l'art, prouvant que celle-ci est un reflet de notre conscience de soi-même. On pourra néanmoins étudier ce texte de façon linéaire, pour expliquer ce que Hegel appelle prise de conscience « théorique » (I), prise de conscience pratique (II), et nous étudierons la question de l’art à partir de l’image de l’enfant jetant des pierres dans l’eau (III).
La prise de conscience selon Hegel peut être distinguer en deux points de vues, une conscience vue comme « théorique » et une conscience vue comme pratique. Pour suivre notre analyse linéaire nous allons voir premièrement comment expliquer ce que Hegel appelle de prise de conscience théorique. Le raisonnement suppose une certaine définition de deux concepts importants pour la compréhension du texte, qui sont les définitions de conscience pensante, res cogitans, et la définition de l'art (qui n'est pas explicite dans le texte car le raisonnement s'agit d'expliquer comment la prise de conscience de soi-même converge vers l'art). Nous pouvons alors dire que pour Hegel l'art est un axiome dans son raisonnement. L'emploie de ces termes, conscience pensante et art, au tout début de l'extrait est très intéressant car l'auteur présume une connaissance préalable de ces termes et même si le lecteur ne possède pas une connaissance de ces termes, par déduction et par le développement fait par l'auteur il pourra comprendre les termes employés. Il est également nécessaire d'analyser le type d'argumentation dans l'extrait. Dans le raisonnement de Hegel pour bien démontrer sa thèse, que l'homme « à partir de lui-même il fait de ce qu'il est, et de ce qui est en général, quelque chose qui soit pour lui », il suit un raisonnement par déduction c'est-à-dire qu'il part d'une idée générale, celle que le besoin universel et absolu découle l'art pour ensuite partir dans un concept plus particulier, il explique comment prendre conscience et distingue deux types de prises de conscience. L'auteur affirme que l'homme est un esprit qui se distingue des choses naturelles car selon lui les choses naturelles sont immédiates et dans un seul exemplaire, et que l'homme de son côté est un pour-soi qui se redouble et se contemple et que l'homme ne devient esprit seulement par ce pour-soi activ (il distingue déjà deux idées, qui annoncent le reste de l'extrait). Cette idée n'est pas très claire car il affirme aussi que l'homme possède aussi la conscience moins approfondie, comme celle des choses naturelles. C'est ainsi qu'il présente implicitement les deux prises de conscience. A plusieures reprises le terme pour-soi apparaît, il est nécessair de définir ce terme sous le point de vue de Hegel pour comprendre la démarche de la prise de conscience, soit elle théorique ou pratique. Chez Hegel le pour-soi est le moment de prise de conscience.
La première prise de conscience présenter est la conscience théorique, elle est définie comme un exercice intérieur, que l'homme fait lui-même dans sa tête. L’homme prend conscience de soi « théoriquement ». Hegel distingue ensuite trois éléments, trois étapes de la prise de conscience "théorique": une prise de conscience, une représentation à soi-même et le fait de se reconnaître dans cette représentation. L'auteur veut dire que quand je prends conscience de moi-même,je construis à partir de cette prise de conscience une image de moi-même (fruit de l'imagination de chaque individu) et je peux encore me demander si cette image que j’ai de moi-même correspond avec le sentiment que j’ai de moi-même ; Ce que décrit Hegel s’agit effectivement ici d’accéder à la conscience de soi par l’observation de soi-même.
Maintenant nous allons présenter et expliquer ce que Hegel appelle de la prise de conscience pratique. Si Hegel fait une séparation, une distinction de ces deux termes cela veut dire que ces deux termes sont opposés pourtant pour la prise de conscience de l'homme il sont complémentaires. Peut-être parce qu’il veut définir la prise de conscience « pratique » de la conscience de soi par opposition à la forme « théorique ». Ce qui signale au lecteur qu'il doit bien faire l’opposition entre l’acquisition théorique de la conscience de soi et l’acquisition pratique de la conscience de soi. Hegel commence par rappeler que l’homme interagit avec le monde. On retrouve d’ailleurs ici trois étapes, comme pour la conscience théorique: l’homme interagit avec le monde ce qui l'amène à se transformer soi-même et enfin il se reconnaît
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