La musique

Sabrine

KEROUIA

NDRC 2 Gr 2

CULTURE GÉNÉRALE ET EXPRESSION

Première Partie : synthèse : vous rédigerez une synthèse concise, objective et ordonnée des documents suivants.

La musique est un vecteur commun de nos sociétés, un marqueur d’identité communautaire, elle rythme notre quotidien et nos rituels ; Dans l’ouvrage « pourquoi la musique », de Francis WOLF, il explique que « la musique est un vecteur commun de notre société ».

Cela nous amène à NOUS  interroger sur l’impact politique et social qui peut revêtir l’hymne national.

 Ce corpus qui est composé d'un extrait de récit de Lydie Salvayre, d'un article de la revue Les Inrockuptibles (2015), d'un essai d'un historien et d'une photographie (2016).

Nous allons dans un premier temps chercher à savoir qu’elle est la place de l’hymne national dans la société. Puis nous tenterons  de comprendre la dimension politique de l’hymne national.

        Il convient d’abord de s’interroger sur la place de l’hymne national dans la société.

En premier l’hymne apparaît comme un symbole national.

C’est un chant unique qui ne ressemble à aucun autre dans la société, c’est pour cela qu’on le qualifie de symbole national, on l’observe notamment à travers la photographie de Thearon W. Henderson prise le 2 octobre 2016 à Santa Clara. Au moment où l'hymne national retentit, tous les joueurs se tiennent devant le public et écoutent le morceau avant de commencer le match. C'est un rituel que l'on retrouve lors des compétitions internationales (matchs de football).

Dans l’essai de Didier Francfort, il est mis en évidence que l’hymne est avant tout un symbole national de part les variations qu’elle a connue, (Dans l’Ouverture 1812, de Tchaikovski où il dénonce l‘arrogance des français) ; ce dernier retrace alors les changements, les chamboulements par laquelle ce chant a traversé : l’un des premiers changement dont nous fait part l’écrivain de cet essai est la modification du rythme. La marseillaise est passée d’un rythme rapide et militaire, à un rythme  ralenti pour s'adoucir sous le septennat de V.G. D’ESTAING, cette décision renforce le fait que ce chant est un symbole national. On peut notamment s’attarder sur cette version « agressive de l’hymne national », cela évoque un probable sentiment ressenti par la peuple français et à travers cette agressivité, on peut être amené à se demander si les français essayés de faire passer un message à l’Etat. Au delà de toutes les transformations qu’a connues ce chant, il n’a pas nécessairement  relevé de la provocation.                                                                                                                                                                                         Malgré les transformations l'hymne national symbolise revêt un caractère sacré et ne doit pas subir de changements. Par ailleurs lors de certaine transformation de l’hymne les réactions on était vives « La Marseillaise fut sifflée au stade de St Denis, ce qui provoqua la colère et le départ du président J.CHIRAC » ; « combattue par J-P. Chevènement (…) réintroduire l’hymne national dans les écoles ». Ce qui explique ces réactions c’est le fait que ce chant connaît une forte sacralisation. Et dès lors qu’il y a une possible innovation sur les paroles de Claude-Joseph Rouget de Lisle, cela ce ressent à travers les réactions des citoyens français. Mais les artistes aiment le changement, les reprises comme on le voit dans le récit l’hymne de Lydie SALVAYRE. Au delà de sa timidité le chanteur Jimi HENDRIX, adapte l’hymne pour provoquer « il s’empara de l’hymne et il le retourna »,  il a été amené à innover l’hymne pour exprimer sa colère. Ce phénomène est semblable à celui du « scandale de « La Marseillaise » de Serge Gainsbourg » dans Les Inrockuptibles de Mathieu Dejean. Serge Gainsbourg auteur-compositeur peut connu, propose une relecture reggae de La Marseillaise, cette reprise est mal vue, l’artiste est accusé de provoquer l’antisémitisme, par Michel DROIT.  À travers, le texte de L. SALVAYRE et de M.DEJEAN on observe qu’il y a dénonciation prononcé à chaque reprise ou modification du chant national par les artistes, qui eux veulent dénoncé, exprimé leur ressenti.                                                                                                                                         Enfin, les hymnes nationaux, que ce soit « La Marseillaise » pour la France ou « The Star-Spangled Banner » qui signifie « La Bannière étoilée » pour les États-Unis, sont des formes musicales qui sont singulières de par leur dimension populaire et universelle.  On voit à travers le document de Didier Francfort  l’importance universelle de l’hymne national, ainsi  elle occupe même une place au sein de la politique, comme celui des sifflets au moment de l'hymne dans le stade de Saint-Denis en 2001 qui ont provoqué l'indignation et la réaction du président de la république de l'époque, Jacques Chirac. De plus à travers la photographie de Thearon W.Henderson, on comprend que ce chant peut transmettre un message aux autorités du pays, étant donnée que le geste (le genou à terre) effectuer pendant l’hymne américain par un personnage public qui est le footballeur Colin Kaepernick ; ainsi on peut dire que ce chant est universelle, car on voit qu’il occupe une place importante sur la place public. Sachant que ce geste est repris depuis afin de dénoncer les violences policières envers les Afro-Américains. Par ailleurs la reprise de l’hymne par Jimi Hendrix pour s’exprimer est un argument qu’on peut utiliser pour parler de l’universalité du chant. Ce chant si important pour la patrie comme nous le dit Lydie Salvayre : « l’hymne intouchable, (…), l’hymne de la superpuissance blanche… », a été reprit par ce chanteur devant des milliers de spectateurs et ce dernier l’a totalement bouleversé « il s’en saisit et il le renversa » pour émettre sa colère. Les hymnes sont des musiques qui ont une place tout à fait singulière dans la société et ils peuvent devenir l'occasion de contestation et de révolte.