La liberté

• Croire que respecter les lois est forcément contraire à la liberté, n’est-ce pas un préjugé ?

Les lois ne sont pas toutes les mêmes dans tous les pays, c’est donc un préjugé de dire que respecter les lois est forcément contraire à la liberté. En effet, en France, les hommes vivent dans une démocratie gérée par des lois pour garantir la liberté de chacun : le code de la route impose des règles mais respecte la liberté de déplacement. Au contraire, dans les dictatures, telle que la Corée du Nord, les lois sont là pour restreindre la liberté du peuple : interdiction a la liberté d’expression.

• Cela ne signifie pas qu’il n’arrive jamais que les lois ou du moins certaines d’entre elles fassent obstacle à la liberté.

Par exemple, l’obligation de la scolarisation jusqu’à l’âge de 16 ans. Si l’enfant veut arrêter l’école avant, même avec l’accord des parents, la loi ne le permet pas, ce qui peut être vu comme une restriction de la liberté.

        Autre exemple, avant la loi autorisant le mariage pour tous, les personnes homosexuelles n’avaient pas la liberté de s’unir légalement. C’est, pour eux, une restriction a la liberté.

• Proposez une conception de la liberté qui vous permettra ensuite de montrer pourquoi la question formulée par le sujet se pose.

La liberté est le choix de faire ce que l’on souhaite.

• Montrez en quel sens l’existence de lois de la nature peut sembler faire obstacle à la liberté. Dès lors qu’on les connait sont-elles forcément un obstacle à la liberté d’action des hommes ?

La nature est régie par ses propres lois dites lois naturelles, elles sont universelles : elles s’appliquent à tous. Elles sont un obstacle à la liberté d’action des hommes, en effet nous pouvons donner l’exemple de la loi de l'attraction universelle de Newton. Naturellement l’homme ne peut pas voler comme un oiseau. Mais une fois connues, l’intelligence humaine a pu créer des objets ou machines capable de contrer ces lois naturelles : fusée, avion, vaccin, etc.

• S’il n’y avait pas de lois ni de conventions passées entre les hommes, seraient-ils réellement libre ? Qui pourrait jouir de cette éventuelle liberté ?

S’il n’y avait pas de lois sociales passées entre les hommes, ces derniers ne seraient pas libres car cela serait la loi du plus fort (l’anarchie ou la dictature).