Commentaire de texte valéry giscard d'estaing
Commentaire de texte : Commentaire de texte valéry giscard d'estaing. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar solinouuu • 27 Novembre 2015 • Commentaire de texte • 1 177 Mots (5 Pages) • 1 287 Vues
Commentaire de texte : extrait de Valéry Giscard D’Estaing, La crise des institutions européennes et l’avenir de l’Europe, Commentaire 2013/4 – N°144, p. 764
Victor HUGO évoquait déjà, lors de son discours au congrès de la paix de 1849, « les États-Unis d’Europe ». La volonté de chercher une nouvelle voie, une nouvelle perspective pour l’avenir de l’Europe est donc présente dans les mentalités depuis plus de 150 ans. En effet, c’est ce qu’évoque Valéry Giscard d’Estaing dans son article La crise des institutions européennes et l’avenir de l’Europe, publié dans le numéro 144 de la revue Commentaire. Valéry Giscard d’Estaing est un homme politique de droite diplômé de l’Ecole Polytechnique et de L’Ecole Nationale d’administration par la suite. D’abord député puis secrétaire d’Etat et ministre des finances il sera élu Président de la République en 1974. Valéry Giscard d’Estaing a écrit notamment des essais concernant l’Europe mais aussi des romans et mémoires. L’extrait d’article étudié est publié dans un contexte de crise européenne qui a commencé et dure depuis une dizaine d’années. Ce contexte de crise fait alors ressortir deux conceptions opposées de l’Europe et amène à se poser des questions sur l’avenir de celle-ci. L’intérêt d’étudier cette question est de voir quels avantages et difficultés peut-on trouver en chacune de ces conceptions est laquelle serait la plus apte à régir le futur de l’Europe.
Entre conception politique et conception économique, quel avenir pour l’Europe ?
Il faudra concevoir la conception politique dans un premier temps (I) et la conception économique dans un second temps (II), comme suit le raisonnement logique de Valéry Giscard d’Estaing dans son article.
I. Une conception politique de l’Europe
Valéry Giscard d’Estaing et d’autres politiciens du courant politique visant la construction d’une Europe fédérale évoquent la voie du fédéralisme comme recours à la situation de crise. Il faudra évoquer dans un premier temps l’engagement dans la voie du fédéralisme (A) et deuxièmement les conséquences que pourrait avoir cet engagement (B).
A. L’engagement dans la voie du fédéralisme
L’engagement dans la voie du fédéralisme commence dès la Résistance où la perspective d’une fédération européenne est prise telle une priorité pour l’après-guerre. Un mouvement est créé en 1943 à Milan, le mouvement fédéraliste européen. Beaucoup de personnes mourront pour avoir été en faveur de ce mouvement. De nombreuses réunions se mettent alors à apparaitre comme celle de Genève en 1944 afin de discuter des perspectives et projets du fédéralisme européen.
De nos jours la conception politique comme la voit Valéry Giscard d’Estaing « souhaite voir « les Etats-nations s’engager résolument dans la voie du fédéralisme. Cependant des troubles occupent différents pays d’Europe, il faudrait donc rapprocher tous les peuples européens et non plus les diviser.
La nouvelle Europe devrait alors se faire dans le prolongement des nations qui la constituent. Il faut alors s’appuyer sur la démocratie de chaque pays et qui réside dans les nations pour en faire une confédération. Il faudrait aussi mettre en commun certaines compétences à conditions qu’on en contrôle l’exercice d’une manière démocratique.
Quelles seraient alors les conséquences de cet engagement ?
B. Les conséquences de cet engagement
L’union européenne contenant 28 membres il sera compliqué d’obtenir une unité des Etats, certains devront donc au départ prendre une place de supériorité.
Le Parlement Européen deviendra alors le gouvernement des « Etats-Unis d’Europe », parlant d’une seule voix, pour toutes les nations la composant, sur la scène internationale. Le problème de l’efficacité et celui de la responsabilité se poseront sans doute dans un premier temps. La protection et la sécurité de la population et la défense du territoire se voudra être retravaillée afin de pouvoir obtenir une armée ou tout du moins une défense commune.
Les principes de subsidiarité et de suppléance devront à leur tour être appliqués et le système des régions en interne des nations devra être revu.
La monnaie commune des pays de l’Union européenne, excepté au Royaume-Uni, est déjà un pas vers la convergence économique qui pourrait s’établir avec une confédération.
En poursuivant une conception politique qui amènerait au fédéralisme, l’espace Schengen se retrouverait inutile et il serait possible de prévoir une chute de l’économie européenne.
Valéry Giscard d’Estaing propose alors d’évoquer l’autre conception, la conception économique.
II. Une conception économique de l’Europe
L’Europe est une puissance économique mondiale, qui perdure notamment grâce au mécanisme du libre-échange et donc grâce à l’espace Schengen de ‘Union européenne. Dans un premier temps il faudra donner une définition et une explication concrète du libre-échange (A) et dans un second temps il faudra travailler la question de l’élargissement de l’Europe qui ne cesse de progresser (B).
A. La zone de libre-échange
Selon Valéry Giscard d’Estaing « la conception politique est étroitement limitée aux échanges économiques », c’est-à-dire que la zone de libre-échange serait la base de toute la conception économique.
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