Le Crime Organisé
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|lassiques.uqac.ca/contemporains/brodeur.../crime_organise.doc |
|Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, bénévole, |
|professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi |
|Courriel: jean-marie_tremblay@uqac.ca |
|Site web pédagogique : http://www.uqac.ca/jmt-sociologue/ |
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|Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" |
|Site web: http://classiques.uqac.ca/ |
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|Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque |
|Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi |
|Site web: http://bibliotheque.uqac.ca/ |
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Cette édition électronique a été réalisée par Jean-Marie Tremblay, bénévole, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi à partir de :
Jean-Paul Brodeur
criminologue, professeur agrégé, École de criminologie
Université de Montréal
“Le crime organisé”
Un article publié dans l'ouvrage sous la direction de Laurent Mucchielli et Philippe Robert, Crime et sécurité. L'état des savoirs. Chapitre 25, pp. 242-251. Paris: Les Éditions La Découverte, 2002, 439 pp. Collection: Textes à l'appui / série l'état des savoirs.
[Autorisation de l’auteur accordée le 1er août 2006 de diffuser cet article dans Les Classiques des sciences sociales.]
[pic] Courriel : jean-paul.brodeur@umontreal.ca
Polices de caractères utilisée :
Pour le texte: Times New Roman, 14 points.
Pour les citations : Times New Roman, 12 points.
Pour les notes de bas de page : Times New Roman, 12 points.
Édition électronique réalisée avec le traitement de textes Microsoft Word 2004 pour Macintosh.
Mise en page sur papier format : LETTRE (US letter), 8.5’’ x 11’’)
Édition numérique réalisée le 4 août 2006 à Chicoutimi, Ville de Saguenay, province de Québec, Canada.
[pic]
Jean-Paul Brodeur
criminologue, professeur agrégé, École de criminologie
Université de Montréal
“Le crime organisé”
[pic]
Un article publié dans l'ouvrage sous la direction de Laurent Mucchielli et Philippe Robert, Crime et sécurité. L'état des savoirs. Chapitre 25, pp. 242-251. Paris: Les Éditions La Découverte, 2002, 439 pp. Collection: Textes à l'appui / série l'état des savoirs.
Table des matières
Introduction
Les sources de nos connaissances
La définition du crime organisé
Territoires
La répression et la prévention
Tendances futures
Bibliographie
Jean-Paul Brodeur
criminologue, professeur agrégé, École de criminologie
Université de Montréal
“Le crime organisé”
Un article publié dans l'ouvrage sous la direction de Laurent Mucchielli et Philippe Robert, Crime et sécurité. L'état des savoirs. Chapitre 25, pp. 242-251. Paris: Les Éditions La Découverte, 2002, 439 pp. Collection: Textes à l'appui / série l'état des savoirs.
Introduction
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Le crime organisé est un objet paradoxal. Dans la mesure où la perpétration d'un crime est un événement, il est en théorie possible d'en observer le déroulement. En lui-même, son caractère « organisé » se dérobe toutefois à l'observation : rien de physiquement observable ne nous indique si un homicide commis dans la rue est un crime passionnel, un règlement de comptes entre truands ou s'il a visé la mauvaise personne. L'appartenance d'une infraction à la catégorie du crime organisé est donc le produit d'un savoir et non une donnée d'observation, d'où l'importance d'identifier les sources de ce savoir. Le savoir sur le crime organisé se caractérise à la fois par son abondance et sa pénurie. Comme sur le terrorisme, il y a une pléthore grandissante d'ouvrages alarmistes qui reposent sur des sources de dernière main, dont la validité n'est pas contrôlée. En revanche, les ouvrages à caractère scientifique qui s'appuient sur des données rigoureuses sont peu nombreux, particulièrement en France [Colombié et al., 2001].
Les sources de nos connaissances
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De loin la plus abondante, la recherche non empirique forme un large spectre qui recouvre des travaux parasitaires mixant au goût du jour des rumeurs de toute provenance et des ouvrages théoriques approfondis qui tentent d'extraire un cadre conceptuel de la somme des informations disponibles. Nous limitant aux ouvrages sérieux, nous pouvons identifier les types de source suivants : la presse, les rapports publics de commissions d'enquête (parlementaires, judiciaires et administratives), les témoignages d'acteurs clé (juges d'instruction, policiers et ex-membres d'organisations criminelles devenus délateurs) et les autres ouvrages de recherche antérieurement publiés. Parmi ces sources, la presse quotidienne et le journalisme d'investigation jouent un rôle privilégié. Un examen des sources citées dans des travaux de haut niveau révèle souvent que plus du tiers des références renvoient à des articles parus dans la
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