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Dénouement de Phèdre, de Jean Racine

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r un chemin plus lent descendre chez les morts ». De plus le verbe expiré est reprit multiple fois comme on peut le constater au vers 24 avec « ce cœur expirant » dit par Phèdre, au vers 29 avec « elle expire, seigneur ! » exprimé par Panope ou encore au vers 31 avec « expirer la mémoire ! » prononcé par Thésée. On peut aussi se rendre compte au vers 27 que Phèdre dont « la mort à ses yeux, dit-elle, dérobant la clarté », fait une personnification de sa mort.

Par la suite, on peut affirmé la présence d'une pitié provenant de Thésée. On remarque que toute sa dernière réplique comporte un registre élégiaque s'adressant essentiellement à Hippolyte, ainsi que chaque réplique est faite de phrase exclamative laissant ainsi une émotion se libérer. De plus, « Mêler nos pleurs au sang de mon malheureux fils ! » au vers 33 montre encore plus la pitié de Thésée. En outre cette pitié, la seul et unique réplique de Panope disant de Phèdre que « Elle expire, Seigneur ! » au vers 29, laisse apparaître la terreur avec cette simple phrase exclamative annonçant la mort de Phèdre. Ainsi entre terreur et pitié, les passions sont purgées.

Par conséquent, l'aveu de culpabilité de Phèdre entraîne bien le dénouement tragique de l’œuvre. Dans un premier temps, cet aveu est manifesté par la volonté de Phèdre de dire la vérité a propos de sa passion envers Hippolyte à l'aide de nombreuses hyperboles, tout en dénonçant aussi une faute extérieure avec des sujets tels que Oenone ou les Dieux qui sont toujours suivis d'un verbe de mouvement d'action. Mais il faut aussi savoir que le but de cet aveu est avant tout de laver l'honneur d'Hippolyte comme on peut le constater a l'aide des termes mélioratif et groupe nominaux déclarant son innocence employé par Phèdre. Par la suite, on peut s'apercevoir que cet aveu entraîne l'agonie et la mort de Phèdre, qu'elle exprime elle même avec des euphémismes ainsi qu'en faisant une personnification de sa mort. De plus, le registre élégiaque évoquant la pitié qu'éprouve Thésée à l’égare de Phèdre ainsi que la terreur inspiré par la seul réplique de Panope étant une phrase exclamative, nous montre bien qu'a lieu ici un dénouement tragique où les passions sont purgées, et tout est donc bien le fruit de l'aveu de Phèdre.

En outre cet œuvre tragique est à l'époque mise en scène pour inspiré terreur et pitié au spectateur et pour l'incité a ne pas commettre les même erreurs que Phèdre et ainsi purgées leurs passions en privilégiant l'honneur.

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