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Crime passionnel

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Par   •  9 Octobre 2022  •  Cours  •  496 Mots (2 Pages)  •  308 Vues

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Un crime passionnel est le terme familier désignant un meurtre ou une tentative de meurtre contesté, motivé par la passion amoureuse ou la jalousie. La victime est généralement quelqu'un que le tueur dit aimer, tromper ou avec qui il a rompu Ce type de meurtre est essentiellement commis par des hommes contre leur conjointe ou ex-conjointe. Elle s'accompagne parfois du suicide de l'auteur ou, plus rarement, du meurtre d'un enfant. Cette affirmation est controversée, notamment dans le mouvement féministe où la violence psychologique ou physique est déjà présente dans la plupart des cas. 

La notion même de délit de crime passionnel n'a jamais existé en  droit français et n'est pas reconnue comme une notion juridique. L'expression trouve son origine dans la presse du XIXe siècle. Avant 1975, cependant, la passion était une circonstance atténuante. Ce type de crime était traité avec indulgence par les tribunaux et  la société car il était entendu que  dans des cas extrêmes, les sentiments amoureux pouvaient entraîner une perte de maîtrise de soi, y compris la jalousie. Par conséquent, celui-ci était  souvent moins sévèrement puni que d'autres types de meurtre, qu'ils soient commis uniquement sur la base de la loi (la loi d'exception) ou du fait (les circonstances atténuantes) . Par exemple, l'article 324 du Code pénal de 1810, aujourd'hui abrogé, prévoit que : Il est permis d'être impliqué dans des actes ». Selon cette définition, plusieurs conditions devaient être remplies pour qu'un meurtre soit considéré comme justifiable.

 Le péché passionnel n'était pardonné que s'il était commis par le mari. Le dicton "de mari à femme" interdit à une femme trahie de tuer son mari infidèle.  Le mari devait surprendre sa femme et son amant en train de commettre l'adultère. Par conséquent, si un mari découvre l'infidélité de sa femme au cours de la conversation, le meurtre n'est pas autorisé. Le meurtre devait être commis au moment de la découverte de l'adultère (flagrant délit), conformément à l'idée que les émotions compromettaient le jugement du juge, le mari qui le décidait  ne bénéficiait pas de circonstances atténuantes. L'adultère devait avoir lieu au domicile conjugal.  Le meurtre d'un conjoint est alors transformé en délit de droit commun sans que le caractère « passionnel » ne constitue une situation aggravante ou atténuante. En 1994, le statut de conjoint de la victime devient un facteur aggravant. En 2006, ce dispositif a été élargi aux concubins, aux couples pacsés et aux ex-partenaires.

Pourquoi peut-on dire qu'une personne qui commet un tel crime est un étranger pour lui-même ? 

On peut dire que les personnes qui commettent de tel crime sont étranger à eux même sont dans un états second ou dans une colère extrême qui fais en sorte que la personne sois en trans et ne savent même plus ce qu’ils font, ils sont spectateurs d’eux même. C’est pour cela que parfois les personnes qui en commet un se suicide après. Choqué de l’atrocité de ce qu’ils ont commis.    

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